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FA Cup – Le remix du remake

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FA Cup – Le remix du remake

Pour la deuxième fois en moins d'une semaine, les deux équipes de Liverpool se sont neutralisées. Liverpool a encore encaissé un but de la tête sur coup de pied arrêté tandis qu'Everton s'est encore incliné devant l'adresse de Steven Gerrard, le videur de boîte le plus célèbre d'Albion. Cinquième set à Goodison Park le 4 février pour savoir de quelle couleur sera la ville un soir de qualification en Cup. Rouge ou bleue ?

Rafael Benitez a remis le couvert. Comme la semaine dernière, comme en 2007, il a accusé Everton d’avoir « une mentalité de petit club » . En bon Ecossais, sarcastique et sardonique, Moyes a répliqué : « Everton fait les choses avec style et dignité » . Qu’on se le dise !

Dans une autre vie, Benitez a joué à l’AD Parla et au CD Linarès, plus récemment, il a coaché Valladolid, le CF Estramadure (pas exactement une mégalopole) et le CD Tenerife mais c’est une autre histoire.

La blessure de Mikel Arteta juste avant le coup d’envoi n’a guère arrangé les affaires des Toffees puisque outre Fellaini suspendu, ils devaient aussi se passer de Yakubu, Saha et James Vaughan.

Dans un match plutôt fermé mais intense, où les chants donnent au derby une atmosphère féérique, Everton desserre peu à peu l’étreinte des Reds. Malgré l’absence de Fellaini et Yakubu, deux bons spécialistes du jeu de tête, Everton va ouvrir le score sur son spécial : une tête sur coup de pied arrêté, comme lundi dernier pour l’égalisation de Cahill.

L’ouverture du score viendra cette fois-ci d’un corner avec une première tête dudit Cahill, l’homme à tout faire des Blues, le sacrifié de l’attaque pour Jolean Lescott, le central monté aux avant-postes qui ajuste à son tour, d’un petit coup de chaudron, l’infortuné Reina, délaissé pour le coup par sa défense.

Everton ne doit pas être loin d’être l’équipe de la Premier League sur les phases arrêtées, exception faite de Stoke City et de son lance-pierres humain. Ce qui n’empêche pas le “Rafa” de s’arracher les cheveux sur la touche et de griffonner comme un forcené sur son carnet géant.

Les Reds se ruent alors à l’assaut du but de Tim Howard mais Philip Jagielka, positionné par David Moyes en défense centrale cet après-midi et Lescott, le buteur du jour, se démultiplient pour colmater ce qui peut l’être encore. Les vagues liverpuldiennes chères aux Reds vont finir par payer juste après le repos, avec comme de bien entendu, Steven Gerrard dans le rôle du sauveur, bien servi dans la course par Fernando Torres, dans le rôle plus inhabituel de passeur inspiré (via deux jongles et son talon diabolique). Imbattable jusque-là, Tim Howard s’avouait enfin vaincu. L’ex-gardien de Man United sauvera encore la mise trois minutes plus tard devant…Steven Gerrard (Man of the match, qui d’autre ?).

Rafael Benitez a beaucoup glosé après-coup sur la domination de son équipe mais ses occasions ne furent guère nombreuses. Dans le “re-remake”, les Toffees pourront bénéficier des retours de Fellaini et d’Arteta, voire même s’il a de la chance, Louis Saha. Les Reds auront beau camper dans le camp adverse durant une grosse vingtaine de minutes, rien n’y fera. Everton vient de piéger pour la deuxième fois en six jours son fastueux voisin. Presque de la même façon. Et contrairement aux prédictions, Benitez avait aligné son meilleur onze (Gerrard, Torres, Kuyt, Mascherano, son métronome, Xabi Alonso, Carragher). Pas d’excuse.

Histoire d’arranger ses affaires, Everton a perdu son dernier attaquant Victor Anichebe
(remplacé par un gamin, Dan Gosling) tandis que Segundo Castillo (un médian équatorien pas souvent titulaire mais brillant hier à Anfield) était suppléé, à son tour, par un jeune Toffee de 17 ans, Jack Rodwell pour gagner du temps.

L’avenir d’Everon pourrait devenir rose finalement. Celui de Liverpool aussi si l’on en croit la dernière interview de Mourinho dans le Times d’hier : « Je pense qu’ils ont tout ce dont ils ont besoin pour remporter le titre cette année. Je ne peux toujours pas comprendre pourquoi ils ne l’ont pas fait ces quatre dernières années. C’est l’année ou jamais » .

En attendant que les prédictions du “Mou ”se vérifient, les deux équipes de la Merseyside se retrouveront le 4 février à 21 heures à Goodison Park.

Lorenzo Ovomaltine

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