En direct : Saint-Étienne – Lyon (Le Live des Gones)

Bon bah voilà. On arrive enfin au terme de ce derby historique après 3h45. L’OL a donc décidé d’entrer dans l’histoire ce 5 novembre 2017 en raflant sa plus large victoire en terres stéphanoises, 5-0. Une rencontre légèrement gâchée par l’envahissement de terrain en fin de rencontre, mais bon, pas de quoi occulter cette performance exceptionnelle.

Eh mais lol, Turpin a sifflé à la 89’16.

Eh mais t’excuse pas, Nab’ ! Tu dois rien à personne.

On rappelle le score : 0-5. Oui, 0-5. Soit une équipe, celle qui se déplace, qui a inscrit cinq buts et une autre équipe, celle qui reçoit, qui n’en a inscrit aucun.

Puni, Fekir ne revient pas sur la pelouse et c’est Ferri qui prend sa place. Hâte de voir la célébration de Jojo en cas de but.

Bon c’est bien beau tout ça, mais on a un sixième but à aller chercher.

Super nouvelle, le match va reprendre. Même s’il y aura plus de buts sur le tableau d’affichage que de supporters stéphanois dans le stade.

@David Louise : C’est une super analyse. J’ai envie d’y croire.

Bon on va se préparer pour un petit tour de bagnole quand même. Klaxons, drapeau par la fenêtre. On va rien se refuser.

Sinon, il va falloir qu’on parle de l’altruisme de Mariano ce soir. Chapeau l’artiste.

Perso, je la valide de A à Z cette célébration. C’est ce qui fait la beauté de ces rencontres la. C’est du chambrage, y’a aucune insulte, aucun geste insultant. Faut arrêter de tout vouloir aseptiser.

C’est quoi votre avis sur cette célébration, vous ?

Vous vous rappelez quand Nabil a chambré Geoffroy Guichard après avoir marqué le but du 5-0. Qu’est-ce qu’on avait bien rigolé.

Putain mais 5-0. Quel moment historique. C’est merveilleux. Vous réalisez quand même ?

En tout cas, c’est cadeau pour mon prochain fond d’écran cette image.

À noter que le meilleur joueur français de l’histoire a pris un carton jaune pour sa célébration.

Ça va, le mec se fait insulter tout le match, il a bien le droit de faire une petite provocation. Quand Messi le fait au Bernabeu tout le monde trouve ça superbe.

Fekir qui donne dans la célébration « Messi » avec présentation de maillot au kop stéphanois. Pas supportable pour les supporters locaux qui envahissent la pelouse face à cette célébration. Nouvelle interruption de la partie.

OUI NABIL. MERCI POUR TOUT. Nouvelle passe de Mariano qui lance Fekir. Seul face à Ruffier, le capitaine lyonnais prend tout son temps et vient crucifier les Stéphanois.

Les gradins se vident à vitesse grand V. C’est donc ça la fameuse ferveur stéphanoise ?

Fekir, je pense qu’il a fait exprès de ne pas marquer sur cette passe de Mariano. Il a trop de coeur. 5-0, il estimait ça abusé. C’est grave fair-play de part, Nab’.

Tousart, averti, cède également sa place et c’est Tanguy NDombele qui part galoper sur la pelouse de GG.

Changement sur le côté droit pour Lyon. Ferland Mendy remplace Marçal.

Mariano décale merveilleusement bien Fekir qui se retrouve devant Ruffier mais son petit pointu nonchalant trouve Ruffier sur sa route.

Centre de Janko qui trouve directement Pajot de l’autre côté du terrain. Nouveau centre de Pajot dans la foulée qui ne trouve personne. On peut pas leur reprocher de se battre quand même.

Mais Nabil il va se pointer l’été prochain en Russie avec un statut de titulaire et le brassard de capitaine, vous croyez pas ?

C’est fascinant comme on reste pas forcément ouf dans le jeu mais tu sens que chaque occasion peut aller au bout. C’est super.

On est peut-être allé trop loin dans l’humiliation là quand même, nan ?

Et bah c’était pas si mal frappé que ça. Mais ce n’est tout de même pas cadré. Et puis, dans tous les cas, le chat lyonnais était sur la trajectoire.

Bon coup franc à suivre pour les Stéphanois. Bamba place le ballon. El Gato n’a pas l’air inquiet.

Je vais tout faire que mon enfant naisse un 5 novembre.

Faisons tourner. Laisse les artistes se reposer un peu, Bruno.

Allez, on va chercher ce cinquième but en toute décontraction.

Dernier changement pour Saint-Etienne. Saidy Janko remplace Ronaël Pierre-Gabriel.

4-0. Quatre. On vit un moment historique, messieurs.

J’y crois plus, bordel. Et de quatre. Belle accélération de Mariano qui sert Traoré. Le reste, c’est du talent, du dribble et un petit enroulé du gauche qui vient se glisser dans le petit droit de Ruffier.

Belle frappe de Maiga. À quelques dizaines de mètres près ça pouvait faire mouche. Dommage.

On fait quoi, on reparle tout de suite de la passe d’Aouar ou on attend encore un peu ?

Belle infiltration de Bamba dans la surface lyonnaise mais l’attaquant en fait trop et finit par perdre le ballon.

Et Traoré oblige Ruffier à la parade pour empêcher le 4-0. Ça sent la correction mes amis.

Putain 3-0 à domicile, qu’est-ce que ça doit faire mal….

Carton jaune pour Ole Selnaes coupable d’une faute sur Fekir. Forcément.

3-0.

Et voilà. C’est TER-MI-NÉ ! Aouar lance merveilleusement Tete qui trouve Mariano dans les six mètres. Et forcément, à cette distance là, avec l’ancien madrilène, ça file sous la barre.

Söderlund s’écroule au contact de Marcelo. Allez, relève toi mon petit, y’a rien.

Avec toutes ces fautes qui se multiplient, soyons très clairs, c’est l’heure de faire entrer Jojo Ferri.

Rythme plutôt calme. Les Lyonnais font tourner le ballon.

Coup franc en mode « mini corner » pour les Verts. Ça donne toujours rien. C’est pas leur soirée, ça commence à se voir.

À bout de nerfs, Corentin Tolisso vient de péter un tacle dans son salon munichois.

Arf, les fautes s’enchainent. C’est au tour de Tousart de voir jaune.

En vrai, Génésio, sort Nabil. Ils vont nous le briser.

On me signale que la défense de l’ASSE aurait été vu en train de reculer pendant la pause. Oui, toujours à cause de l’accélération de Fekir.

Bon bah nouvelle belle entame de l’ASSE dans cette seconde période.

C’est bon, Il revient. Il est là. Il est toujours aussi beau.

Eh mais j’arrive plus à respirer là. Nabil est encore au sol. Dites moi qu’il a rien. Dites moi qu’il a rien, putain.

Mais c’est quoi ça ? Léo Lacroix qui découpe Nabil Fekir le long de la ligne de touche. Allez, file à la douche, grand.

À noter que Saint-Etienne a déjà procédé à son deuxième changement avec l’entrée de Florentin Pogba à la place de Cheikh M’Bengué.

On y retourne. Allez les Gones, ramenez cette putain de victoire. Pour le football. Pour l’histoire. Pour Clovis Cornillac.

Et voilà, c’est la pause à Geoffroy-Guichard. Memphis et Fekir nous permettent donc de rentrer aux vestiaires avec deux buts d’écart. Sans être particulièrement brillants, les Lyonnais ont donc réussi à faire le break. Une belle soirée dominicale. Et on en profite pour rappeler que Nabil Fekir est le meilleur humain de cette putain de planète.

Voilà ça c’est une gestion de match. On garde le ballon, on les laisse courir. Et on attend pour porter le coup de grâce.

Fekir quand il est dans cette forme là faudrait lui mettre des contraintes, genre : tu joues que du droit ou en deux touches de balle maxi.

Allez, j’avoue, cette combinaison entre Bamba et Söderlund n’était pas dégueulasse.

Y’a eu 60 ou 80 fautes sur Fekir depuis le début de rencontre ?

Impossible de cracher sur cette première période mais, quand même, on ne va pas se mentir, faudrait plus tenir le ballon que ça.

Eh mais on a le droit d’aligner Fekir et Aouar ensemble ? C’est pas trop abusé ? Enfin, je sais pas, ça me parait pas très correct, nan ?

Memphis et Mariano ils galopent comme jamais. Tu sens que les mecs ont capté l’importance du délire.

Encore un coup de pied de coin. Grosse domination stéphanoise dans ce domaine. Dommage que ça ne paie pas.

Nouveau corner pour l’ASSE. Nouvelle occasion de but pour l’OL, donc.

Le pire c’est que les Verts auront souvent eu le ballon dans ce premier acte. C’est dingue d’être aussi peu inspirés.

Fekir au sol… Je suis pas loin du malaise. Tout mais pas ça. Je suis prêt à me déboiter les deux épaules pour lui si jamais.

En fait, c’est chiant d’avoir déjà classé l’affaire, nan ? On sait qu’ils ne vont jamais nous inquiéter là. Dommage, on aurait au moins aimé se faire une petite frayeur.

Je t’ai vu, Pajot, laissé trainer ton genou sur la tête de Tete (mort de rire). Pas jojo, ça, mon petit bonhomme.

Non, je déconne. C’est évidemment dégagé par la défense. Même avec un ballon qui traine dans les six mètres, on ne tremble pas.

Corner stéphanois. Attention danger.

C’est ouf d’autant leur laisser le ballon tout en n’ayant aucune crainte. Comme si on savait qu’ils étaient inoffensifs.

Vous vous rappelez quand Nabil a embrassé l’écusson de l’OL après son but à Geoffroy Guichard ? Quel beau moment c’était.

C’est ouf à chaque fois qu’on part en contre ça peut faire mouche. On respecte personne.

Mdr Memphis. Tranquille, gros. Commence pas à humilier tout le monde.

J’ai envie d’écrire un poème à Nabil. Ou une chanson.

Que de fautes stéphanoises. On sent la frustration. Et on les comprend. Pas évident de prendre 2-0 chez soi dans un derby après seulement trente minutes de jeu…

Quel début de match de la défense stéphanoise quand même. LOL.

Allez, c’est bon, demain on va tomber la statue de Louis XIV place Bellecour pour en foutre une de Nabil.

NABIL FEKIR

Mais putain j’ai pas les mots !!!!! Quel but ! Superbe accélération de Nabil qui, pas attaqué, finit par prendre sa chance d’une grosse praline du gauche et, forcément, ça fait but.

Bien sur qu’il prend sa chance des trente mètres Mariano. Il va quand même pas se priver, hein.

Petite pensée à Romain Hamouma pour son gros quart d’heure de jeu.

Les Verts se sont peu à peu installés dans notre moitié de terrain. Va falloir montrer très rapidement qui sont les vrais patrons.

Oh les Gones faut remettre le pied sur ce putain de ballon là !

Jouez au jeu-concours. Il n’y a pas de punition en cas de mauvaise réponse. Promis.

« L’équipe dont on ne doit pas prononcer le nom » tente de sortir la tête de l’eau mais la défense lyonnaise gère le truc, sans pression. Pépère.

Memphis, on lui pardonne évidemment cette vilaine couleur de cheveux, hein. Pas de problème, frèrot.

Petite pensée à l’immense Jimmy Briand, le dernier buteur lyonnais ici avant Memphis, donc. Surtout, l’homme qui a claqué un « 6.9 » avec les doigts à GG avec le maillot de Guingamp sur les épaules. Une légende, quoi.

J’ai même pas eu le temps de mettre en place mon jeu-concours. Donnez-moi le nom du prochain buteur de la soirée et la minute de jeu. Soyons clairs, pas de blases stéphanois acceptés.

On va pas préciser qui fait la passe à Memphis sur le but, si ? Bah c’est l’immense Houssem. Meilleur joueur de sa génération. Tous pays confondus.

Premier changement de la soirée et il est pour Saint-Etienne. Alexander Söderlund remplace Romain Hamouma qui s’est visiblement blessé en tirant un corner.

Contre éclair des Lyonnais, Memphis hérite du ballon à l’angle gauche de la surface et trompe Ruffier d’un subtil intérieur sans même éliminer son défenseur. Un chef d’oeuvre. Sans doute le plus beau de la saison. Tous championnats confondus.

OUIIIIIIIII !!! Et OUi, monsieur. Oui, mon Memphis.

OUH putain ! Quelle passe de Pajot qui trouve Hamouma dans la surface, mais « El Gato » Lopes veille au grain.

Plutôt calme comme début de match là. Mettez du rythme, bordel.

Nabil Fekir est sur la pelouse, la vraie question reste donc de savoir avec combien de buts d’écart on va s’imposer.

Allez, ça repart.

En même temps, ça fait pas plus de brouillard que d’habitude à Saint-Etienne. Bim, premier gros LOL de la soirée. On est sur tous les fronts.

Ce serait cool de pouvoir jouer quand même, hein.

Petite pensée pour l’immense Jean-Michel Aulas, le plus grand président de tous les temps, absent ce soir. On pense à toi, prés’. Et on t’aime.

Profitons en pour débriefer ces 35 premières secondes : bah rien à dire, grosse domination lyonnaise, on voit mal comment l’ASSE pourrait inverser la vapeur.

Match interrompu après 30 secondes pour cause de fumigène. Cool.

Et allez, première faute sur Fekir, on essaie de briser les artistes ici. Quelle triste image.

C’est parti ! La victoire et basta !

Allez l’OL !

Pour info, Kevin Charnay qui fait le live de Saint-Etienne n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une belle personne. Raison de plus pour rester ici. Entre vainqueurs.

Et n’oublions pas, comme l’ont si bien chanté les supporters de Manchester United : Saint-Etienne « is just a small town in Lyon »

Le sang est rouge et bleu. Le logo du club est tatoué sur l’épaule droite. Le maillot de Caveglia est sur les épaules. Bref, on est prêt.

Plus que cinq minutes à attendre. L’histoire s’écrit maintenant.

Si tu vibres sur les envolées lyriques de Benjamin Biolay, que tu ris comme un bossu devant les spectacles d’Alexandre Astier et que tu considères Apostrophes comme la plus grande émission de tous les temps, tu es à ta place ici.

Que les choses soient claires : ici, on se sent lyonnais avant d’être français. Vous êtes prévenus.

Bienvenue en banlieue de Lyon pour ce 115e derby de l’histoire.