- Angleterre – Équipe-type
Équipe-type des flops de Premier League
L'année 2012 ne restera pas positivement dans leurs mémoires. De la frustration, de la blessure et plus encore. Voici l'équipe-type des flops de l'exercice anglais.
Márton Fülöp
Comment se griller en un seul match… On appelle ça une Robert Green. Déjà réserviste improbable à City en 2010, il s’essaye dans les buts de West Brom, une fois, contre Arsenal, en clôture. Trois grossières bourdes, trois buts. Et le gardien hongrois ne portait même pas de jogging en coton à la Gábor Király pour sauver les apparences. Inutile.
Défenseurs
Terry Connor
C’est toujours facile de taper sur le dernier, mais ça manquait un peu de chiffres. Comme ceux de Paris, le pompier Connor n’a plus la cote. 4 petits points en 13 matches, aucune victoire, une défense qui prend l’eau (33 buts encaissés sous son règne), plus mauvaise défense de l’exercice 2012 et une relégation. On cherche toujours le choc psychologique.
Alex McLeish
Il a réussi à saloper les deux équipes de Birmingham : celle de City hier, celle de Villa aujourd’hui, par un jeu encore plus ennuyeux que l’opus précédent. Un exploit.
Park-Chu Young
Il a juste gagné le droit de repousser son service militaire. Mais il reste derrière Chamakh dans la hiérarchie. C’est dur à encaisser, mais faut maintenant assumer un choix fait dans une chambre d’hôtel.
Dirk Kuyt
Ses courses de dératé ont manqué, ses titularisations aussi. Sinok n’a pas pesé dans la saison des Reds. Il est où, le mec qui avait sauté de son chalutier à 16 ans, nagé six heures à contre-courant, pour récupérer une ligne de pêche quasi-perdue ? Dirty missing.
Milieux
Dimitar Berbatov
Ça ne l’empêche pas d’avoir toujours une certaine classe assis sur le banc, mais sa nonchalance n’a, cette fois-ci, pas ébloui la saison anglaise, ni l’œil de Ferguson qui préféra donner sa chance au jeune Welbeck. À coup sûr dans les colonnes mercato et PSG, cet été. Sir Alex s’est quelque peu protégé en allongeant un an de contrat supplémentaire à Dimitar.
Une salle de bain
Tout le monde ne savait peut-être pas qu’une salle de bain n’était pas l’endroit idéal pour tirer des feux d’artifice. Les sceptiques savent désormais. Balotelli et ses potes, qu’on espère plus bêtes que nous, en ont cramé la maison. Qu’ils pensent claque-doigts, la prochaine fois !
Par Ronan Boscher