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Et si Hongrie-France avait eu lieu pendant l’Euro 2020 en 2020
Que se serait-il passé si ce Hongrie-France avait eu lieu à sa date initiale ? Certainement quelque chose de ce style : chahutée par la Hongrie qui évoluait ce samedi à domicile, une équipe de France remaniée et menée par Moussa Dembélé s'est imposée dans la douleur...
Hongrie 1-2 France
Buts : Dzsudzsák (63e) pour les Mágikus Magyarok // M. Dembélé (24e) & Griezmann (90e) pour les Bleus
On espère que Loïc Nego a apprécié le spectacle, lui qui passe l’été dans son canapé malgré sa naturalisation hongroise l’an passé et ses appels du pied au sélectionneur Marco Rossi. L’actuel soldat du MOL Fehérvár, vainqueur de l’Euro U19 avec les Bleuets d’Antoine Griezmann en 2010, aurait pu être sur le terrain ce 20 juin, d’un côté comme de l’autre, mais le sort – et coach Rossi – en ont décidé autrement. C’est donc à la télévision que le joueur formé au FC Nantes a pu admirer son ancien coéquipier Grizou offrir aux Bleus – remaniés avant le choc face au Portugal – la victoire au bout du suspense, et la première place du groupe F à l’issue de ce deuxième match de poules, quatre jours après le nul face à l’Allemagne.
Didier Deschamps avait surpris et pris des risques en balançant une composition expérimentale avec des interrogations à chaque ligne et des novices – à ce niveau – un peu partout. Et cela n’a pas empêché l’équipe de France de réaliser un premier acte de costaud même si les 45 premières minutes ont été fermées, avec notamment un excellent Benjamin Mendy neutralisant totalement Attila Fiola. C’est d’ailleurs Mendy, sur un débordement, qui a débloqué la situation en déposant une galette pour Moussa Dembélé (0-1, 24e). Surprise de la liste et auteur de son premier but chez les A après sa bonne performance en amical contre la Bulgarie le 9 juin, le Lyonnais confirme sa forme après un sprint final de fou furieux en Ligue 1 (12 pions entre la 24e et la 38e journée).
Aymeric Laporte, mauvaise pioche
Mais alors que la Hongrie poussait sous l’impulsion de la bombe Dominik Szoboszlai, l’égalisation est venue du vétéran et capitaine Balázs Dzsudzsák, lui qui évolue en ce moment à Al-Aïn (Émirats arabes unis) et vit certainement ses dernières heures en sélection du haut de ses 33 ans et 113 capes. Deschamps regrettera peut-être d’avoir finalement fait confiance à Aymeric Laporte – à peine remis d’un gros bobo au genou – pour cet Euro, puisque c’est le Mancunien qui a laissé Dzsudzsák seul au second poteau juste après l’heure de jeu, sous les yeux d’un Kurt Zouma et d’un Hugo Lloris médusés pour l’explosion d’une Puskás Aréna pourtant à seulement 5% de sa capacité (1-1, 63e).
Contre toute attente, c’est avec l’entrée de Mattéo Guendouzi, autre outsider de la liste de DD, que le jeu des Bleus s’est décrispé. Et après trois fulgurances de Kingsley Coman conclues par des centres au mauvais endroit, c’est finalement sur un festival improbable de Blaise Matuidi – lequel dispute certainement son dernier tournoi international – dans le camp des Mágikus Magyarok qu’Antoine Griezmann a délivré les Tricolores (1-2, 90e), comme quatre ans plus tôt contre l’Albanie. Avant de célébrer en reproduisant une cinématique de Cyberpunk 2077, jeu très attendu de la fin d’année avec lequel Grizi est en partenariat pendant l’Euro. Espérons que la campagne bleue ne terminera pas en accident industriel…
Hongrie (3-5-2) : Gulácsi – Szalai, Á. Lang, Baráth – Fiola, Nagy, Szoboszlai, Sigér (Pátkai, 61e), Dzsudzsák (c) (Holender, 65e) – Szalai, Nikolićs. Sélectionneur : Marco Rossi.
France (4-2-3-1) : Lloris (c) – Dubois, A. Laporte, Zouma, B. Mendy – N. Kanté, P. Pogba (Guendouzi, 67e) – Coman, Griezmann, Matuidi – M. Dembélé. Sélectionneur : Didier Deschamps.
Rendez-vous le 23 juin pour découvrir un nouveau match reconditionné par Back Market.
SF
Tout ceci est évidemment fictif, hein.