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Et Paris explosa

Par Andrea Chazy
Et Paris explosa

Démembré par le LOSC (5-1) en clôture de la 32e journée de Ligue 1, le PSG a subi dimanche soir son plus gros revers de l’ère QSI en Ligue 1. Inexcusable, encore une fois.

Cela faisait presque vingt ans. Vingt ans que le Paris Saint-Germain n’avait pas encaissé cinq buts lors d’un match de Ligue 1. Pour retrouver trace d’une telle déroute, il fallait remonter à un déplacement à Sedan, dans l’enfer du stade Louis-Dugauguez. C’était le 2 décembre 2000, au cours d’une soirée où Pius N’Diéfi avait rendu fou Eric Rabésandratana, Lionel Letizi ou encore Pierre Ducrocq, et surtout coulé à presque lui tout seul le club de la capitale avec un triplé. Ce soir, au stade Pierre-Mauroy, c’est Nicolas Pépé, auteur d’un but, de deux passes décisives et d’une expulsion provoquée, qui a récupéré la tunique encore chaude laissée par N’Diefi pour saigner un PSG fébrile au possible. Sauf que contrairement à la saison 2000-2001, où le PSG avait terminé neuvième, ce Paris du soir, lui, pouvait célébrer son huitième titre de champion de France. Rien à voir, vraiment.

L’attitude, mais pas que

Perdre à Lille n’a effectivement rien de honteux. Mais perdre à Lille de cette manière, lorsqu’on est un club qui ambitionne d’arriver régulièrement dans le dernier carré de la Ligue des champions chaque année, ce n’est pas vraiment acceptable. Au micro de Canal + après la rencontre, Kylian Mbappé ne disait d’ailleurs pas autre chose : « C’est un match qui allait d’un camp à l’autre. À un moment, on maîtrisait, à d’autres non. On était dans l’esprit. Après, le problème… Quand vous perdez, vous pouvez perdre et on va être champion, mais il faut perdre avec la manière, pas manquer de personnalité comme ça et en prendre 3, 4, 5.. C’est ce qui n’est pas normal. Perdre, ça arrive et ils ont une bonne équipe, devant un beau public et dans un beau stade, donc félicitations à eux, mais c’est nous. On doit jouer avec plus de personnalité et c’est un de nos défauts. Il va falloir vite corriger ça. » Des phrases, des mots qui résonnent alors que le PSG a encore un dernier (petit) effort pour choper l’Hexagoal et une finale de Coupe de France qui s’annonce disputée face à Rennes dans moins de deux semaines. Le problème est maintenant de savoir dans quelle forme le PSG va se présenter pour ces derniers matchs à enjeux de la saison.

Tout à revoir

Ce dimanche soir face au LOSC, Paris a vécu une soirée galère du début à la fin. En perdant rapidement Thiago Silva sur blessure, puis Thomas Meunier. Des absences qui s’ajoutent à une longue série que Thomas Tuchel s’évertuait encore à énumérer après la rencontre : « On a joué avec Diaby qui a fait deux entraînements, avec Kehrer qui est malade. On est encore quinze (sur la feuille) pour la dixième fois de la saison. Ce n’est pas possible ! Tout le monde pense que c’est normal que Bernat joue au milieu parce qu’on gagne. Ce n’est pas normal ! C’est trop ! » Si, tactiquement, Thomas Tuchel s’est sûrement trompé face aux Dogues, il est en revanche impossible de ne pas tendre l’oreille à une série d’arguments qu’il répète depuis le début de la saison, ou presque. Comment une équipe comme Paris peut-elle se retrouver dans cet état, en plein mois d’avril, au cœur d’une période où elle doit normalement se sublimer ?

Peut-être finalement que l’humiliation subie face à Manchester United il y a un mois était un mal pour un bien. Car affronter le Barça, Liverpool ou la Juventus avec trois arrières droits titulaires, Juan Bernat pas loin de jouer numéro 10 ou encore trois remplaçants valides, aurait fait tache. Fort heureusement loin de cette problématique, Tuchel doit désormais s’atteler à finir la saison avec ce qu’il a sous la main : « On joue sans Neymar, Edi (Cavani), Di María. Je dois protéger mes joueurs. Honnêtement, je ne sais pas qui peut venir jouer à Nantes. Verratti est suspendu, Thiago Silva et Meunier blessés. Nous serons peut-être treize ou quatorze… On manque de joueurs. Il manque Rabiot, Lassana Diarra. Tout le monde accepte ça parce qu’on gagne. » Avec un tel revers face à une rayonnante équipe lilloise, ce ne sont pas seulement les onze Parisiens et leur entraîneur qui ont pris une violente torgnole en pleine poire, mais bien le PSG, la fameuse institution, à tous les étages. Et ce n’est pas la première fois.

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Par Andrea Chazy

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