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Et si France-Allemagne avait eu lieu pendant l’Euro 2020 en 2020 ?
Que se serait-il passé si ce France-Allemagne avait eu lieu à sa date initiale ? Certainement quelque chose de ce style : un match équilibré dans lequel Timo Werner n'aurait pas marqué.
France 1-1 Allemagne
Buts : Mbappé (88e) pour les Bleus // Brandt (4e) pour l’Allemagne
Deux ans après, les voilà de nouveau face à face. À la suite de leur entrevue sans le moindre but à Munich, en 2018, dans le cadre de la Ligue des nations, Français et Allemands remettaient le couvert ce 15 juin 2020 pour leur entrée dans la compétition. Verdict ? Une rencontre plutôt fermée, ennuyeuse même, sauvée par le talent de Kylian Mbappé qui a répondu à l’ouverture du score précoce de Julian Brandt à la suite d’une bévue de Raphaël Varane. Ouf, l’essentiel est sauf.
Ça m’Werner
Timo Werner a les tympans qui sifflent et Dua Lipa et son tube « Levitating » n’y sont pour rien. Non, le responsable ce jour-là, qui lui gueule dessus comme un chiffonnier dans une Allianz Arena dénuée d’âme, c’est son sélectionneur Joachim Löw. Il faut dire que l’homme qui aime se sentir les doigts en a gros sur la patate, et pour cause : ce caviar délivré par Brandt, le futur attaquant de Chelsea aurait dû le mettre au fond. À dix minutes de la pause, ce mouvement de la Nationalmannschaft était somptueux : redoublement de passes, inspiration géniale de Toni Kroos pour trouver Brandt dans le dos de l’arrière-garde française et puis Werner…
Werner, lui, n’avait plus qu’à la pousser au fond après avoir éliminé Hugo Lloris. Et non pas taper dans le gazon et déconstruire un but tout fait. Non, ce qu’attendait Löw, c’était une efficacité clinique comme pour Brandt sur l’ouverture du score : à savoir, un ballon chipé dans les pieds de l’empoté Varane et bonifié d’un plat du pied (sécurité) pour mettre l’Allemagne en tête (1-0, 4e). Mais le bomber du RB Leipzig n’a pas été en mesure d’en faire de même, et surtout de faire oublier le non-convoqué Thomas Müller qui ne l’aurait pas ratée, celle-là.
Mbappé, le sauveur
Même du bord de la pelouse parfaitement tondue de l’enceinte munichoise, le cri de colère de Didier Deschamps a été entendu à la pause. Celui d’un technicien déçu de la première période insipide de son équipe, déçu par le manque d’inventivité d’Antoine Griezmann qui affiche le même visage triste qu’au Barça, déçu d’un groupe qui ne répond plus. Mais la seconde période va rapidement redonner des couleurs au natif de Bayonne : ses Bleus sont vaillants, libérés et portés par un Olivier Giroud toujours en feu.
Auteur de trois pions lors des quatre derniers matchs officiels des Bleus fin 2019, l’ancien goleador de Grenoble ne sera cette fois pas buteur, mais bien passeur décisif pour Mbappé dans les derniers instants de la rencontre. Un peu malgré lui, mais quand même. Car en reprenant parfaitement un centre millimétré de Benjamin Pavard, sa tentative détournée du bout des gants par Manuel Neuer sur le montant profite au golden boy de Bondy qui traînait par là (1-1, 88e) et qui permet aux Bleus de faire honneur à leur statut de champion du monde. Place à la Hongrie, maintenant.
Allemagne (4-2-3-1) : Neuer – Halstenberg, Can, Sule, Klostermann – Kimmich, Kroos – Reus, Brandt, Gnabry – Werner. Sélectionneur : Joachim Löw.
France (4-2-3-1) : Lloris – Dubois, Varane, Kimpembe, F. Mendy – Pogba, Kanté – Mbappé, Griezmann, Coman – Giroud. Sélectionneur : Didier Deschamps.
Rendez-vous le 19 juin pour découvrir un nouveau match reconditionné par Back Market.
SF