- France
- Ligue 1
- Primes du Stades Rennais
Et si on créait des championnats de France à thèmes ?
Le Stade rennais est un club généreux. L'écurie bretonne a décidé d'offrir 35 000 euros à ses joueurs s'ils remportaient l'officieux « championnat de Bretagne ». Une création inédite qui en appelle forcément d'autres. Panorama des sous-compétitions hexagonales envisageables.
Championnat des équipes au passé glorieux, mais au projet Ligue 2
Prime de victoire : une place en Ligue 1
Metz : 7 ptsLens : 7 pts Reims : 2 pts
Bien qu’englué dans la zone rouge, Metz remporte ce combat d’une courte tête. Solide face aux faibles, heureux d’affronter les anciennes têtes couronnées, le club d’Albert Cartier ne s’en fait pas lorsqu’il s’agit de dépasser ses semblables. Mieux, il remettra sans aucun doute son titre en jeu l’an prochain, en Ligue 2, contre Lens toujours.
Championnat des sciences po
Prime de victoire : une conférence sur la portée de l’arbitrage dans l’évolution des rapports politiques du football français, animée par Frédéric Thiriez
Lyon : 14 ptsParis : 13 ptsBordeaux : 13 ptsToulouse : 13 ptsLille : 13 ptsRennes : 5 pts
Parce qu’une ville se mesure aussi à la fougue de sa jeune élite, le championnat des sciences politiques marque un tournant pour l’avenir d’un club. Dès lors, quoi de plus logique que d’y retrouver l’OL en leader, lui qui, depuis le début de saison, s’appuie sur ses têtes blondes pour surpasser la concurrence. Njie, Lacazette, Ferri et surtout Fekir, soit autant de cerveaux mis au service d’un grand dessein. Et si derrière, ça se bouscule, Lyon reste le maître de conférence.
Championnat du chômage technique pour Franck Provost
Prime de victoire : un soin gratuit dans l’un des salons de la marque, ainsi qu’une gamme de produit d’entretien du crâne
Monaco (représenté par Leonardo Jardim) : 16 ptsCaen (représenté par Patrice Garande) : 5 tpsÉvian (représenté par Pascal Dupraz) : 3 ptsBastia (représenté par Claude Makelele, puis Ghislain Printant) : 1 pt
Leonardo Jardim n’a pas de cheveux blancs à se faire : grâce à son génie capillaire, l’AS Monaco est auréolée sans aucun souci de ce titre honorifique. Une juste récompense pour l’homme, obligé depuis des années de vivre comme un Portugais sans pento, et donc avec la souffrance que cela engendre. À Bastia en revanche, c’est la déception. Un crâne lisse suivi de quelques mèches éparses n’auront pas suffi à impressionner le jury. Encore un complot anti-corse fomenté par la Ligue ?
Championnat des punks à chien
Prime de victoire : Un rat domestique et une boule de cristal
Saint-Étienne : 15 ptsMontpellier : 10 ptsRennes : 9 ptsLille : 8 ptsMetz : 2 pts
Montpellier a bien lutté. Malheureusement, et malgré sa résistance sur la place de la Comédie, la Paillade doit s’incliner face à Saint-Étienne et sa puissance animale à nuque longue. Grosse déception pour Metz, seul représentant de l’Est, qui termine bon dernier et se fait sévèrement doucher.
Prix spécial des punks à York :
Nice : seul participant
Championnat Xavier Gravelaine
Prime : une soirée de commentaires en cabine pour la rencontre Évian/Sochaux en 8es de finale de la Coupe de la Ligue 2016
Monaco : 19 ptsPSG : 16 ptsNantes : 15 ptsMontpellier : 15 ptsMarseille : 12 ptsCaen : 9 ptsGuingamp : 9 pts
Passé partout, marquant nulle part, Xav’ a fait un bout de chemin dans de nombreux clubs de l’élite. Pourtant, au challenge Gravelaine, c’est bien Monaco qui tire son épingle du jeu et devance ses adversaires. Une grande victoire pour un petit prix qui condamne malheureusement l’effectif à une soirée d’ennui, ponctuée par la voix monotone de l’ancienne gloire de D1 et les traductions accentuées d’un homme de terrain unique. Pour le plaisir, et en guise de mise en bouche, voici Daniele Loclero :
Championnat des villes de droite
Prime : Un pull à nouer autour du coup
Marseille : 28 ptsBordeaux : 24 pts Caen : 20 ptsSaint-Étienne : 19 ptsNice : 18 pts Toulouse : 14 ptsReims : 12 ptsÉvian : 10 pts
Qui d’autre que Marseille pour remporter ce titre ? Inamovible, Jean-Claude Gaudin se permet d’écraser les autres pontes de la discipline, à l’instar d’un Alain Juppé peut-être plus concentré sur la course vers l’Élysée. À noter la belle percée de Joël Bruneau, porte-étendard de Caen, qui débarque sur le podium et devance le pourtant très droit Estrosi. Bonnet d’âne en revanche pour Marc Francina, le Savoyard, qui paie sans aucun doute son isolement en montagne au moment de combattre les jeunes loups et les vieux briscards expérimentés.
Par Raphael Gaftarnik