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Big flow, ce Ollie !

Par Julien Faure

Entré en jeu en lieu et place du capitaine anglais Harry Kane, Ollie Watkins a délivré tout un peuple pour qualifier l’Angleterre pour sa deuxième finale consécutive à l’Euro. Inattendu pour celui qui n’avait disputé que 22 minutes jusqu’ici en Allemagne, logique pour les fans d’Aston Villa.

Big flow, ce Ollie !

Et soudain, il a surgi hors de la nuit. Alors que l’on se dirigeait vers la prolongation, coutume estivale anglaise en cette année 2024, dans cet étrange Pays-Bas – Angleterre, un homme de 28 ans nommé Ollie Watkins s’est décidé à renvoyer tous les enfants encore debout au dodo. D’un contrôle orienté parfait, suivi d’une frappe pure et superbement croisée qui s’en est allée caresser le petit filet de Bart Vertbruggen, il a inscrit le but de la victoire, de la qualification pour la finale, pour une équipe des Three Lions qui avait laissé ses bonnes intentions de la première période aux vestiaires.

Cette Villa et pas une autre

Avec seulement 22 minutes disputées contre le Danemark dans cet Euro, on ne peut pas dire que l’on avait beaucoup vu Ollie Watkins dans les stades allemands. Difficile donc de l’imaginer en sauveur anglais du soir, encore moins quand il a foulé la pelouse alors qu’il ne restait que 10 petites minutes à jouer et que l’Angleterre n’avait toujours pas tiré en seconde période. Sauf peut-être pour les supporters d’Aston Villa, et pour lui. Invité à s’exprimer sur son exploit à l’issue de la rencontre, il a confié avoir planifié tout ce scénario, du moins, l’avoir déjà imaginé. « Je jure sur ma vie et sur celle de mes enfants que j’ai dit à Cole Palmer : “On va entrer aujourd’hui et tu vas me faire marquer.” » Un talent d’oracle dont il n’a pas forcément eu besoin pour inscrire son quatrième but en 14 sélections, mais qui l’a certainement aidé à rassembler toute la confiance nécessaire pour mettre le paquet dans cette frappe croisée. Une confiance gonflée par une saison réussie et un coach, Unai Emery, qui déclarait en mars dernier que « le meilleur de lui-même est encore à venir ».

Débarqué en 2020 du côté de Villa Park, le natif de Torquay, petite ville côtière du sud de l’Angleterre, ne finit plus d’impressionner sur les pelouses de Premier League. Attiré par une saison à 25 buts en Championship sous les couleurs de Brentford, le club de Birmingham ne s’y est pas trompé en allant le chercher, alors qu’il n’avait toujours pas évolué en première division à 24 ans. Résultats : 14 buts la première année, 11 pour la seconde, 15 l’an dernier et 19 cette saison. Une pelletée de réalisations auxquelles il convient d’associer ses 13 passes décisives en 2023-2024, soit autant que lors de ses trois premières saisons dans l’élite du foot anglais. Hyperfiable, il a disputé 37 rencontres de championnat, toutes comme titulaire, dont 32 dans leur intégralité, et il est l’une des raisons principales de l’excellente saison des Villans, quatrièmes de Premier League. Avec ce but, le deuxième seulement en match à élimination directe à être inscrit dans le temps additionnel dans l’histoire de l’Euro, sa cote ne va pas s’arrêter de monter. Surtout que son concurrent en sélection, lui, marque le pas.

Kane, toujours pas ça

Au sortir d’une première période tout feu tout flamme, on imaginait aisément un Harry Kane encore moribond, mais buteur sur penalty pour sa troisième réalisation du tournoi, devenir le sauveur du Royaume. Il n’en fut rien et sa sortie à la 81e minute est peut-être finalement le meilleur choix de Southgate lors de cette Euro. Certes, il est devenu le meilleur buteur de l’histoire lors des matchs à élimination directe (6 buts), le meilleur Européen même, si l’on cumule Euro et Mondial, mais il a surtout été aux abonnés absents de longues minutes durant. Sa bonne frappe des 30 mètres en début de match laissait pourtant croire à un match référence, puisqu’il égalisait moins de deux minutes plus tard, après avoir lui-même obtenu réparation.

Avec ses trois pauvres ballons touchés dans la surface adverse et ses tout petits 27 ballons touchés (13 passes réussies), il a même échoué dans sa quête répétée de dézoner pour orienter le jeu. Du haut de ses 10 ballons perdus, ses deux duels gagnés sur six tentés et ses deux dribbles ratés, il s’est fait manger. Il faudra nécessairement trouver une solution d’ici quatre jours. Au risque de devenir le deuxième prince Harry à être éloigné de la couronne ? Non, car Gareth Southgate ne devrait pas trancher dans le vif et sortir son capitaine de toujours, mais peut-être qu’il réfléchira un peu plus tôt à faire entrer le nouveau héros national.

L’Angleterre chercherait à s’attirer les services de Pep Guardiola

Par Julien Faure

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