- France
- Ligue 1
- 27e journée
- PSG/Marseille
En direct : Paris S-G – Marseille (2 – 0)
Allez, filez désormais sur la 6. Ce soir, Bernard de la Villardière vous fait découvrir les plaisirs et vices de Venise, mèche au vent. Qu’est-ce qu’il se met bien le Bernard. Bonne soirée et bonne nuit. Demain est un autre jour.
ça promet une belle parade sur le Trocadéro tout ça. En tout cas, le terme « classique » entre Paris et l’OM est peut-être bien devenu caduque aujourd’hui.
C’est terminé. Le PSG vient de mettre un gros coup sur la tête de Marseille, qui voit de plus en plus la C1 s’éloigner. Sur cette journée, les Parisiens grattent 3 nouveaux points sur Monaco et ont quasiment l’Hexagoal dans les mains.
Cavani est sanctionné d’un hors-jeu loin d’être évident, alors qu’il filait encore dans les trous béants de cette défense marseillaise.
Le PSG finit ce classique en 4-4-2. A l’aise.
Lucas s’amuse de Payet et file en contre-attaque pour un 3 contre 2. Il sert Ibra qui tente la frappe lobée. Raté.
Folie marseillaise : corner de Payet et tête de Valbuena, qui atterrit sur le poteau. Le ballon hein !
Le public du Parc s’en donne à coeur joie, avec des « olé, olé » dans tous les sens. Lucas leur fait un petit plaisir et aligne les passements de jambes inutile devant Morel. Si l’OM a un peu d’orgueil, on peut dire que les minutes du Brésilien sont comptées.
Petite frappe de Valbuena, à l’entrée des 18 mètres. Trop écrasé. Un cadeau pour Sirigu qui a l’occasion de mouiller un peu son maillot.
Marseille voit la C1 s’éloigner. Quelle différence de niveau !
Superbe jeu à trois, en une touche, entre Lucas, Verratti et Van der Wiel. Cavani, absolument seul au point de péno décoche une tête. Mandanda va prendre pour la deuxième fois le ballon dans ses propres filets.
But de Edinson Cavani pour Paris S-G.
Une fusée de Gignac part dans les nuages. Teddy Riner est mort de rire en tribunes. Deux sièges à côté, Edgar Davids, lunettes rouges, reste stoïque.
Beau moment de football: Thiago Silva ripe son dégagement du pied, Valbuena butte contre l’arbitre, Zlatan rate son dégagement, Imbula reprend de volée et tire dans la tête d’Alex, K-O.
L’OM ne semble compter que sur les coups de pied arrêtés. Un peu triste.
Après un régal de conduite de balle de Verratti, Ibra décale Van der Wiel, qui arrive pleine balle sur le côté droit de la surface. Le Hollandais veut centrer en retrait mais Lucas Mendes détourne en corner.
Zlatan régale enfin techniquement et multiplie les passes laser. Marseille est en train de plonger.
Morel met encore un stop à Lucas. Pas évident de miser sur l’ancien Lorientais pour calmer un peu les rushs du Brésilien.
Verratti alerte Maxwell, qui s’était engouffré, dans la profondeur, dans le dos de la défense olympienne. L’arbitre siffle hors-jeu. Mais quel gruyère que cette arrière-garde marseillaise.
L’OM joue comme au match aller, sans donner l’impression de vouloir aller devant. Problème: ils sont menés, pas comme à l’aller.
Marseille ne touche plus une quille. Anigo va opérer ses premiers changements.
Maxwell, sur la gauche, sert Ibra, dans l’axe, profitant d’une feinte de corps de Matuidi. Après un petit pont sur Lucas Mendes, le Z et Lucas se gênent et ne cadrent pas « leur » frappe.
Lucas envoie un nouveau sprint sur le côté droit. Cette fois-ci, Morel arrive à rattraper le Brésilien.
Payet et Ayew essaient de tirer en même temps une volée, façon Olive et Tom. Corner qui ne donne rien, si ce n’est un dégagement foireux des poings de Sirigu.
Ibra sert de façon lumineuse Maxwell, au milieu d’une défense-gruyère, encore mal alignée. Dans la surface, le latéral gauche trompe Mandanda du plat du pied.
But de Maxwell pour Paris S-G.
Le PSG monopolise le cuir depuis la reprise. Verratti-Matuidi-Motta redoublent les passes.
Les 22 acteurs, les mêmes, reviennent sur la pelouse. Romao louche toujours autant et Thiago Silva est en train de parler à Dieu. Ruddy Buquet siffle le coup d’envoi de la seconde période.
Mais ce « classique » a quand même un petit goût de déception. Ibra, Verratti, Thauvin ou N’Koulou ne sont pour le moment pas à leur meilleur niveau.
Mesdames, messieurs, c’est la mi-temps. Les phases stratosphériques de Lucas n’ont pour l’instant pas permis au PSG de prendre l’avantage. Côté Marseillais, c’est bien faible devant et on fait avec les moyens du bord derrière.
Lavezzi vient de mettre une tempête à N’Koulou, sur le cul après une feinte de centre de l’Argentin. A la réception, Zlatan, au point de péno envoie une tête mais ne cadre pas.
Les joueurs du PSG commencent à s’occuper de l’arbitre. Ibra vient de prendre son premier sermon.
Thiago Motta vient de mettre une deuxième caresse sur le visage d’un Marseillais, Valbuena, une vieille connaissance, qui donne l’impression de s’être fait attaquer à l’acide.
En une touche, Lucas décale Van der Wiel, encore en ballade aux avants-postes. Son centre au premier poteau est coupé par Lavezzi, mais contré par Fanni.
Thiago Motta vient de prendre le contrôle du milieu de terrain, et prend le relai d’un Verratti jusque-là décevant.
N’Koulou craque sa relance et laisse Lavezzi filer pour un centre. Lucas Mendes devance Ibra, au premier poteau. « C’est du grand Mendes ! »
Thauvin, en repli défensif se fait ambiancer par Maxwell et Lavezzi. Le centre en retrait du Brésilien ne trouve pas preneur.
Payet vient de caler une Verratti (double rateau) pour lancer une contre-attaque. C’est joli mais la suite ne donne rien.
Zlatan n’est pour l’instant pas le plus inspiré sur le terrain. Mauvais choix et erreurs techniques, même dans les zones chaudes.
Lucas est bouillant et rentre tous ses « tricks ». Pour le moment, il livre un match de taré. Ibra, peut-être jaloux, essaie de trouver un coup-franc pas loin des 20 mètres. L’arbitre ne tombe pas dans le panneau.
L’OM souffle un peu. Thauvin, qui avait réussi à percer le rideau du milieu de terrain, décale Valbuena sur la gauche de la surface parisienne. Le Marseillais enroule sa frappe et Sirigu dégage du poing, un peu pour la photo.
Les fautes s’enchaînent. L’arbitre n’a encore pas dégainé un carton mais le moment n’est plus très loin.
L’OM commence à vraiment souffrir dans cette partie. Les Olympiens reculent, reculent, reculent.
Beau duel de petits modèles Verratti-Valbuena. Le Marseillais se gratter les tendons par l’Italien mais l’arbitre ne dit rien.
Les Marseillais sont en train d’exciter Thiago Motta, qui se fait chauffer les chevilles depuis le début. L’Italien a réussi à caler une mandale de furet sur Payet. ça commence à chauffer.
Lucas envoie un « coast to coast » de folie, en débutant par en partant de son camp et en évitant tous les tacles possibles. Le Brésilien pique devant Mandanda. Rod Fanni sauve la maison en taclant sur sa ligne.
Valbuena rend la semelle que Thiago Motta lui avait mise au match aller. Petit Vélo échappe de peu au carton jaune.
Marseille a un problème d’alignement défensif. Paris arrive facilement à trouver dans la profondeur ses attaquants.
Valbuena tente sa chance aux 20 mètres. Le ballon passe bien au-dessus. Sirigu s’envole. Pour le plaisir, comme Herbert Léonard.
Lucas caviarde dans la profondeur Lavezzi. L’Argentin contourne Mandanda, venu à sa rencontre, mais manque son tir ou son centre. Il se fait fumer par Ibra.
Première intervention de Sirigu. Rod Fanni déborde sur le côté droit, klaxonne devant Maxwell et centre en retrait au premier poteau. Le portier italien se couche bien.
Lucas Mendes rate un contrôle ou une passe, on ne sait pas trop et laisse le cuir à Matuidi, dans les six-mètres. Blaise n’en profite pas.
N’Koulou se fait déhancher par Lavezzi côté gauche. Premier corner de la rencontre, tiré par Lucas au premier poteau. Romao dégage.
Moment rare: Verratti vient de rater une passe longue. Moment moins rare: il râle après l’arbitre.
Marseille ne se laisse pas faire. Un premier brin de Romao sur Verratti et Valbuena qui réussit à rentrer un premier dribble.
Coup d’envoi donné par les Parisiens. La partie de cache-cache entre le ballon et les joueurs marseillais peut commencer.
Alors qu’un des arbitres de touche réussit l’exploit d’être le sosie de Rémi Garde, qui a un physique des plus communs.
La dernière victoire marseillaise remonte à février 2010 (0-3). Morientes jouait encore, un peu, au football, on croyait à Ben Arfa. Apoula Edel avait passé une mauvaise soirée.
Au milieu et derrière, du classique pour ce « classique ».
Côté Parisien, Laurent Blanc n’a pas pris le risque de poser Cavani dans le onze titulaire. L’Uruguayen commence sur le banc. Lavezzi et Lucas accompagneront Ibra.
José Anigo aligne une équipe ultra-offensive ce soir, avec un trident de récupération Payet-Romao-Ayew, Petit Vélo en électron libre et le duo Thauvin-Gignac devant.
Au classement, Marseille a clairement tout à perdre avec ce déplacement au Parc. Lille et Sainté ont gagné et une charrette pour la 3ème place est en train de se détacher, sans l’OM.
Dernière rencontre de la 27ème journée, le dernier « classique » de la saison. Choc des extrêmes en tribunes avec un échange de check entre Teddy Riner et Nicolas Sarkozy.
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