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- Stuttgart/Barcelone
«Faut croire à une bonne surprise»
Auteur d'un quadruplé ce week-end, Cacau, l'attaquant brésilien de Stuttgart, adore l'Allemagne et la Bundesliga. Dix ans qu'il s'y régale la chique. Interview du plus allemand des Brésiliens qui croit son équipe capable de battre le Barça.
D’où vous vient votre nom ?
Au Brésil, on chante pour les anniversaires. Lorsque j’ai eu un an, j’ai dû chanter “Claudemir”, mon vrai nom, mais au lieu de cela j’ai chanté “Cacaudemir”. A partir de ce moment-là, ma mère et mes amis m’ont toujours appelé Cacau.
Comment expliquer la saison pourrie de Stuttgart ?
Notre mauvais départ (2 victoires en 17 journée Ndlr) nous a plombé. On a perdu confiance et on a du mal à revenir.
Comment avez vous vécu le départ de Markus Babbel ?
Vous savez, en football, il y a souvent des situations difficiles à gérer. En tant que joueur, je ne peux qu’accepter les décisions prises par les dirigeants.
Du coup, quelles sont les ambitions du club désormais ?
En ce moment, on joue un super football. On est en forme. Si on continue comme ça, on peut envisager une qualification pour l’Europa League l’année prochaine.
Votre pronostic sur le futur champion d’Allemagne ?
Pour moi, c’est le Bayern. Mais Schalke peut aussi être la grosse surprise de la saison. Schalke, c’est la révélation de cette saison en Bundesliga.
Tout le monde annonce la défaite de Stuttgart contre le Barça en Ligue des Champions. Vous y croyez ?
C’est vrai, ce sera très dur de battre les Espagnols. Contre Barcelone, faut croire à une bonne surprise. Et puis, il faut les jouer les matchs ! Il faudra que nous soyons au top, sinon on a aucune chance.
Seriez-vous prêt à venir jouer en Ligue 1 ?
Si un club est vraiment intéressé, évidemment j’étudierai l’offre.
Pourquoi avoir choisi de jouer avec la Mannschaft ?
Vous savez, je vis depuis dix ans en Allemagne et ma famille se sent très à l’aise ici. Nos enfants sont nés ici, c’est pourquoi j’ai décidé de demander la nationalité allemande. Un mois plus tard, j’ai reçu une convocation de la sélection. Ça m’a rempli de joie.
Imaginons. Finale de la Coupe du Monde 2010, Allemagne/Brésil, 90ème minute, penalty pour l’Allemagne. Vous tirez ?
Bien sûr que je tire. Mais je pense que mes coéquipiers ne voudront pas !!!
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