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FA Cup, of tea, of course!

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FA Cup, of tea, of course!

Samedi, New Wembley Stadium, 3 pm. Des tickets allant de 35 à 95 livres pour 90 000 personnes prêtes à dévaster les 2618 toilettes de l'enceinte. Pour la première fois depuis 1991, le Big Four n'est pas représenté en finale de FA Cup. D'un côté, Cardiff City, 12ème du Coca Cola Championship, qui porte toute l'espérance du Pays de Galles. De l'autre, Portsmouth, formation enthousiaste et agréable à regarder évoluer, consciente qu'en Angleterre, il n'y a plus que les coupes à jouer. Présentation, donc, d'un match pas forcément cracra.

Cardiff City

Le match décisif : Demi-finale, Barnsley FC – Cardiff City, 0-1. Victorieux à Liverpool et face à Chelsea lors des tours précédents, les gusses de Barnsley ont jeté, en vain, leurs dernières forces à l’heure d’affronter le Cardiff du vieux Jimmy Floyd Hasselbaink. Résultat : un match enlevé, remuant et indécis, mais bouclé dès la 9e minute par Ledley, d’une belle reprise du gauche aux onze mètres consécutive à une longue touche et un cafouillage de têtes dans la surface. Ça restait un match entre deux formations de deuxième division anglaise, hein.

Celui qu’on attend : Robbie Fowler, qui d’autre ? « J’aime la FA Cup, c’était la première chose que je voulais gagner » savoure-t-il à quelques encablures de la finale. Après une finale perdue avec Liverpool en 1996 contre Manchester United, il soulève enfin le trophée en 2001, avec les Reds, grâce à un doublé de feu Owen contre Arsenal…à Cardiff. Arrivé l’été dernier après avoir bousculé le manager de Cardiff, Dave Jones, pendant ses vacances en famille, il n’a pas encore fait rêver son nouveau public. L’occasion est belle, innit ?

Référence historique : Samedi 23 avril 1927, Cardiff City – Arsenal ; 1-0. La seule victoire de Cardiff en FA Cup. Deux ans après avoir perdu, 1-0, contre Sheffield United, les Gallois, avec la même défense et une nouvelle ligne offensive, s’offrent les Gunners sur la plus petite des marges, grâce à un but de Ferguson, qui selon les archives de la FA, n’a pas l’air vraiment jojo… « A la suite d’une touche pour Cardiff, Ferguson tire hâtivement au but avant de se faire tacler. Son shoot était puissant, bas et diagonal, mais Lewis, le gardien international gallois d’Arsenal, semblait pouvoir l’arrêter. Pourtant, avec Davies et Irving le chargeant, le ballon, d’une certaine manière, rebondit sur son torse et franchit lentement la ligne » .

Pourtant, paraît qu’Arsenal avait une sacrée équipe avec les Charles Buchan, Hulme, Parker ou John, le tout cornaqué par le magicien Herbert Chapman. Quoi qu’il en soit, pour la première fois, la Cup sortait d’Angleterre.

Portsmouth

Le match décisif : Quart de finale, Manchester United – Porstmouth, 0-1. Blessé à l’aine, Edwin van der Sar laisse sa place à la pause à Tomasz Kuszczak. A la 78e minute, le pauvre Polonais fauche Milan Baros. Penalty, expulsion, Rio Ferdinand prend les gants. Muntari lâche un missile. Pas nécessairement mérité, mais c’est toujours ça que les Red Devils n’auront pas cette année.

Celui qu’on attend : Pourquoi pas David James ? Mais le gardien anglais, 37 ans, auteur d’une très belle saison sans calamités, ne devrait pas être si ennuyé que ça.

Peut-être le milieu Lassana Diarra – Niko Kranjcar alors ? Techniquement au-dessus, ils devront servir le jeu de celui qui a une belle carte à jouer pendant cette 127ème finale, Jermaine Defoe. L’ancien sparring partner de Tottenham, barré par Robbie Keane et Dimi Berbatop, s’est refait une santé de buteur grâce au coach Harry Redknapp, et refait de l’œil à Fabio Capello pour la sélection des Trois Lions. Puis samedi soir, comme d’habitude, il ira recruter dans une boîte londonienne et rentrera avec ce qu’il peut.

Référence historique : Samedi 29 avril 1939, Portsmouth – Wolverhampton Wanderers ; 4-1. Avec une équipe de minets insouciants montée autour de Stan Cullis, le patron du milieu, Wolverhampton, deuxième du championnat et big favori pour ce match (19 buts en 5 matchs de FA Cup), est censé gober tout cru Portsmouth, en galère pour le maintien.

Devant 99 370 assoiffés, les hommes de Pompey, contre toute attente, plient la partie vite fait bien fait, rentrant au vestiaire déjà forts d’un 2-0 à la mi-temps. Comme le destin est un rageur, c’est Bert Barlow, homme du match, qui a ouvert la marque. Et Bert Barlow, bah on vous le donne en mille, il avait commencé la saison chez les Wolves, le renard. 4-1, il n’y a finalement pas eu de débats. La pression a tué les jeunes loups. Les supporters de Portsmouth se vantent encore aujourd’hui d’être le club qui a gardé la Cup le plus longtemps. Pour cause de guerre mondiale, il n’y aura plus de compétition avant 1946. Putain d’humour anglais.

Le chiffre : 1 million de livres pour le vainqueur.

Pierre Maturana

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