- Anniversaire Jean-Claude Van Damme
Et si le football avait été pensé par Jean-Claude Van Damme…
Par Raphael Gaftarnik
Jean-Claude Van Damme fête aujourd'hui ses cinquante-six ans. Une jolie somme pour un grand homme qui, s'il en avait eu la possibilité, aurait révolutionné le monde de la petite balle ronde. À moins qu'elle soit carrée parce que compressée par nos univers latents. Tu comprends ?
Les entraîneurs ne diraient plus « Mettez de l’impact » , mais « Mettez du double impact » .
Robbie Fowler serait septuple Ballon d’or.
D’ailleurs, l’écarteur de narines de Nenê serait un accessoire indispensable à toute entrée sur le terrain.
Pablo Escobar aurait été sponsor officiel de tous les clubs du monde : « Bola o plomo » .
Yohan Mollo aurait la même aura que Maradona et Cruyff.
Olivier Rouiller aurait eu une vie plus douce : « On est tous homos. Je vais expliquer pourquoi. On est tous homos. Y a le homosexuel, et y a le homo, y a le homo parce que on s’adore. Moi, je me regarde toujours dans la glace, pourquoi ? Pour avoir un beau corps. OK ? Alors on m’a donné un corps, et j’essaye de le respecter le mieux que je peux. Alors j’aime mon corps ; est-ce que je suis un homo ? »
Claude Makelele aussi : « Me montrer nu de dos ne me pose pas de problème mais, de face, c’est une autre histoire, je ne voudrais pas perdre tous mes fans. »
Tony Vairelles serait encore à la mode.
Deux cartons jaunes n’équivaudraient plus à une expulsion. En revanche, un carton et un carton magenta conduiraient à une sortie définitive du terrain. Fucking makes sense. Le tableau d’affichage n’excéderait jamais 1-1. Et pour cause : « Je crois en Dieu……. un plus un égal un. » Imparable. JCVD ridiculiserait les punchlines de Zlatan Ibrahimović : « Mon modèle, c’est moi-même ! Je suis mon meilleur modèle parce que je connais mes erreurs, mes qualités, mes victoires et mes défaites. Si je passe mon temps à prendre un autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ? » L’infirmerie d’Arsenal serait vide, Abou Diaby sur pied, et Yoann Gourcuff le meilleur joueur du monde : « Il y a la douleur physique (primaire) et la douleur mentale (qu’on se rappelle, les souvenirs de la vie) et puis il y a lespiritqui lui n’a aucune douleur puisque… the final conclusion of spirit is perfection ! » Chaque sortie de but donnerait lieu à un penalty pour l’équipe adverse. Bah quoi ? Dix-huit pauses boisson seraient imposées pendant les matchs. Parce qu’il faut profiter de l’eau, dans vingt, trente ans, il n’y en aura plus. On ne dirait plus être hors jeu, mais être aware. Parce qu’être devant les autres, c’est être conscient de sa force interne. Anticipation et sens du jeu seraient des maîtres mots : « Si tu téléphones à une voyante et qu’elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche. » Le championnat le plus médiatisé serait la Serie B. Tout joueur subissant une faute aurait l’occasion d’envoyer un high kick à la tête du coupable. Du coup, Thiago Motta aurait fait carrière dans le curling. Geoffrey Jourdren serait chargé des discours de motivation d’avant-match : « Il faut que tu crois encore plus ce que tu crois, et quand tu commences à croire ce que tu crois, y a personne au monde qui peut te bouger ! » Les grands matchs seraient précédés d’interviews introspectives en noir et blanc. L’arbitre ne sifflerait plus faute, mais crierait « Ayuken ! » pour arrêter le jeu. Aziz du Loft aurait eu la même carrière que Lionel Messi.
La durée des matchs serait des plus aléatoires : « Parce qu’on a créé une réalité et dans notre réalité, on a inventé le temps : les 24 heures, les 365 jours par an. Ce qui est bien ! Comme ça, on sait que quand je traverse le living-room et que je marche de ma cheminée à ma fenêtre, ça prend dix secondes, mais pour l’oiseau, ça prend une seconde et pour l’oxygène zéro seconde ! »
Chuck Norris serait président de la FIFA. Et croyez-le, il n’y aurait pas de corruption.
Kim Kardashian pourrait crever un ballon de football : « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois… »
On ne dirait plus Coupe du monde, mais le Grand Tournoi.
Le champion aurait été le 10e au classement. Parce que « si tu considères que l’attraction universelle tend à faire que le people va vers le haut ou le bas en y étant poussé, c’est qu’en réalité, celui qui résiste le plus à ces forces naturelles a tout compris au monde, à la façon d’être in the middle. Et finalement, c’est ça qui fait que les atomes s’accrochent. » D’accord, celle-ci n’est pas de lui.
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Deux cartons jaunes n’équivaudraient plus à une expulsion. En revanche, un carton et un carton magenta conduiraient à une sortie définitive du terrain. Fucking makes sense. Le tableau d’affichage n’excéderait jamais 1-1. Et pour cause : « Je crois en Dieu……. un plus un égal un. » Imparable. JCVD ridiculiserait les punchlines de Zlatan Ibrahimović : « Mon modèle, c’est moi-même ! Je suis mon meilleur modèle parce que je connais mes erreurs, mes qualités, mes victoires et mes défaites. Si je passe mon temps à prendre un autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ? » L’infirmerie d’Arsenal serait vide, Abou Diaby sur pied, et Yoann Gourcuff le meilleur joueur du monde : « Il y a la douleur physique (primaire) et la douleur mentale (qu’on se rappelle, les souvenirs de la vie) et puis il y a lespiritqui lui n’a aucune douleur puisque… the final conclusion of spirit is perfection ! » Chaque sortie de but donnerait lieu à un penalty pour l’équipe adverse. Bah quoi ? Dix-huit pauses boisson seraient imposées pendant les matchs. Parce qu’il faut profiter de l’eau, dans vingt, trente ans, il n’y en aura plus. On ne dirait plus être hors jeu, mais être aware. Parce qu’être devant les autres, c’est être conscient de sa force interne. Anticipation et sens du jeu seraient des maîtres mots : « Si tu téléphones à une voyante et qu’elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche. » Le championnat le plus médiatisé serait la Serie B. Tout joueur subissant une faute aurait l’occasion d’envoyer un high kick à la tête du coupable. Du coup, Thiago Motta aurait fait carrière dans le curling. Geoffrey Jourdren serait chargé des discours de motivation d’avant-match : « Il faut que tu crois encore plus ce que tu crois, et quand tu commences à croire ce que tu crois, y a personne au monde qui peut te bouger ! » Les grands matchs seraient précédés d’interviews introspectives en noir et blanc. L’arbitre ne sifflerait plus faute, mais crierait « Ayuken ! » pour arrêter le jeu. Aziz du Loft aurait eu la même carrière que Lionel Messi.
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