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Espagne-PSG, l’abécédaire

par Mathieu Faure
Espagne-PSG, l’abécédaire

Avant de se rendre à Valence pour y disputer son premier match de C1 à élimination directe depuis 1995, le Paris SG sait qu'une histoire particulière le rattache à l'Espagne. Un lien unique. Indélébile.

A comme Arteta

Mikel Arteta débarque directement de la Masia au début des années 2000. Personne ne le connaît sauf Luis Fernandez. En moins de deux ans, le milieu de terrain devient incontournable au sein de l’équipe parisienne. Contrôle-passe. La base. Sans aucun doute la meilleure affaire de la carrière du technicien à sucettes. Il y avait un peu de Barça dans les Adidas du boutonneux.

B comme Barça

Thiago Motta, Maxwell et Zlatan Ibrahimovic aujourd’hui. Richard Dutruel, Mikel Arteta, Frédéric Déhu, Ronaldinho, Ludovic Giuly et un peu du cœur de Lilian Thuram dans le passé. Entre le Paris SG et le FC Barcelone, il a toujours existé des vols plus ou moins directs.

C comme Cruyff

Oui, au milieu des années 70, le plus grand joueur néerlandais de l’histoire était à deux coups de Bic de rejoindre le PSG. Le président de l’époque – Daniel Hechter – sort son chéquier pour enrôler le génie batave, qui aurait donné son accord au président du PSG avant de se rétracter à cause du Barça. Enfin, c’est ce qu’affirme la légende. Histoire de faire passer la pilule, Daniel Hechter s’offre le joueur pour les deux matches du tournoi de Paris de 1975 (une victoire et une défaite) grâce à un prêt du club blaugrana. On le voit poser fièrement avec l’emblématique capitaine Jean-Claude Dogliani.

D comme De Lucas

Enrique De Lucas. Recrue en bois venue de l’Espanyol de l’ère Luis Fernandez. Il était bel homme mais pas terrible sur le pré. Ses cinq matches joués en 2001 n’ont laissé aucun souvenir dans les mémoires collectives.

E comme Euro PSG

Dans l’histoire du PSG, les VHS Euro PSG auront joué un rôle considérable à une époque où internet n’existait pas. Et force est de constater que les millésimes 92-93 et 94-95 sont de loin les plus séduisants. Forcément.

F comme foutre

Antoine Kombouaré en a mis partout le 17 mars 1993. En catapultant un coup franc de Valdo dans le petit filet de Buyo, le défenseur central élimine le Real Madrid de Butragueno lors d’un match épique au Parc des Princes. Le Real en prend quatre dans la gueule et sort de la Coupe UEFA par la petite porte. C’est le premier exploit continental du club parisien. « Casque d’or » entre dans la légende.

G comme Guérin

« Il est né là, juste derrière la tribune Boulogne. » Larqué-Rolland, un soir de mars 1995. Quand Vincent « pas de dégaine » Guérin s’était fait plaisir en crucifiant la Dream Team de Johan Cruyff en quart de finale de Ligue des Champions (2-1).

H comme Hristo

1992, le Bulgare et le club parisien s’étaient entendus pour un mariage. Le gaucher devait débarquer dans la capitale. Tout était prêt. Sauf le Barça qui, furieux, parvient à faire changer d’avis son attaquant. Le PSG, via Canal Plus, ferme sa gueule, préférant se concentrer sur la négociation des droits télés de la Liga. Le Parc des Princes n’a rien oublié de cette quenelle puisqu’une belle banderole sera de la soirée lors du retour du Ballon d’Or 1992 dans la capitale en 1995 : « Hristo de Puta ». Poésie.

I comme Inoubliable

Avant son quart de finale retour de Ligue des Champions contre le FC Barcelone, le club reçoit plus de 200 000 demandes de billets pour le match. On n’a jamais connu une telle folie depuis.

J comme Jerez de la Frontera

Jerez est le lieu de séjour idyllique des stages de préparation du PSG mis en place par Luis Fernandez. Merveilleuse cité andalouse, Jerez a même vu Christian et Mickaël Madar être associés lors d’un entraînement. Collector. Le Qatar peut aller se coucher.

K comme Korneev

Le Russe reste le bourreau de Bernard Lama lors du match aller de la double confrontation contre le Barça en 1995. Inconnu au bataillon, l’ailier s’amuse du portier en jogging sur l’ouverture du score catalane. Un but qui aura longtemps traumatisé le dernier rempart du PSG. Jusqu’à l’égalisation de George Weah… qui traverse tout le terrain pour tomber dans les bras de son pote Bernard.

L comme Luis Fernandez

Personne n’aime plus le PSG que Luis Fernandez. Joueur, entraîneur, chineur, danseur, braqueur, vainqueur, sucetteur, Luis et le PSG, c’est quelque chose. Il ne faut pas oublier qu’au fond de lui, l’actuel présentateur vedette de RMC est un Espagnol. Né à Tarifa et fils d’immigrés espagnols, le petit bonhomme aura connu le succès au PSG et en Espagne (Bilbao et Espanyol). Ses deux maisons.

M comme Mauricio Pochettino

« Je porte le numéro 14. Comme Johan Cruyff. » Mauricio Pochettino à son arrivée au PSG. Comment ne pas aimer celui qui a fait l’essentiel de sa carrière à l’Espanyol avec la classe d’un James Bond.

N comme N’Gotty

Nounours a été le roi de la finale de la Coupe des Coupes 1996. Un an plus tard, c’est lui qui commet la faute sur Ronaldo en finale de C2 contre le FC Barcelone. Dans la foulée, le Brésilien transforme le penalty. Le seul but du match. Misère.

O comme original

Le Real Madrid est le premier club espagnol à s’être frotté au Paris SG. C’était en 1993. Avec la folie que l’on sait.

P comme Pandiani

Et 1, et 2, et 3 buts dans la face de Lionel Letizi. L’Uruguayen résume à lui seul le cauchemar du Riazor. Ou comment le PSG perd un match en ayant mené 3-0. C’était face au Deportivo La Corogne.

Q comme quart de finale

Le Real Madrid deux fois (1993, 1994), le Barça une fois (1995). Par trois fois, le PSG s’est qualifié pour le dernier carré d’une compétition européenne en s’offrant un club espagnol à chaque fois. Et pas des pitres.

R comme Remplacements

56e minute de La Corogne – PSG, alors que les Parisiens mènent 3-0, Luis Fernandez décide de sortir Mikel Arteta pour Peter Luccin. Deux minutes plus tard, Pandiani plante une banderille. Dans la foulée, Tristan en met une aussi. A 3-2, Coach Luis sort Ali Benarbia (un autre mec capable de tenir le ballon) afin d’injecter la classe d’Éric Rabésandratana. A la 74e, les Parisiens mènent encore 3-2 et Luis décide de rappeler Okocha sur le banc pour permettre à Yanovski de prendre l’air. Pandiani égalise deux minutes plus tard avant d’achever la bête blessée peu de temps après… Coaching de génie.

S comme Seat

La marque espagnole ornera le maillot francilien lors de la plus belle saison du club : 1994-1995.

T comme Tonton

Le surnom de Cristobal dans les travées du Parc des Princes durant son CDD de deux ans. Un défenseur à l’ancienne venu de l’Espanyol. Il a eu l’immense honneur de jouer contre Luis Fernandez avec l’équipe d’Espagne avant d’être sous ses ordres au PSG. La chance.

U comme la Une de L’Équipe

« Le bonheur total » après PSG-Real de 1993 ou « Grandiose » après la victoire contre le FC Barcelone de 1995.

V comme Valladolid

C’est dans cette taule obscure que le PSG ira chercher l’un de ses plus gros coups en matière de mercato : Gabriel Heinze. Quand l’Argentin arrive, il n’est rien si ce n’est des blagues sur le ketchup. Quand il quitte le PSG pour Manchester United, Heinze est international argentin et un défenseur tout en grinta et cheveux mouillés.

W comme Weah

Printemps 1994, le PSG d’Artur Jorge se rend à Bernabeu. 39e minute, débordement de David Ginola, centre en retrait et George Weah claque un but. Victoire 1-0. En 39 ans d’histoire européenne, le Real n’avait perdu que sept fois à domicile à l’époque. Et jamais contre un club français.

X comme l’age de Bartholomew Ogbeche

Officiellement né en 1984, le Nigérian formé au PSG a fréquenté l’Espagne pendant trois ans (Cadix, Alavès et Valladolid). A part le Carbone 14, personne ne connait vraiment l’âge de Batho.

Y comme Younousse Sankharé
2007, le PSG de Paul Le Guen danse sur le dos du FC Valence lors de l’Emirates Cup (3-0). Au milieu des jeunes loups, Younousse Sankharé sort un trick de FIFA Street pour casser les reins de la défense espagnole.

Z comme Zlatan et Zoumana

Guichets fermés contre le Barça pour un vulgaire match amical durant lequel même Zoumana Camara a marqué. Le dernier Paris SG – Barça, organisé au cœur de l’été pour promouvoir l’arrivée du Z dans la capitale, a définitivement scellé l’histoire d’amour entre l’Epsagne et Paname.

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