- France
- Ligue 1
- 18e journée
En direct : Lyon – Marseille (2 – 2)
C’est terminé. 2-2. Les Lyonnais sont mal payés (encore) alors que les Marseillais ont vécu un miracle. Bonne fin de week-end les punks.
Oh l’arrêt de Vercoutre sur la tête de Thauvin à bout portant. Une bonne façon de fermer quelques gueules.
Double arrêt de Mandanda sur le coup-franc de Grenier et la reprise de Benzia. Mandanda, l’homme qui sauve, Vercoutre, l’homme qui plombe.
N’oublions pas le match tout pourri de Vercoutre.
Sur un centre de Mendy, Thauvin loupe le coche et le but de la victoire. Faut pas déconner non plus.
L’histoire se répète donc pour la troisième fois de suite.
Et ce qui devait arriver arriva : Thauvin égalise sur un coup-franc contré par Bedimo et Lacazette. Et oui. Une histoire de hold-up peut-être. Une histoire de karma, sans doute. On va pas se mentir, c’est très dur pour les Lyonnais.
Vercoutre relâche un centre fort de Gignac dans les pieds de Thauvin qui ne trouve pas le cadre à un bon mètre du but. Les Marseillais peuvent se les bouffer.
Un supporter lyonnais trace les stadiers sur la pelouse avec un bonnet de qualité.
Les Lyonnais la connaissent pourtant par coeur l’histoire de l’équipe qui mène, domine complètement, vendange, vendange (vendange puissance 2, donc) puis se fait reprendre.
Qu’est ce qu’il est chaud Lacazette… Comme contre le PSG, il s’approche de la surface adverse et dégaine puis mitraille. Mais plutôt que la barre, il trouve cette fois le virage.
Le niveau de Payet à l’OM, on se penche dessus sérieusement ?
Les Lyonnais viennent de louper deux balles de KO tous seuls, comme des grands. Gomis bien servi par Lacazette trouve Mandanda, Grenier seul face au but trouve Nkoulou. Or l’histoire se souvient très bien qu’après avoir mené contre Valenciennes et le TFC, l’OL s’est fait reprendre.
Lacazette a tout le temps de frapper des trente mètres, peinard. Mandanda se détend.
Cheyrou a vu l’appel mais n’a pas pu. Une histoire de pied droit, sans aucun doute.
Puisqu’il faut dire les choses, l’OM est mieux rentré dans cette seconde période. Mais cela ne veut pas dire que les hommes de José Anigo jouent bien, que les choses soient claires.
C’est tipar pour cette seconde période.
C’est donc la mi-temps. Lyon a dominé outrageusement mais ne mène que 2-1.
Boom la réponse de Dédé, qui s’énerve comme un collégien en train perdre un foot dans une cour de récré. Il part donc tout seul tête baissée après l’engagement, s’avance aux trente mètres, frappe et profite d’un rebond qui trompe Vercoutre pour réduire le score et laisser ses coéquipiers dans le match.
Jolie contre-attaque lyonnaise. Bedimo s’amuse devant un troupeau de marseillais (oui, oui, vous avez bien lu) et sert parfaitement Gomis dans la profondeur et dans la surface qui peut aller tromper Mandanda comme bon lui semble. Easy.
Tiens, une occasion marseillaise. Gonalons râte son contrôle et lève devant la surface la balle pour Ayew qui lobe Vercoutre mais ce dernier se détend bien et se fait kiffer un peu. Bien vu, coco.
Rémi Garde est même redevenu un homme cool.
Quand Thauvin récupère un bon ballon au milieu et qu’il lance Gignac côté gauche, ce dernier est hors-jeu.
Première belle séquence du milieu marseillais mais le coup d’épaule de Bisevac sur Thauvin anéantit cet embryon d’espoir.
On est toujours à la recherche de Benoit Cheyrou.
Dégagement à l’arrache de Mandanda sous pression sur une passe en retrait de Diawara. Une anecdote à la hauteur de la première mi-temps marseillaise. Sur l’action qui suit, la frappe de Bedimo passe fort et au-dessus.
Et inversement, cet OM là fait passer l’OL pour une équipe brillante et technique.
La réponse marseillaise est individuelle. Payet s’infiltre dans la surface lyonnaise et frappe au but. Vercoutre s’interpose sans trop de souci.
Et ce qui devait arriver arriva : l’OL ouvre le score. Suite à un centre trop profond de Fofana positionné à droite, Gourcuff récupère la balle (à gauche logique) et sert parfaitement Lacazette à bout portant qui trompe sans difficulté Mandanda. 1-0.
L’histoire retiendra que lors des 15 premières minutes du troisième mandat de José Anigo, l’OM aura ressemblé à une équipe de district. Prends ça, le choc psychologique.
« Mandanda against the world ».
La voilà, la première grosse occasion lyonnaise. Bien lancé en profondeur par Gomis, Lacazette bute sur Mandanda à bout portant.
Cela se confirme : l’OM est à la rue en ce début de match. Les joueurs de José Anigo sont en souffrance alors qu’ils jouent très bas.
José Anigo fronce les sourcils. Il faut avouer que cela donne de la contenance.
La réponse marseillaise n’est pas convaincante mais a le mérite d’exister. Le corner qui suit est mal frappé.
Dans la foulée, Grenier s’offre un drop des 25 mètres, comme ça, pour le plaisir. Vous l’aurez compris : l’OM n’a toujours pas touché la balle.
A noter que le premier centre de Grenier est passé derrière le but de Mandanda. Un message d’espoir.
Let’s go.
Soir de grand match, l’OM a sorti son maillot jean dégueulasse. Logique.
Salut les tocards, l’Olympico est en souffrance. Peut-être la faute à ce nom ridicule, sans doute la faute à deux clubs en difficulté. Peu importe, le meilleur moyen de le suivre avec le sourire, c’est encore içi.
Par
