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En direct : Nîmes – Marseille
TER-MI-NE !!! LES CROCOS DEVORENT LES VOISINS MARSEILLAIS ! Audacieux, séduisants et portés par un public en fusion, les Nîmois réussissent leur retour en ligue 1 à domicile, 25 ans après, en terrassant l’ogre marseillais !
En face, l’OM peut se poser beaucoup de question après son non-match, à l’image de Dimitri Payet, mais aussi concernant le niveau de jeu et le mental d’une équipe qui l’année dernière n’aurait pas perdu ce match. D’un point de vue recrue, Caleta-Car n’a pas convaincu du tout et l’OM aura besoin de renforts devant et au milieu.
On se quitte avec cette stat : la dernière fois que deux promus avaient gagné leurs deux premiers matchs de D1, c’était en 1961. Sur ce, bon dimanche soir à vous.
A tantôt !
Enfin un bon centre de Payet dans le jeu, mais la tête de Mitroglou est trop molle.
Physiquement l’OM est à la rue.
Qu’il est long ce temps additionnel, pour l’OM qui n’arrive à rien, et pour Nîmes qui veut fêter son exploit.
On est plus proche du 4-1 que de 3-2. L’OM est méconnaissable. Le promu est flamboyant.
SIX MINUTES DE TEMPS ADDITIONNEL ! Et si?
Et le prochain match aux Costières, ce sera contre le PSG. Les grosses écuries sont prévenues.
Changement pour Nîmes. Clément Depres remplace Moustapha Diallo.
Changement pour Nîmes. Théo Valls remplace Denis Bouanga.
Il reste quelques minutes à jouer, et elles risquent d’être pénibles pour les Marseillais, incroyablement fantomatiques.
Qui n’a pas envie d’aller voir un match aux Costières ?
Sur un long ballon, Ripart bouffe Amavi et Caleta-Car au duel, avant de se présenter face à Yohan Pelé qu’il trompe sans trembler. Nîmes tient son exploit.
ET LE COUP DE GRÂCEEEEE POUR LES CROCOS !
Marseille n’arrive à rien avec le ballon, les cadres sont absents. Ca sent bon pour Nîmes.
Diallo s’écroule seul au sol. Vous avez dit coup de bluff ?
Thioub s’amuse dans la défense marseillaise, et transforme ses adversaires en plots inoffensifs. Mais son centre l’est tout aussi, inoffensif.
A la peine dans le jeu, Marseille s’en remet aux corners. Cette fois Payet trouve Mitroglou et Gustavo – victime d’un tirage de maillot à nouveau grossier – qui envoient le ballon dans les gants de Bernardoni, impérial.
Ripart presse Sanson qui le balaye et échappe de peu à un deuxième jaune. Marseille est sur un fil…
Bouanga continue de martyriser Sakai. L’OM est à la peine.
Changement pour Nîmes. Baptiste Guillaume remplace Umut Bozok.
Carton jaune du coup pour Moustapha Diallo, pour une faute pas si bête que ça.
Ripart met le feu dans la défense marseillaise, sauvée par Amavi qui décide d’aller faire pareil dans celle d’en face, avant d’être stoppé par Diallo.
Ahhhhh ! La prise de risque de Rudi Garcia qui sort Ocampos pour associer Mitroglou et Germain en pointe !
Carton jaune pour Morgan Sanson. Les Marseillais s’agacent.
Beaucoup d’intensité, et beaucoup de corners dans ce match. Celui-là était frappé par Payet pour l’OM, qui a justement trouvé l’homme en forme du soir côté phocéen : Valère Germain. Mais Bernardoni sort encore le grand jeu sur sa ligne.
Carton jaune pour Loïck Landre.
Petit rayon de soleil dans le brouillard marseillais : la prestation de Valère Germain, combatif et inspiré. Mais pas décisif.
« Mais ils sont où les Marseillais » se demande le public des Costières. Comme nous tous.
Changement pour Marseille. Yohann Pelé remplace Steve Mandanda.
Outch, nouveau coup dur pour l’OM : Mandanda s’est blessé sur le coup.
INCROYABLE CONTRE ATTAQUE DES CROCOS ! Sur un corner marseillais, la défense nîmoise dégage sur Bouanga qui s’échappe sur le côté droit. Repris par Sanson, il sert sans le vouloir Thioub qui élimine Mandanda et pousse le ballon au fond. Un but au terme d’un contre ultra rapide, comme celui de Thauvin.
R.A.S . Mandanda veille.
Ca part dans tous les sens des deux côtés, mais ça peine à aboutir à de vraies occasions. C’est assez curieux comme spectacle, mais tout aussi plaisant. Nouveau corner pour Nîmes.
Aïe aïe aïe : Thauvin quitte les siens après avoir sonné la révolte. Il est remplacé par Bouna Sarr, qui va découvrir le poste de milieu droit.
Loïc Landre s’élève plus haut de tout le monde mais peine à cadrer sa tête sur un corner de Savanier.
Effectivement, on est parti pour une seconde mi-temps imprévisible. Les deux équipes se livrent, avec mention spéciale pour les Nîmois qui dominent les débats.
Thioub continue de sonner la révolte et obtient un corner. Marseille a marqué, mais c’est bien Nîmes qui fait le jeu et s’expose en contre. L’intensité est toujours au rendez-vous !
Thioub crochette en enroule dans la niche de Mandanda. Pas de frissons, mais un message : Nîmes ne va pas abdiquer aussi facilement.
GOLAAAAAAAZO ! Deux étoiles, et deux buts en deux journées pour Florian Thauvin ! Germain dégage un coup franc nîmois. Audacieux, les promus étaient montés en nombre et s’exposent à un deux contre deux parfaitement orchestré par Sanson, qui décale Thauvin. Le supersub des Bleus pique en une touche. Un lob digne de Fifa. Clinique.
Ca repart sur les mêmes bases : un Nîmes culotté, un OM maladroit.
C’est reparti ! Après un premier acte endiablé par les Crocos, on attend un OM revanchard dans une arène survoltée.
« Va falloir arrêter de paniquer, parce que là on panique et on balance devant. Dans ces conditions c’est compliqué pour les attaquants » prévient Flotov. Rien à ajouter.
Grosse acclamation et belle grecque dans le kop nîmois : les Costières fêtent l’arrivée de la mi-temps comme une fin de match. Normal, les Crocos ont bouffé l’OM dans cette première période.
Ca faisait longtemps qu’on avait pas vu Marseille autant à côté de ses pompes. De son côté le promu confirme son insouciance et ses prédispositions offensives.
Bref, la deuxième mi-temps risque d’être folle.
On voulait voir Caleta-Car : pour l’instant le boss marseillais derrière, c’est bien Adil.
Marseille est à nouveau dangereux sur corner, mais la reprise d’Amavi s’envole.
Sonnés, les hommes de Rudi Garcia tentent d’aller inquiéter Bernardoni. Mais c’est beaucoup trop brouillon. Côté nîmois la mi temps va faire du bien après tant d’efforts.
C’est quand même une grosse défaillance la non utilisation la VAR sur le tirage de maillot sur Germain. Sale week-end pour les arbitres en bus.
En dehors des coups de pieds arrêtés, ce que propose l’OM offensivement c’est extrêmement pauvre.
Coup franc marseillais mais pas de Valère Germain à la retombée. Pourquoi ? Parque le Marseillais est clairement retenu par le maillot. Le pénalty est évident, mais pas de VAR à l’horizon…
@couz : je ne suis pas d’accord, l’ambiance est sympa et fuse de partout. C’est assez cool. D’autant que le stade est ouvert, mais les chants résonnent quand même.
Carton jaune pour Denis Bouanga dans la foulée de son festival.
OUI LES CROCOS ONT DE LA GUEULE ! Alors qu’ils commencent fait à accuser le coup et à laisser l’OM prendre le contrôle, Bouanga fixe Sakai, repique dans l’axe et enroule dans le petit filet à raz de terre. C’est beau, c’est limpide et c’est mérité.
Sur le terrain ou en tribunes, ça vient de partout côté nîmois. Et il faut bien avouer que c’est réjouissant. Ce promu a de la gueule.
Comment dit-on « coup de genou dans les côtes » en japonais ? Sakai n’épargne pas Bouanga, et expose sa défense mais le coup franc de Savanier file dans les gants d’un gardien champion du monde.
Quand il faut se servir du pied, c’est toujours plus compliqué pour Lucas Ocampos, plus adroit avec ses genoux ou son menton. Du coup l’Argentin manque son contrôle alors que Thauvin venait de transpercer le camp nîmois…
Rami s’improvise ailier droit et tente une virgule. Quel artiste.
Encore un coup franc excentré côté gauche. Encore une praline de Payet sur la tête de Germain. Encore un arrêt de Bernardoni, cette fois plus en difficulté. Mais son bras gauche trainait au bon endroit.
Grosse obstruction d’Alakouch sur Ocampos, qui rajoute un bon coup de coude dans la tronche de l’Argentin. Eh bah, c’est rugueux, un croco. Et c’est protégé par l’arbitre.
Luiz Gustavo au milieu de terrain, c’est vachement moins frustrant qu’en défense central. N’en déplaise à Umut Bozok, repris comme un gosse par le Brésilien.
Marseille s’installe peu à peu dans le camps nîmois. Ca sent la punition pour les Crocos, un peu carbos après leur début de match de feu.
@Don’t mess with Tonygoal : à moins d’une préparation en Russie, c’est impossible.
L’OM et ses trois champions du monde posent enfin le pied sur le ballon. Maxime Lopez a sûrement raison, finalement.
Ca fait déjà vingt minutes bordel. Quel début de match des Crocos ! Intéressant de voir la réaction (ou non) de l’OM…
Maxime Lopez annonce que les Crocos vont vite piocher physiquement. Loin de moi l’envie de contredire un Lopez, mais bon…
Premier bon retour de Rami face à Bouanga, qui permet à l’OM de poser un peu le pied sur le ballon. Expert en extincteur, Rami est toujours là pour calmer le feu.
Alakouch dégomme Payet sans faire faute. Juste un tacle ? Non, une allégorie de ce début de match.
C’est d’ailleurs le minot de Bruno qui centre pour Thauvin, sans succès. Mais il est partout.
Le seul marseillais dans le match, c’est bien Valère Germain. Comme quoi. Quel décalage pour Thauvin qui rate son contrôle. On en redemande, Valère !
Coup du sombrero de Luiz Gustavo en une touche de balle en plein rond central. De Marseille à Janeiro…
Bon, pour l’instant Caleta-Car se fait bouger par Bozok. Mais on ne va pas le juger trop vite, car c’est tout l’OM qui est dépassé.
L’OM est bougé. Les Costières s’enflamment. Et les Crocos ont la dalle. C’est le feu à Nîmes.
Et rebelote ! Le corner suivant est un copier-coller mais Ripart manque cette fois le ballon qui file entre le but vide de Mandanda et quatre nîmois trop courts ! Grosse alerte !
Mandanda à la parade au premier poteau ! Corner de Savanier, qui trouve l’inévitable Ripart. El Phenomeno est vigilant. Nouveau corner. Ca chauffe !
Gros début de match de Ripart, qui ramasse des ballons de toute part. Il est ripartout.
Et Germain encore à la tombée de la tête dans une forêt dont il n’est pourtant clairement pas la cime. Pas de quoi inquiéter Bernardoni, mais de quoi justifier sa titularisation plutôt que celle de Kostas.
Ca chauffe pour Paquiez, débordé par la première accélération de Sakai. Nouveau coup franc pour l’OM. Thauvin s’empare du ballon excentré sur la droite.
Comme prévu, les Crocos ne se démontent pas et font preuve de culot en respectant leur promesse, celle d’un jeu offensif.
En tout cas ça part mieux que ce corner de Savanier qui le joue trop sortant. Ca finit sur le poteau de Mandanda.
Beaucoup d’intensité dans ce match. Savanier régale vers Bouanga. Corner pour Nîmes. Ca part bien.
Payet trouve Valère Germain qui manque sa tête, mais Gustavo rôde au second poteau sur lequel il envoie le cuir de la tête. Le brésilien était hors jeu, mais la tête de Germain met l’OM dans son match.
Allez hop, cette fois c’est pour Payet, excentré côté gauche.
Savanier joue le coup franc en deux temps et la tête de Ripart passe au dessus de la lucarne de Mandanda qui ne s’est pas laissé surprendre, contrairement à sa défense. Nîmes réussit son entame.
Ca se chauffe déjà entre Diallo et Rami. Et ça finit par un câlin.
Semelle + coup de coude : Morgan Saison étoffe sa gamme face à Savanier. Qui va se charger du premier coup franc.
L’OM est déjà bousculée par l’envie des Crocos, à l’image de Gustavo qui balance en touche.
Notons l’absence de Stéphane Guy, et la titularisation de Frank Sauzée.
Allez, cette fois c’est parti. Les Crocos ont les crocs, l’OM peut déjà mettre Monaco et Lyon à distance. A TABLE !
Paganelli est à domicile : il interview Briançon lors de la rentrée sur le terrain, au calme.
Et enchaine en interviewant Garcia pendant la minute de recueillement pour Gênes. Timing.
Le (joli) Stade des Costières est tout de rouge vêtu : c’est beau. Au passage, la dernière fois qu’un club historique retrouvait la L1 à domicile contre Marseille après plusieurs décennies d’absence, c’était Reims. Les Rémois avaient perdu 1-0 sur un but de Cheyrou, mais s’étaient maintenus. Les Nîmois savent quoi faire.
Mais où est donc Kostas ? S’il y a bien quelqu’un qui peut sortir l’OM d’un match piège dans une arène romaine, c’est bien un guerrier Grec.
Deuxième journée et déjà équipe type pour l’OM : Mandanda, Rami et Thauvin sont titulaires, mais celui qu’on veut voir c’est bien Duje Caleta-Car. Petit rappel : prononcez « Duyé Chaleta-Tsar ».
Petit point comptable car, mine de rien, en cas de Vici, les troupes de Garcia prendront deux points d’avance sur Monaco et trois sur Lyon. C’est peu, et c’est très tôt, mais quand on voit le podium de l’an passé : ça ne peut pas être anodin.
Si les troupes de Massilia ont bien l’intention d’appliquer le Veni, Vidi, Vici, la bataille s’annonce serrée face aux légions de Nemausus qui retrouvent les joies de la première division des jeux du cirques à domicile pour la première fois depuis vingt-cinq ans. Autrement dit, dans un stade des Costières bouillant, l’OM s’attend à souffrir face à un promu séduisant et insouciant.
Ave à vous, citoyens. Jusqu’à maintenant, on n’a été moins gâtés par notre Ligue des talents que le week-end dernier, mais rassurez-vous, tout va se passer ce soir à Nîmes (et ici même, bien sûr). Alors finissez vite votre chipo réchauffée de ce midi, parce que ça va saigner dans l’arène des Crocos entre les Gladiateurs de Nemausus et ceux de Massilia. Alea jacta est .
Olympique de Marseille
Nîmes
Adrien Hémard