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Et s’ils se payaient eux aussi une franchise…
Le New York City Football Club. Le NYCFC pour aller plus vite. Ou le nom de la 20ème franchise de MLS, qui commencera à caresser le cuir en 2015. Le NYCFC est l'association de deux grands noms du spot : les New York Yankees d'un côté, Manchester City de l'autre. Comme les premiers (le Yankee Stadium est dans le Bronx), le nouveau club jouera dans New York (alors que les New York Red Bulls jouent dans le New Jersey), comme les seconds, ils joueront en bleu layette. Une jolie fusion aussi improbable que pleine de promesses, qui en appelle forcément d'autres...
Les Tottenham Spurs
Du fameux riverwalk de San Antonio aux bords de la Tamise, des environs de Fort Alamo à la City, Texans et Londoniens ont un projet fou. Unis au nom des Spurs, du port d’armes et du ballon rond, orange ou blanc, les basketteurs de San Antonio et les footballeurs de Tottenham n’avaient besoin que d’un prétexte pour avancer main dans la main. Motivés par la naissance de cet étrange partenariat entre Manchester City et les New-York Yankees, Daniel Lévy, président des Spurs UK et Gregg Popovich, entraîneur des Spurs US, décident de collaborer. Emmanuel Adebayor utilisera ses longs bras en NBA tandis que ce génie de Manu Ginobili composera, avec Gareth Bale, le flanc gauche le plus sexy du football mondial. Beaucoup trop perfectionniste pour laisser faire ce tocard de Villas-Boas, Popovich fera les allers et retours nécessaires pour coacher les deux équipes tandis que Tim Duncan expliquera pendant des heures à Hugo Lloris comment se servir de ses mains. Brad Friedel lui, est heureux. Il a enfin une excuse pour rentrer au bled. Et attendre que Lloris se pointe pour utiliser son Smith & Wesson. Le Français menace son emploi. Légitime défense et deuxième amendement.
Les Racing Old Boys
Gonzalo Quesada, ancien rugbyman argentin et futur coach du Stade Français a deux chances dans sa vie : avoir Isabelle Ithurburu à la maison quand il rentre chez lui, et une occasion exceptionnelle de réaliser l’inimaginable. Alors qu’il s’est déjà engagé en faveur du Stade Français, celui qui s’est assis sur le banc du Racing-Métro depuis un peu plus d’un an se voit proposer un challenge totalement fou : faire fusionner le club francilien et les Newell’s Old Boys, le club le plus classe d’Argentine, n’en déplaise aux amoureux de Buenos Aires. Devant la possibilité de réaliser quelque chose d’historique, l’ancien joueur de Narbonne claque la porte à la gueule du Stade Français. C’est le début de la colonisation argentine de l’équipe du 92, qui compte déjà dans ses rangs Juan-Martin Hernandez et Juan-José Imhoff. De leur côté, certains rugbymen sont envoyés à Rosario, pendant le derby face à Rosario Central, histoire que le rival historique comprenne bien comment les choses se passent désormais. La fusion est une réussite. Sinon, comment expliquer la présence de Marcelo Bielsa au stade Yves-du-Manoir.
Le Paris-Dakar
Une équipe de Sénégalais qui se déplacent uniquement en quad pour venir aux matchs. Mohamed Diamé au coeur du jeu, Papiss Cissé avant-centre, El-Hadji Diouf entraineur, Pape Diouf président, Vieira directeur sportif, Youssou N’Dour dans les tribunes, et des remplaçants qui font des tours du terrain à moto pour s’échauffer sous les commentaires de Gérald Holtz. Les matchs se jouent en bordure de périph’, ou sur des terrains ensablés, et évidemment, il y a un mort à chaque déplacement. Assez vite, ce club n’est plus seulement le deuxième grand club que la capitale attendait, mais une vraie terreur pour toute l’Europe du football. Notamment à cause de ses hooligans, redoutés de tous. Et pour cause, ils chantent du Balavoine et se déplacent en hélico.
L’Inter-Milan du spectacle
Diamanti capitaine, Meireles au milieu, Palacio et Cassano en attaque. Un entraîneur différent à chaque match, Zamparini comme président, et des matchs joués devant le Duomo et ses cracheurs de feu. A l’Inter Milan du spectacle, les joueurs ne se battent pas pour gagner, mais pour leur temps de jeu. Plus qu’ailleurs, le vestiaire est déchiré pour des questions d’heures et de paiement au black. Par contre, ils demandent systématiquement, au début de chaque match, chaque entrainement, chaque session vidéo, à quelle heure ça va finir, et se plaignent régulièrement de la bouffe quand ils jouent à l’extérieur. A croire qu’à domicile, ils bouffent du tournedos à chaque repas. Quand ils perdent, ils manifestent, et quand ils gagnent, ils manifestent, mais pour une rallonge. Le bon côté, c’est qu’avec eux, il y a toujours du spectacle.
Les Girondins Warriors
Une équipe qui sent bon les tanins. Unis par leur passion pour le bon vin, les Girondins de Bordeaux et les Golden State Warriors, proches de la Napa Valley, s’unissent pour former une team capable de rivaliser avec le PSG en Ligue 1. Pour cela, les Girondins Warriors parviennent à sortir Alex Ferguson de sa retraite grâce à de solides arguments à 14 degrés. Côté terrain, Cheick Diabaté est envoyé en Californie, où il régale dans la raquette de l’Oracle Arena, en échange de Stephen Curry. Sur coups de pied arrêtés longue distance, l’ancien meneur de NBA nettoie les lucarnes, comme s’il s’agissait de vulgaires paniers. Quant à Marc Planus, il passe désormais ses soirées avec les 118 kilos de Andrew Bogut. Continuellement blessé, le pivot australien profite de la fusion pour challenger le défenseur bordelais fourchette en main. Sans succès.
New York Queens Park Rangers
La folie des grandeurs permanente. L’hiver, on joue au Madison Square Garden, le reste du temps, c’est à Loftus Road que tout se passe. Conscient des lacunes au poste d’arrières, QPR s’inscrit à la draft NHL et prie pour tomber sur un Russe prometteur. En attendant, Brad Richards et Rick Nash sont associés à la pointe de l’attaque avec Taraabt en soutien. La fameuse attaque en triangle. Un partenariat est noué entre New York et Londres. Julio Cesar fait même une pige pour un match des étoiles dans le derby contre les Islanders. Jaromir Jagr, ancienne gloire locale, vient donner des cours de longévité et d’humilité à la demande de Harry Redknapp. Stéphane M’Bia esquive la causerie. Il n’aime ni le froid ni la glace. Par contre, il est très intéressé par le terme « patins ». Ça lui rappelle le collège. Pour mener son monde à la baguette, Redknapp demande à son patron malais de faire venir des lady boys du pays pour motiver ses troupes. Moralité, Loïc Rémy termine meilleur marqueur de la conférence Est et se fait inviter au All-Star Game.
Les Lusitanos Big-Mat Auber
Ils n’ont pas le même département mais le même périph’. Entre les Portugais du 94 et les cyclistes du « neuf cube » , l’union s’est scellée autour de poulets grillés et d’une caisse de Sumol (ananas bien sûr). L’occasion de causer de ses années 90, une époque où les banlieusards rêvaient en grand. Une époque où Helder Esteves empilait du but sur commande et laissait une phalange sur un grillage. Dans le même temps, les « petits gars d’Auber » débarquaient sur le Tour avec une bande de baroudeurs en fin de route (Titi Bourguignon la plus belle tronche du sport français) et quelques gamins débraillés. Cyril Saugrain avait même claqué une étape au Lac de Madine comme on emballe au Métropolis. En furtif. Des projets ? On verra ça plus tard. « Carlos, tu remets un peu de frango assado à Thierry ? »
Les Kaizer Chiefs de Kansas City
Le Lucas Radebe Stadium est construit en plein centre du Kansas. On y joue un jeu léché et spontané. La star du club ? Siphiwe Tshabalala. Le meilleur quarterback de toute l’Afrique du Sud. Entre deux tournées pour leur nouvel album, le club tente une percée au Superbowl, surtout pour la partie musicale. Dans les têtes, on espère retrouver les sommets puisque la dernière couronne date de 1969. Pour mener le jeu, les cahiers de jeu sont simplifiés par des dessins et des mimes. Alex Smith est promu numéro 10 et on lui demande d’allonger le jeu au maximum. Pour lui, on autorise les milieux de terrains à jouer avec les mains. Une première depuis Maradona en 1986. La greffe prend de suite, les Chiefs déboitent tout sur le passage. On parle d’une tornade musicale jamais vue depuis Dance Machine 4 100% Boys. Oui, celui avec les G-Squad.
Par la rédaction de SoFoot.com