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Et si Portugal-France avait eu lieu pendant l’Euro 2020 en 2020
Que se serait-il passé si ce Portugal-France avait eu lieu à sa date initiale ? Qui sait, Dimitri Payet et Éder aurait peut-être été de la partie. Et cela aurait donné un remake fou de la finale de 2016.
Portugal 0-2 France
Buts : Payet (36e) & Fekir (87e) pour les Bleus Expulsion : Éder (89e) pour la Selecção
Il est 20h43 à Budapest, les planètes s’alignent : on joue la 83e minute au stade Ferenc-Puskás, et Éder, ou Éderzito António Macedo Lopes, est entré dans l’arène depuis très exactement douze minutes en lieu et place du décevant João Félix. João Moutinho est toujours là pour le service, mais Laurent Koscielny manque à l’appel, alors l’homme du 10 juillet 2016 – surprise de la liste de Fernando Santos rappelée après un exercice honorable avec le Lokomotiv Moscou et pour services rendus quatre ans plus tôt – se trouve une nouvelle victime. Elle s’appelle Presnel Kimpembe : aux 30 mètres, le défenseur du Paris Saint-Germain est envoyé dans le décor, Raphaël Varane se tourne au moment de la frappe du Portugais… Et le temps s’arrête. Enfin le jeu s’arrête, plus précisément, puisque Björn Kuipers siffle en stoppant l’action (avant même que le ballon n’arrive à destination) après que le drapeau s’est levé pour un hors-jeu de Cristiano Ronaldo 78 secondes plus tôt. L’histoire ne se répètera pas, et la Selecção, qui s’inclinera finalement ce soir (0-2), vient de laisser passer sa chance et saute sans avoir l’occasion de défendre son titre au deuxième tour, avec trois défaites en autant de matchs.
Eu recupero a bola
Plutôt qu’Éder, l’homme de la soirée est lui drapé de bleu, a soufflé ses 33 bougies au printemps et est en mission, deux ans après avoir manqué le sacre russe et quelques jours après avoir emmené son Olympique de Marseille à la place de dauphin du Paris Saint-Germain, avec ses 13 caramels et ses 6 caviars distribués en Ligue 1 : en pleine bourre, Dimitri Payet a compris qu’il était temps de rattraper le temps perdu, et sa réalisation en première période, qui a ouvert la voie aux Bleus, l’a prouvé. En enroulant une roquette pied droit – sur un ballon glissé par N’Golo Kanté -, l’ancien Nantais a martyrisé Anthony Lopes (0-1, 32e) comme il avait martyrisé Ciprian Tătăruşanu au Stade de France. Heureusement qu’il y a eu cette étincelle, car à part ça, avec sa manie de s’essayer au 3-5-2 en ce moment (malgré le bon début du tournoi de son équipe dans un système plus classique), Didier Deschamps a compliqué la tâche des Bleus.
Avec un Steven Nzonzi perdu dans la nasse de l’entrejeu lusitanien et l’inédite association Mbappé-Griezmann devant, les Coqs n’ont pas brillé dans le jeu et ont bien cru se faire surprendre lorsque le milieu de Benfica Pizzi a pris ses responsabilités à la fin du premier quart d’heure – butant sur un bon Hugo Lloris (16e) – ou quand Francisco Trincão s’est offert un rush côté droit avant qu’Aymeric Laporte ne sauve le ballon sur sa ligne (29e). Heureusement pour les Bleus, la suite de la rencontre a été plus calme après l’éclair du petit prince de La Réunion, et c’est en fin de partie – après une deuxième période gérée avec pragmatisme par les Français – que les hostilités ont repris. Entré pour les derniers efforts comme il en avait l’habitude au Mondial russe, Nabil Fekir a éteint la révolte portugaise en croisant, du gauche (0-2, 87e), après une récupération haute d’Eduardo Camavinga, lui aussi sorti du banc. On ne saura jamais si la frappe d’Éder aurait permis au Portugal d’égaliser, avant la pause. Espérons au moins que son expulsion en toute fin de partie, pour une deuxième biscotte à la suite d’une main dans le camp français (89e), aura fait sourire Lolo Koscielny.
Portugal (4-3-3) : A. Lopes – Cancelo, Pepe, R. Dias, R. Guerreiro – Moutinho (S. Oliveira, 80e), Danilo, B. Fernandes – B. Silva, J. Félix (Éder, 72e), C. Ronaldo (c). Sélectionneur : Fernando Santos.
France (3-4-1-2) : Lloris (c) – Varane, Kimpembe, A. Laporte – Pavard, Nzonzi (Matuidi, 90e), N. Kanté (Camavinga, 78e), L. Hernandez – Payet (N. Fekir, 82e) – Mbappé, Griezmann. Sélectionneur : Didier Deschamps.
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SF
Tout ceci est évidemment fictif, hein.