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- 24e journée
En direct : Monaco – Paris S-G (1 – 1)
Subasic a réussi une grande partie et est sans doute le premier responsable de ce partage des points. Décevant offensivement, Monaco s’en sort plutôt bien face à des Parisiens qu’on pourrait presque qualifier de laborieux, voire suffisants par moment.
C’est terminé à Louis II. Comme au match aller, Monaco et Paris se quittent sur un score de parité, 1-1.
On commence à piocher sérieusement dans les organismes pour les deux équipes.
Ibra, aux 6 mètres, contrôle nickel en l’air et frappe du gauche dans la foulée. Subasic s’interpose superbement. Le ballon retombe dans les pieds d’Abidal qui fait absolument n’importe quoi. Il bloque le ballon sous la semelle, et faisande une petite talonnade. On était à la croisée des chemins entre Vidéo Gag -version Olivia Adriaco- et le Foot en Folie.
Après un délice de passe dans la profondeur de Ferreira-Carrasco, Fabinho, seul dans la surface parisienne, met 300 000 ans à tirer. Sous la pression des défenseurs parisiens revenus dans le coup, le Brésilien décoche une frappe sauvée par Sirigu.
Ménèz a du mal, nonchalant dans ses contrôles, ses replacements et ses centres. La copie technique de cette seconde mi-temps est bien moins propre que lors des 45 premières minutes.
Changement pour Monaco. Yannick Ferreira Carrasco remplace James Rodríguez.
A noter que l’égalisation monégasque provient, pour une fois, d’un replacement défensif déficient sur l’aile gauche parisienne. Ce que faisait bien Pastore ou Lucas dans la première heure de jeu.
Monaco semble avoir le cul entre deux chaises, pas certain de devoir attaquer. En plus, comme c’est un « match amical »…
Changement pour Paris S-G. Ezequiel Lavezzi remplace Lucas, qui s’est éteint petit à petit. Faites entrer la vachette !
Le jeu est arrêté. Moutinho est au sol, apparemment en grande souffrance après un contact avec Matuidi, qui avait laissé traîner la patte sur un duel. Moutinho ne souffre plus le martyr et reprend finalement son poste.
Subasic poursuit sa très belle copie en chipant une balle aérienne à Ibra. Costaud le portier monégasque ce soir.
Cela va peut-être nous relancer le dernier quart d’heure de la rencontre.
Ce n’était pas gagné d’avance cette égalisation monégasque mais la chance a décidé de pointer le bout de son nez.
Moutinho et James Rodriguez combinent bien à 35 mètres, avant de décaler Fabinho sur le côté droit. Le Brésilien centre fort au cordeau. Thiago Silva dévie en taclant, ce qui trompe Sirigu.
But de Fabinho pour Monaco.
Paris fait tranquillement tourner le cuir. Lucas, pas attaqué aux 30 mètres se dit pourquoi pas. Sa frappe « jabulanesque » est détournée façon Jérôme Alonzo, en volleyeur, par Subasic.
Berbatov décroche très bas pour toucher le cuir. Fatalement, ça fait moins de monde devant pour inquiéter Thiago Silva & Co.
Monaco est beaucoup trop lent pour espérer casser les premières lignes parisiennes. Berbatov gratifie quand même la Ligue 1 de sa première déviation-talonnade de la saison.
Jérém’ Ménez est accueilli par les « on t’encule » du chaud public monégasque. Tremblez !
Changement pour Paris S-G. Jérémy Ménez remplace Javier Pastore.
Changement pour Paris S-G. Yohan Cabaye remplace Marco Verratti.
Changement pour Monaco. Dimitar Berbatov remplace Valère Germain.
Monaco semble tout de même découragé. Le pressing est de moins en moins coordonné.
Du grand n’importe quoi. Sur une frappe contrée, devenue cloche, de Kondogbia, Sirigu se troue inexplicablement pendant que Thiago Silva s’occupait du cas Rivière. Le portier italien rattrape sa bourde.
Sirigu sort parfaitement, dans les airs, aux devants d’Emmanuel Rivière.
Kurzawa alerte mollement, d’une tête, les gants un peu froids de Sirigu. C’est quand même un peu juste pour espérer égaliser.
La petite pression monégasque entrevue en début de seconde période est bel et bien terminée. Paris a repris le contrôle.
Ibra s’élance et envoie un missile à ras de terre. Avec un petit rebond juste devant lui, Subasic détourne magnifiquement en corner.
Après une petite chevauchée de Pastore, côté gauche, ponctuée d’une passe en petit pont pour Lucas, Paris gagne un coup-franc très dangereux à 25 mètres. Ibra se présente. Evidemment.
James Rodriguez s’est quelque peu recentré dans l’animation offensive monégasque, pointe haute d’un milieu à 4 en losange.
Sur un centre anodin de Maxwell, Abidal dégage du pied droit sur le cul de Ricardo Carvalho. Frayeur pour Subasic et corner pour Paris. Qui ne donnera rien.
Très pointilleux, M. Lannoy siffle tout. En première mi-temps, il avait d’ailleurs le carton facile.
Monaco a décidé de débuter la seconde mi-temps en tenant plus la balle que lors du premier acte.
Le repli défensif marche toujours aussi bien côté parisien et Pastore.
Le coup d’envoi de la seconde période a été donné, par les Monégasques. Sur cette séquence, Kurzawa est enfin alerté offensivement sur son aile gauche. Son centre tendu est dégagé en corner par Thiago Silva.
Changement pour Monaco. Geoffrey Kondogbia remplace Lucas Ocampos.
Claudio Ranieri revient à un schéma un peu plus classique. Lucas Ocampos reste au vestiaire alors que Kondogbia prend place au milieu de terrain.
Allez, c’est le moment du ravito, avant de plonger dans la seconde période de ce sommet dominical.
Monaco a montré trop d’imprécisions techniques pour espérer marquer. Avec la possession du ballon, c’est pour l’instant ce qui fait la différence entre Monaco et Paris.
M. Lannoy siffle la mi-temps. Paris a connu 2-3 frayeurs mais montre pour le moment qui est le patron de cette Ligue 1.
Il y a comme un air de Barney Stinson ce Valère Germain. Un Barney qui aurait toutefois mangé un Chrisssstophe Lemaître.
Après un amour de déviation de Moutinho, au milieu de terrain, la contre-attaque monégasque est lancée par Rivière sur le côté droit. Le ballon revient dans les pieds de James Rodriguez qui envoie une ogive. Alex contre, sans trembler. Même pas mal !
Monaco essaie de vite repartir vers l’avant à la récupération mais manque de précision pour réellement inquiéter Sirigu et l’arrière-garde parisienne.
Carton jaune pour Marco Verratti, qui s’était bien chauffé avec Moutinho, prend son jaune sur un contact avec Rodriguez.
Carton jaune pour James Rodríguez pour une nouvelle boîte sur Ibra. Au moins, ça nous aura permis de voir le trogne de James Rodriguez.
Zlatan se charge du coup-franc, suite à la faute de Carvalho. Des 35 mètres, le Suédois arrive à cadrer mais ne parvient pas à inquiéter Subasic, bien attentif.
Carton jaune pour Ricardo Carvalho. Tacle par derrière sur Ibra, qui avait pourtant mis ses grosses fesses en opposition.
Monaco a énormément de mal à tenir le ballon. En même temps, Lucas et Pastore effectuent leur boulot de repli défensif à la perfection. Comme s’il y avait un contrat sur les montées de Kurzawa et Fabinho.
Normalement, on entre dans la partie de mi-temps qu’affectionne le plus Monaco : le dernier quart d’heure (50% des buts marqués par Monaco dans les 15 dernières minutes de chaque mi-temps)
Javier Pastore poursuit sur la lancée de son très bon début de match, en prenant, physiquement, et sur un crochet, le meilleur sur le fantôme d’Eric Abidal. Un duel à 10km/h. L’Argentin ponctue son numéro par une frappe trop croisée.
Thiago Motta commence enfin à pigner, sur une belle semelle d’Ocampos certes. M. Lannoy prévient plutôt que punit.
Ocampos se démène comme il peut. Il est un peu seul à peser sur la défense parisienne.
Valère Germain a énormément de mal au milieu de la défense parisienne. Pas une bonne prise de balle et physiquement, Valère se fait bouger.
Ibra se présente au coup-franc, à 25 mètres, légèrement sur la droite. Sa frappe puissante et croisée est détournée en corner par Subasic, qui s’est bien allongé.
Sur un centre tendu de Lucas, Subasic sort l’horizontale et les poings, in-extremis devant Matuidi, qui s’était projeté à l’avant, au point de péno.
Fabinho centre fort au second poteau. Rivière recentre le cuir d’une tête et le ballon, mal dégagé par la défense parisienne, est repris de volée par Moutinho aux 20 mètres. Mais ce n’est pas cadré.
Le PSG déserte toujours autant le côté gauche de Kurzawa. Celui qui prend, c’est Fabinho, avec les montées incessantes de Maxwell.
L’ASM a bien du mal à trouver James Rodriguez. Pour le moment, c’est Ocampos et Rivière qui essaient de faire revenir Monaco dans le game.
Le stade LouisII a beau être plein, on n’a jamais aussi bien entendu le « fritalien » de Claudio Ranieri.
Ibra est aussi à un pointu de tromper Subasic, sur un centre de Maxwell.
Paris essaie de reprendre le rythme de la partie, en faisant tourner le ballon.
Grosse pression monégasque. Rivière, bien alerté par Ocampos, se présente seul et avec un petit pointu devant Sirigu. Thiago Silva a eu le temps de revenir en catastrophe pour dévier en corner.
Ocampos s’arrache sur plusieurs duels et finit par frapper à l’entrée des 18. Sirigu repousse difficilement sur Rivière qui ne peut cadrer le rebond.
C’est la première fois que le PSG ouvre le score à l’extérieur dans le premier quart d’heure.
Maxwell sauve, à 2 mètres de sa ligne de but, le camp parisien, suite à un corner plongeant monégasque. Le but parisien a au moins réveillé le Rocher.
Emmanuel Rivière déboule sur le côté droit et centre fort en retrait. Moutinho arrive comme une balle mais sa frappe est contrée. La défense parisienne brouillonne ses dégagements mais arrive à s’en sortir.
Sur le corner consécutif à la main de Valère Germain, Alex dévie de la tête et Javier Pastore, tranquillement à camper au second poteau, met sa tête pour ouvrir le score.
But de Javier Pastore pour Paris S-G.
Valère Germain, sur un long centre de Maxwell dévie en corner de la main, sans que M. Lannoy ou ses assistants ne bronchent.
L’ASM court toujours après le ballon. Pour l’instant, les Parisiens se concentrent sur le côté de Fabinho.
On peut vous dire que Ranieri porte bien mieux l’écharpe que Christophe Barbier.
Monaco a enfin réussi à récupérer le cuir. Sans grand résultat.
Pastore navigue dans l’entre-jeu et ne semble pas se cantonner qu’à l’aile. Matuidi va sans doute devoir manger la ligne.
Le coup d’envoi est donné par les Parisiens, qui prennent d’entrée le contrôle technique de la partie, et le contrôle territorial aussi.
Mister George rapplique au-dessus du parking de LouisII, c’est-à-dire la pelouse, pour donner le coup d’envoi fictif.
M. Lannoy a le sourire. Lui qui ne verra pas un string brésilien cet été, cette grosse affiche, c’est un peu sa Coupe du Monde à lui.
Musique de gladiateurs pour l’entrée des deux équipes sur la pelouse, suivie de l’horrible chanson de la LFP.
Côté PSG, Laurent Blanc créé la petite surprise en titularisant Javier Pastore, pendant de Lucas sur l’autre aile. Du classique sur les autres lignes, avec Cabaye une nouvelle fois sur le banc.
Du côté des compos, Ranieri donne toujours sa confiance à son duo Germain-Rivière. Berbatov devra patienter pour jouer ses premières minutes « françaises ». Au milieu, le technicien italien prend quelques risques avec le seul Toulalan aux tâches défensives et un trio Ocampos-Moutinho-Rodriguez à l’animation offensive.
Il faut remonter à septembre 2007 pour trouver trace d’une victoire parisienne. A cette époque, Jérémy Berthod, Sly Monsoreau et Fréd Piquionne voulaient encore dire quelque chose, Diego Perez prenait des cartons jaunes et Amara Diané marquait des buts décisifs pour le club de la capitale.
Historiquement, le déplacement à Monaco n’est pas le préféré des Parisiens, avec 3 petites victoires en 37 confrontations sur le Rocher.
Cashico, Flouzico, Thunico, Titrico, appelez-le comme vous voulez, bienvenue à ce Monaco-PSG, dans un Stade Louis II qui va péter son record d’affluence de la saison.
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