- France
- Ligue 1
- 20e journée
En direct : Lille – Reims (1 – 2)
Cette soirée de plaisir s’achève ainsi. Take care les zigotos.
Et c’est fini ! Hubert Fournier a réussi son coup et donné la leçon à René Girard, l’air de rien. Reims s’impose 2-1 et recolle sur Nantes et Marseille à la cinquième place. Le PSG aussi fait une bonne affaire.
But contre son camp d’Anthony Weber qui lobe parfaitement son gardien sur une ouverture de Basa. 2-1. Le suspens fait donc son retour.
Bonne frappe d’Origi aux 25 mètres, captée sans problème par Agassa, auteur d’un match sûr.
Peut-être qu’une histoire de Karma se cache derrière tout ça.
Et boom 2-0 ! Sur un corner d’Ayité, de Préville dévie au premier poteau pour Grzegorz Krychowiak au second qui double la mise de la tête.
Reims est en train de gagner à la lilloise.
But de Odair Fortes pour Reims ! Le braquage rémois. Après une belle combinaison des hommes de Fournier (il faut le dire), Sidibé cherche à dégager son camp mais sa frappe ricoche sur le visage de Fortes et termine dans le but. Sans le faire exprès, Reims mène donc 1-0. Un but à l’image de cette rencontre.
Belle frappe de Sidibé des 25 mètres repoussée par Agassa.
Marvin Martin réussit le plus difficile en éliminant deux joueurs mais râte le plus simple, à savoir son centre. Une équation complexe.
« Bête de souaré »
Bon centre de Balmont, bon contrôle de Nolan Roux mais ce dernier écrase après complètement sa frappe qui passe à côté. Une action assez triste.
Bonne passe de Kalou pour Balmont dans la surface, mais au moment de frapper, le chauve le plus célèbre de la Ligue 1 foire complètement son contrôle.
Bien decalé par Krychowiak sur un contre, de Préville oublie Charbonnier et frappe fort à côté. La terrible histoire d’un homme qui a donc tout faux.
Très belle louche de Basa au milieu de terrain pour personne et qui retombe donc dans les pieds de la défense centrale adverse. Un geste technique parfaitement maitrisé.
La mythologie du : »être bien en place » dans le vocable du joueur moyen de Ligue 1, le cancer du foot français.
Ça commence mieux. Joli centre de double M (Marvin Martin) pour Kalou, qui malgré trois défenseurs, se retourne dans la surface et tente une retournée. Ce n’est pas cadré. Mais il ne faut pas trop en demander non plus.
C’est tipar pour cette seconde période.
C’est la pause. Et bien.
Charbonnier à l’approche de la surface tente un lob malin qui ne surprend personne, surtout pas Enyeama.
Tiens, la mi-temps approche au stade Pierre Mauroy et personne n’a encore vu du football.
Sur un coup-franc de Balmont, Kjaer dévie la balle à l’entrée de la surface pour Kalou qui frappe sur Agassa à bout portant ! Elle est là, l’occasion construite de la mi-temps.
Pour mettre des mots sur ce massacre : Balmont déborde côté droit, ses coéquipiers ne faisant aucun appel, il envoie un objet non-identifié dans les bras d’Agassa. Lui-même ne savait sans doute pas ce qu’il voulait faire.
Une anecdote résume mieux que tout ce match : balle au pied, Mavuba cherche à déborder et percute de plein fouet Souaré. Les deux joueurs restent au sol. Une image labellisée foot en folie.
La puissance De Simon Kjaer qui vient d’humilier Ayité en un coup d’épaule…
ZZzzZ
Les Lillois jouent ce soir comme des gestionnaires, les Rémois comme le tout petit promu qu’ils ne sont plus.
Pour faire court : ce match a l’intensité d’un TER.
Vous la connaissez cette soirée qui paraît nulle et qui l’est vraiment au point qu’après quinze minutes, vous envisagez sérieusement de vous rentrer matter un film sur votre ordinateur un samedi soir à 22h30 ?
Très bon centre de Sidibé et reprise toute pourrie de Souaré. Kalou la reprend, frappe au but et oblige Agassa à s’étendre.
Visiblement, la Team Canal+ a redéfinit ce qu’elle entendait par « affiche » depuis quelques temps.
Bon centre tendu de Nolan Roux mais les dreadlocks de Tacalfred s’interposent. Tacalfred qui assume tout de même l’inassumable depuis bien longtemps.
A noter que Marvin Martin est bel et bien toujours vivant.
Kjaer et Basa serrent Charbonnier de très près comme des moins de 15 neutralisent un poussin. Dans la foulée, de Préville sert Ayité qui ne cadre pas sa frappe.
La domination lilloise se concrétise par une frappe de Kalou, cadrée, centrée, pas déugueulasse. Mais sacrément molle et donc captée par Agassa.
Deux minutes de jeu et Reims n’a pas touché la balle. Il est là, le barça rémois.
Let’s go go go.
Salut les fous, vous avez envie de rire pendant ce Lille-Reims qui n’a effectivement rien de drôle ? Vous êtes au bon endroit.
Par
