- Angleterre
- Premier League
- 31e journée
En direct : Chelsea – Arsenal (6 – 0)
Vous avez désormais le temps d’un petit coca-tranche avant d’attaquer le deuxième match commenté de l’après-midi, OM-Rennes, à 17 heures. Mesdames, messieurs, bonne fin d’après-midi.
Au classement, Arsenal laisse filer Chelsea, plus que jamais leader de cette Premier League.
Arsenal a passé son temps à souffrir, réduit à dix après l’exclusion de Gibbs pour une main qu’Oxlade-Chamberlain avait commise.
C’est terminé à Stamford Bridge. Chelsea a rossé Arsenal, a plié le match dans les 15 premières minutes avant de corser l’addition.
Chelsea confisque le cuir pour ces dernières secondes et attend clairement qu’Andre Marriner mette fin au calvaire d’Arsenal.
José est déjà rentré aux vestiaires. Avec le sentiment du devoir accompli. Très bien accompli.
Rosicky, pas attaqué aux 20 mètres, tente sa chance, d’une frappe pure. Cech, vigilant, repousse des poings.
Sagna s’amuse techniquement sur le côté gauche: un petit crochet, un petit râteau et un tampon d’Ivanovic pour finir
José est tranquille sur le banc. Il a fait tomber la doudoune et parfait son bronzage, dans son siège baquet.
Comme une équipe de hand, Chelsea tourne autour de la défense d’Arsenal. Le ballon termine dans les pieds de Schürrle, qui, aux 20 mètres, envoie une sacoche. De peu à côté de la cage de Szczesny.
Ivanovic repart à l’abordage sur le côté droit et centre parfaitement pour Salah qui vendange sa frappe à l’entrée de la surface de réparation d’Arsenal.
Ivanovic centre au cordeau mais, pour une fois, la défense d’Arsenal ne se laisse pas surprendre.
On entre dans le dernier quart d’heure de cette rencontre. Arsenal a quinze minutes pour éviter que ce match ne ressemble à un premier tour expéditif de Serena Williams lors d’un tournoi du Grand Chelem.
Arsenal va devoir se reconcentrer s’ils ne veulent pas offrir à Arsène la plus lourde défaite de son ère, pour sa 1000ème.
But de Mohamed Salah pour Chelsea. Lancé idéalement dans la profondeur par Matic, Salah file seul face au portier polonais et ajuste, d’un plat du pied. Quelle correction !
David Luiz y va de sa frappe. Szczesny se couche et capte difficilement, en deux temps, et sous la menace de Torres.
But de Oscar pour Chelsea.
« Give me five » ! Grosse erreur de relance pour Arsenal, devant ses 18 mètres. Oscar récupère et frappe dans la foulée. Szczesny est loin d’être exempt de tous reproches.
Giroud essaie un truc, en tentant de lober Cech de 50 mètres. Raté.
Chelsea essaie de jouer de façon un peu plus directe, en alertant les flèches Hazard et Torres. Car oui, contre Arsenal, cet Arsenal, Torres est une flèche.
Torres s’amuse de Sagna, en multipliant les crochets sur le côté droit. Il sert idéalement en retrait Oscar. La frappe du Brésilien est légèrement déviée par Szczesny.
Cazorla, esseulé sur le côté gauche de la surface des Blues, décoche une frappe croisée, sèche. Le cuir passe juste à côté des buts de Cech.
Arsenal reprend quelques couleurs, en réussissant ses sorties de balle. Enfin
L’ambiance est quelque peu retombée à Stamford Bridge.
Les Blues gèrent tranquillement leur avance. Le « back four » de Chelsea multiplie les échanges de passes.
Le pire pour Arsenal, c’est quand même qu’Eden Hazard ne s’est pas encore signalé du match.
Rosicky cartonne Azpi par un tacle grossier.
Chelsea se contente de faire tourner le cuir pour l’instant. Les Blues prennent leur temps.
La défense des Gunners est déjà sous pression. Torres et David Luiz enchaînent Szczesny qui empêche le cinquième but.
Andre Marriner siffle la mi-temps. Arsenal s’est fait tabasser par les hommes de Mourinho. Avec trois buts d’écart au bout d’un quart d’heure et l’exclusion de Gibbs, Arsenal est en train de pleurer et va devoir trouver des ressources insoupçonnées pour ne pas prendre un set dans la face.
Giroud a pour la première fois du match l’occasion de se montrer. Servi par Cazorla, le Français à slip dégaine une frappe. Dans le petit filet extérieur.
Arsène Wenger aurait sans doute rêvé meilleure 1000ème partie.
Torres s’enfuie sur le côté droit, entre dans la surface, lève la tête et cale parfaitement sa passe à Oscar, venu au point de péno. Le Brésilien devance Koscielny et Szczesny.
But de Oscar pour Chelsea.
Eden Hazard ponctue un petit numéro de duettistes Torres-Schurrle par une frappe puissante, à 25 mètres. Dans les tribunes.
Schürrle tente sa chance des 20 mètres, sur un ballon mal dégagé par la défense d’Arsenal. Szczesny ne se laisse pas surprendre.
Après la première longue séquence de conservation des Gunners depuis le début du match, Sagna faisande son centre, au troisième poteau. Dur.
Chelsea a baissé de rythme. Arsenal arrive à sortir un peu de son camp. Un peu. Juste un peu.
C’est une partie à sens unique. Plutôt habitué à jouer le contre, Chelsea s’amuse.
Cazorla ressort mal, balle au pied. David Luiz gratte le cuir, avance jusqu’aux 18 mètres et tente sa chance. Son ballon est dévié par Schürrle mais Szczesny sort une belle horizontale.
Rosicky tente un truc en allant plonger dans la surface adverse. Marriner ne se laisse pas prendre.
Vermaelen sort une saloperie de tacle en relance et laisse Ivanovic s’enfoncer dans la surface des Gunners. Son centre en retrait manque de trouver Schürrle, bien devancé, pour une fois, par la défense d’Arsenal.
Arsenal n’arrive pas à aligner trois passes de suite. Elle va être très longue cette partie pour les Gunners…
Arsène va opérer son premier changement.
C’est la passe à dix depuis 3 minutes pour les Blues. Les Gunners sont en train de courir dans le vent.
Chelsea prend désormais le monopole du ballon. A un de plus, c’est encore plus simple.
Arsène doit l’avoir un peu mauvaise. Quelle belle idée que de mettre AOC au milieu de terrain avec Arteta. Il a jusque-là coûté trois buts. Propre.
But de Eden Hazard pour Chelsea. Le Belge transforme son péno, plein axe.
Pénalty pour Chelsea. Oxlade-Chamberlain a sorti une main de folie, sur sa ligne de but, pour sortir une frappe d’Hazard. L’arbitre a mis un peu de temps à comprendre mais finit par donner un pénalty et sortir un carton rouge pour… Gibbs.
Les Blues se sont quelque peu calmés. Arsenal a enfin le droit de souffler.
Arsenal a la tête sous l’eau. Quelle coup de massue ce deuxième but ! A l’impact, les Blues sont en train de prendre clairement le dessus.
Samuel Eto’o tire la patte et va demander le changement. La cuisse vient de siffler trop fort.
Quelle folie ! Sur un nouveau ballon de récupération au milieu de terrain, Schürrle fixe à l’entrée de la surface de réparation, se sert des appels d’Eto’o et dégaine une frappe soudaine. Petit filet. Parfait. 2-0.
But de André Schürrle pour Chelsea.
Papi Eto’o est servi dans le coin droit de la surface de réparation. D’une feinte de frappe, il se met sur son pied gauche et enroule au second poteau. Szczesny est battu et Chelsea mène déjà dans ce match. Après 5 minutes.
But de Samuel Eto’o pour Chelsea.
Arsenal répond illico par un amour de passes de Rosicky, dans le dos de Terry, pour Olivier Giroud. Sa frappe croisée est détournée par PEtr Cech.
Koscielny relance mal dans ses 30 mètres. Schürrle lance dans la profondeur, vers le point de péno, Samuel Eto’o, qui n’arrive pas à devancer Szczesny.
ça va déjà très vite d’un camp à l’autre. Azpi surgit dans les pieds d’AOC pour lancer une contre-attaque, stoppée par Rosicky.
Andre Marriner siffle le coup d’envoi de cette rencontre.
Les systèmes tactiques sont identiques de part et d’autre: un 4-2-3-1 des familles pour José et Arsène.
Pour sa 1000ème, Arsène tente une petite folie en associant Oxlade-Chamberlain à Arteta à la mène.
Arsenal a donc une belle carotte pour ce match, au-delà de fermer le caquet à José. Manchester City, United et Liverpool sont déjà tombés à Stamford Bridge. La tâche s’annonce donc compliqué pour un Arsenal qui a énormément de mal à l’extérieur contre les gros calibres de Premier League.
Au coup d’envoi, Chelsea compte 4 points d’avance sur les Gunners et un match d’avance.
L’après-midi débute avec cette belle affiche de Premier League, Chelsea-Arsenal. José « je peux pas m’empêcher de mettre des boîtes à Wenger » Mourinho accueille Arsène.
Ronan Boscher
