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Ezequiel Lavezzi, la cinquième roue du carrosse

Par Mathieu Faure
Ezequiel Lavezzi, la cinquième roue du carrosse

Drôle, beau, tatoué, sympa, ambianceur, bon vivant, élégant. Ezequiel Lavezzi est décrit avec de nombreux superlatifs au PSG. Aucun ne concerne le football. Logique, en moins d'un an, l'international argentin est passé de titulaire à celui de cinquième choix offensif dans l'idée de Laurent Blanc. Au même niveau que Jean-Christophe Bahebeck.

Et si le véritable surnom d’Ezequiel Lavezzi était « hic » . Après tout, l’Argentin, que tout le monde appelle « Pocho » , semble plus habile avec des bouteilles en main que des ballons dans les pieds. On ne compte plus les ratés incroyables du numéro 11 du PSG face au but. Contre Lens, le garçon a trouvé le moyen de rater la mire en ayant dribblé le gardien adverse. Face à Bordeaux, il a préféré viser Carrasso par deux fois plutôt que d’égaliser à deux mètres des cages. Des ratés, on pourrait en chier des kilomètres avec l’ancien du Napoli. Ça fait bien longtemps que le PSG ne compte plus sur ses talents de finisseur. Voilà trois ans que le joueur est dans la capitale. Trois années compliquées. Entre les blessures, la méforme, la maladresse et la concurrence, le joueur n’a jamais réussi à se rendre indispensable sur le terrain. Que ce soit avec Carlo Ancelotti ou Laurent Blanc. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mais voilà, Pocho ne pèse pas assez sur le jeu. Cette saison, c’est 4 buts en Ligue 1, aucun en Coupe d’Europe, et un retard durant les fêtes de Noël suivi d’une suspension. On est bien loin du Lavezzi de l’an dernier, celui qui enfilait 5 buts en 9 matchs entre février et mars 2014 (sa meilleure période parisienne).

Aujourd’hui, le PSG n’a plus le temps ni l’envie de continuer avec le garçon. À bientôt 30 ans, Lavezzi ne joue plus les gros matchs alors qu’il vient de débuter la dernière finale de Coupe du monde avec l’Argentine. Seulement voilà, faire des sourires et être expert en cunnilingus n’ont jamais fait gagner des matchs de football. Surtout quand on a l’hygiène de vie d’un étudiant Erasmus. Ce n’est pas tant ça, au fond, que l’on reproche au joueur. Après tout, Ronaldinho a toujours vécu comme un oiseau de nuit. Cela ne l’a pas empêché de marcher sur le monde. Or, Lavezzi est plus performant dans les bars et boîtes de nuit que sur le terrain, là où tout se joue.

Mascotte et c’est tout

Et si finalement Pocho n’était qu’un vulgaire ambianceur ? Un mec qui s’impose à toutes les sorties hors terrain et qui assure une certaine unité dans le vestiaire. Les anniversaires ? Il est là. La première bougie du fils de Marco Verratti ? Il est là. Un barbecue chez Javier Pastore ? Il est là aussi. Une soirée arrosée dans Paname ? Toujours là. Parfois, c’est même lui qui s’improvise maître de cérémonie. Ainsi en début de semaine, à son initiative et celle de Pastore, il a invité tout l’effectif dans son QG gustatif : le Volver dans le 11e arrondissement. Dans un restaurant privatisé pour l’occasion, Lavezzi a invité la quasi-totalité de l’équipe à bouffer pour une soirée organisée à l’arrache. Au menu : Ligue des champions et bons petits plats. Le genre de repas qui fédèrent un groupe malgré tout. Ce n’est pas la première fois que Pocho invite ses copains autour d’un bon steak. C’est dans ce domaine qu’il ne déçoit jamais. Celui de la camaraderie. De l’unité. Mais un bon copain doit montrer autre chose que des sourires sur le pré pour « mériter » un salaire à plus de 400 000 euros par mois. C’est là le principal souci de Lavezzi. Il est devenu trop cher pour ce qu’il fait, surtout avec les mesures du fair-play financier. Et il a de moins en moins d’excuses. Autant il pouvait invoquer le changement de culture et la découverte de la Ligue 1 en 2012/2103, autant après trois ans à Paris, l’argument ne tient plus. Les arguments ne tiennent plus dans son ensemble quand on s’attaque au niveau intrinsèque du joueur. Aujourd’hui, dès que les matchs arrivent, Lavezzi ne s’impose plus comme un élément indispensable et fondamental du PSG. Où comment un garçon recruté pour près de 30 millions d’euros laissera, quoi qu’il arrive, l’image d’un mec sympa, drôle, attachant et bon vivant. Un pote de soirée, quoi. Tout sauf un footballeur. C’est ballot.

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