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Et si France-Suisse avait eu lieu pendant l’Euro 2020 en 2020
Que se serait-il passé si ce France-Suisse avait eu lieu à sa date initiale ? Certainement quelque chose de ce style : rejoints en première période par un but du vétéran Stephan Lichtsteiner, les Bleus ont tout de suite appuyé sur l'accélérateur pour ne pas laisser de place au doute et se hisser en quarts (3-1).
France 3-1 Suisse
Buts : F. Mendy (18e), Pogba (36e) & Benito (C.S.C., 59e) pour la France // Lichtsteiner (33e) pour la Suisse
À chaque fois que l’équipe de France tombe face à sa voisine helvète, l’attention se braque toujours sur un homme qui représente généralement la principale menace côté rouge et blanc bien qu’il n’ait jamais marqué contre les Tricolores. Mais pour cet Euro, la Suisse est orpheline : Xherdan Shaqiri n’est pas là, cloué par une vilaine blessure au mollet que le petit format d’origine kosovare traîne depuis janvier et qui lui a fait manquer une bonne partie de la saison en Premier League. Résultat : comme en 2014 (5-2), comme en 2016 (0-0), la Nati n’a pas posé beaucoup de problèmes aux Bleus, qui ont douté quelques minutes en première période, mais passent les huitièmes (3-1) et filent au tour suivant où ils affronteront la Croatie, tombeuse de l’Espagne (4-0).
Ces deux sélections se connaissent sur le bout des doigts, alors au coup d’envoi, il n’y a pas de round d’observation, à l’image du streaker suisse descendu sur le pré dès la troisième minute armé d’un drapeau blanc pour transmettre un message d’unité : « La guerre, c’est mal. » Côté football, les coqs montrent rapidement leur crête en s’installant dans le camp adverse. Et après une frappe en tribune de Benjamin Pavard (9e), c’est Ferland Mendy qui débloque la situation sur une montée dont il a le secret, suivie d’une fusée du pied droit, s’il vous plaît (1-0, 13e) : pas mal, pour un premier pion en sélection. Ce n’est qu’à la demi-heure de jeu que les coéquipiers du délicieux Ricardo Rodríguez se rebellent ; et en l’absence de Shaqiri, Granit Xhaka prend les choses en main en adressant un service parfait au légendaire Stephan Lichtsteiner (36 ans), lequel égalise proprement (1-1, 33e) pour les dernière foulées de sa carrière professionnelle (après une dernière pige à Augsbourg).
Benito boit la marée
Les Suisses n’ont que quelques minutes pour fanfaronner, puisque dans la foulée, Paul Pogba déploie ses grands compas et envoie une frappasse qui fait filoche (2-1, 36e), pour récompenser une nouvelle partition de patron sous le maillot national. De quoi partir aux vestiaires serein pour les ouailles de Didier Deschamps, même si le tournant de la rencontre intervient ensuite à la 53e minute, les Helvètes retrouvant des forces contre toute attente : Clément Lenglet attrape le maillot d’un Breel Embolo qui file au but, la liquette du Suisse se déchire et glisse des doigts du défenseur, faisant s’écrouler l’attaquant de Gladbach dans la surface. Verdict à la VAR ? L’Argentin Fernando Rapallini distribue un carton rouge à Puma, mais n’accorde aucun penalty pour la Nati.
Du pain béni pour les Bleus, qui soufflent et enfoncent le clou grâce à un but gag à la suite d’une tentative involontaire de N’Golo Kanté – qui voulait centrer, humble comme il est – déviée dans ses propres filets par le pauvre Bordelais Loris Benito (3-1, 59e). L’affaire réglée à l’heure de jeu, les champions du monde gèrent ensuite pépère, mettant fin au spectacle, Hugo Lloris s’offrant tout de même quelques jongles dans sa surface, pour le plaisir. La fin de partie aurait pu être plus excitante, si seulement l’homme en noir n’avait pas sifflé trois fois juste avant un magnifique enroulé de Moussa Sissoko, en annihilant ainsi le quatrième pion des Bleus. Devant sa télé, Karim Benzema appréciera.
France (4-2-3-1) : Lloris (c) – Pavard, Varane, Lenglet, F. Mendy – Pogba (Camavinga, 90e+1), Kanté (M. Sissoko, 74e) – Coman (N. Fekir, 86e), Griezmann, Mbappé – Giroud. Sélectionneur : Didier Deschamps.
Suisse (3-4-3) : Sommer – Elvedi, Akanji, R. Rodríguez – Lichtsteiner (c), D. Sow (Zakaria, 67e), G. Xhaka, Benito – Embolo (Steffen, 78e), Seferović, R. Vargas (Zuber, 65e). Sélectionneur : Vladimir Petković.
SF
Tout ceci est évidemment fictif, hein.