- Premier League
- J14
- Norwich–Arsenal (1-1)
Évidemment, Arsenal concède le nul à Norwich
S'ils ont ouvert le score, les Gunners laissent deux points s'envoler dans le petit stade de Norwich. Ce qui était assez prévisible, tant cette équipe d'Arsenal ne change pas, avec sa gentillesse et ses blessures.
Norwich 1-1 Arsenal
Buts : Grabban (34e) pour Norwich // Özil (30e) pour Arsenal
C’est une constante. Une valeur refuge pour tous les haters dans le monde du football. Arsenal a laissé des points lui échapper sur la pelouse de Norwich. Ça fait 5 en deux matchs, alors que les Gunners étaient en tête du championnat. Et après avoir perdu Coquelin la semaine dernière sur blessure, Koscielny et Sánchez ont regagné prématurément le banc en traînant la patte. Alors qu’ils avaient ouvert le score, les Gunners ont subi l’impact dans un stade coupe-gorge (Alexis envoyé dans les balustrades), avec un Giroud inexistant devant et un but encaissé sur une erreur individuelle d’un défenseur. Ne manque plus qu’à se faire sortir en huitième de finale de la Ligue des champions pour que cette saison soit déjà comme les autres.
Sánchez-Özil, duo gagnant
Pourtant, au départ, même s’il sait qu’il va devoir faire sans son socle Coquelin pour plusieurs semaines, Wenger ne veut pas baisser les bras. Pour démarrer ce match à Norwich, il fait du poste pour poste avec la titularisation de Flamini. Devant, retour de Ramsey dans le couloir droit pour l’équilibre. Pour disposer d’une équipe de bas de tableau, autant la jouer comme contre Zagreb dans la semaine en Ligue des champions et tout miser sur l’attaque. D’autant qu’en ce moment, il y a deux hommes qui s’entendent plutôt bien : Alexis Sánchez et Mezut Özil ont décidé depuis quelque temps de reconstituer le tandem de L’Arme fatale. Ça paie à la demi-heure de jeu avec une récupération maline du Chilien sur un dégagement moyen du gardien des Canaries. Sitôt le cuir dans les pieds, Alexis lance en diagonale l’Allemand qui avait croisé son appel. Ruddy a beau monter sur le numéro 11 pour rattraper son erreur, il se mange un petit piqué parfaitement dosé. Le plus dur est fait ? Trop facile avec Arsenal. Juste avant la pause, Grabban égalise. Servi dans la surface, l’attaquant de pointe se joue sans trop de mal de Gabriel, dont on se demande comment il a pu un jour valoir 20 millions d’euros, avant d’ajuster Čech sans trembler.
Giroud transparent
Le scénario est donc connu, la seconde période est censée être l’acte où Arsenal s’écroule après avoir tenté de réagir. Pour la réaction vaine, on peut compter sur Cazorla, sanctionné pour une grossière simulation, puis sur Ramsey, qui frappe n’importe comment en angle fermé. Comme la semaine dernière, la tuile peut venir de l’entrant pas du tout au niveau. Après Arteta la semaine dernière sur la pelouse de WBA, Gabriel postule logiquement. Sur un coup franc des locaux, sa tête en arrière à tout pour filer en CSC à 20 minutes de la fin. Mais Petr Čech est vigilant et sort une super parade. La possession est pour Arsenal derrière, mais cela n’inquiète vraiment pas Norwich, qui se regroupe en zone dans sa surface. Bellerín, la nouvelle promesse de Wenger, est volontaire, mais ce n’est pas encore Dani Alves dans la surface adverse. C’est toujours mieux que ses coéquipiers qui balancent dans la surface, en espérant que Giroud les tire d’affaire. Mais le Français se planque, comme s’il se préservait déjà pour l’Euro 2016… Au moins, Arsenal a pris un point.
Par Romain Canuti