- Ligue des champions
- 8e de finale
En direct : Borussia Dortmund – Zénith St. Petersbourg (1 – 2)
C’est terminé. Le Zénith s’impose mais le Borussia se qualifie grâce à sa victoire 4-2 à l’aller en Russie. Rien de bien fou à voir par ici.
Hubocan tente de revenir avec un bandage sur la tête mais il ressemble davantage à un mec qui vient de se faire lobotomiser qu’à un joueur de foot.
Jonas Hofmann remplace Pierre-Emerick Aubameyang au moment où on entre dans les arrêts de jeu.
Bah merde, le visage d’Hubocan vient d’exploser sous un coup de genou de Lewandowski. Du sang partout.
Au tour de Shatov de tenter sa chance. Il essaie de tirer le plus au milieu du but possible. On ne lui a pas dit ?
Boum, Witsel de 25 mètres, à ras de terre, un peu mou. Coup de pied de coin qui ne donne rien.
On arrive au moment des fameuses « balles qui traînent dans la surface » et qui foutent des frissons au public.
Igor Smolnikov remplace Viktor Fayzulin. Pas besoin de dire pour quelle équipe, si ?
Donnez-nous un but russe avant la 85e et on va se marrer un peu.
Avec leur 5-4 entre parenthèse à côté du score, on a l’impression que les mecs ont fait des tirs au but comme ça, pour le fun, et que maintenant ils ont repris le match.
Changement pour le Borussia. Schmelzer remplacé par Erik Durm et sa tête d’enfant apeuré.
C’est la fête de ceux qui viennent de rentrer. Carton jaune pour Milos Jojic, qui vient de découper Witsel.
But de Rondón pour le Zénith ! A la réception d’un centre en profondeur, le Vénézuélien se couche et marque d’une tête plongeante à bout portant. 2-1 pour le Zénith. Encore deux à marquer pour se qualifier.
Le Borussia a l’air de vraiment vouloir marquer à tout prix. On leur a dit qu’il n’y aurait pas de prolongation malgré le nul ?
Milos Jojic remplace Henrikh Mkhitaryan pour le Borussia. On y perd un peu en Scrabble.
Le Borussia s’agite et commence à se demander s’il n’en mettrait pas un deuxième.
Les mecs qui agitent les drapeaux géants dans les tribunes de Dortmund pendant tout le match doivent soulever un peu de fonte pendant leur temps libre, quand même.
Frappe lointaine de Mkhytaryan directement contrée, qui finit dans les gants de Malafeev. C’est tout ce qu’on a à se mettre sous la dente.
Salomón Rondón remplace Aleksandr Kerzhakov pour le Zénith. L’axe russo-vénézuélien se renforce.
Vu la soirée qu’il est en train de vivre, on se demande si Robin Van Persie ne serait pas capable de venir marquer dans ce match aussi.
Après l’Attac qui devient l’Estac, il parait que les supermarchés Netto vont forcer Neto à changer de nom. Rumeur ?
Aubameyang contrôle en pivot et frappe en demi-volée de 25 mètres. Au dessus.
Normalement, dans un moment creux comme ça, on peut toujours mettre une vanne sur le nom de Sokratis. Mais bon, trop facile.
Carton jaune pour Sebastian Kehl. Le mec s’est accroché à Hulk comme un skater s’accroche à un bus.
Apparemment les supporters du Zénith viennent de brûler un drapeau allemand. On va rien leur dire, sinon ils sont capables de nous annexer.
En fait, Hulk est venu uniquement pour montrer à l’Allemagne qu’il tirait plus fort qu’en Bundesliga. Quitte à ne pas cadrer ses coups-francs de 30 mètres.
Le centre de Witsel ne trouve aucun de ses trois coéquipiers dans la surface. Une idée pour la prochaine fois : cacher le ballon dans ses cheveux et rentrer dans le but avec.
Du coup, quand on se fait le Zénith en huitième, on joue automatiquement contre Bercy en quart ?
Et nous voici donc repartis pour 45 minutes de rab’. C’est comme un film de divertissement. On connait la fin, mais c’est agréable à regarder quand même.
Changement pour le Zénith à la mi-temps : Luís Neto remplace Nicolas Lombaerts.
J’espère que vous êtes prêts parce que ça va reprendre.
C’est la mi-temps. 1-1, ce qui veut dire que le Zénith doit en claquer trois en deuxième mi-temps. On y croit moyennement. Mais ça ne nous empêchera pas de nous retrouver dans quinze minutes pour la reprise.
Dernière accélération de Hulk, dernière occase pour le Zénith avant la mi-temps, mais la passe en retrait du Brésilien ne donne rien.
Malafeev sort de sa surface et déglingue la cheville de Lewandowski en dégageant. Il aura peut-être une bonne raison de ne pas jouer le quart aller.
Après l’UE et la Maison Blanche, c’est au tour du Borussia Dortmund de sanctionner la Russie.
Sebastian Kehl égalise de la tête pour le Borussia Dortmund. Sur un centre de Schmelzer, il arrive de très loin et saute très haut pour croiser son coup de boule. Malafeev arrive encore à toucher la balle mais ne peut pas l’empêcher d’entrer dans sa cage.
Shatov est servi sur le côté gauche, accélère au coin de la surface et frappe fort à ras de terre, mais trop croisé.
Le tir de Sahin est repoussé par le mur. Jürgen Klopp fait la tronche d’un mec en train de mâcher du verre.
Danny accroche Mkhytaryan et offre un très beau coup-franc à Dortmund, à la frontière de la surface.
Si vous voulez vous mettre dans l’ambiance du Westfalenstadion, mettez-vous les bruitages des armées d’Uruk-hai dans Le Seigneur des Anneaux.
Dortmund presse, presse, mais n’est quand même pas brillant dans les derniers mètres.
On dira ce qu’on veut, Ker Zhakov est quand même le meilleur attaquant breton depuis Didier Drogba.
Corners, coups-francs excentrés. Les Allemands sont dangereux de la tête, mais ça ne rentre pas pour l’instant.
Belle frappe enroulée de Grosskreutz des vingt mètres, peut-être trop au milieu du but. Malafeev met une main opposée.
(Mais on a quand même une petite idée)
Difficile de savoir si le Borussia est en train de paniquer un peu ou si ce sont juste les commentateurs qui crient fort pour rien.
Un Lewandowski qui, du coup, ne jouera pas l’éventuel quart de finale aller. Pas glop.
Ce soir, chez Borussia, c’est soirée biscotte. Carton jaune pour Robert Lewandowski, auteur d’une main dans la surface du Zenit.
BOOOOOUM ! Le but de malade de Hulk. Il se recentre tout seul et balance une praline de 25 mètres. Weidenfeller est dans un autre espece-temps. Le Zenit mène 1-0.
Aubameyang qui met discretos des baffes pendant les duels aériens.
Le Zenit perd (provisoirement ?) un homme : Anyukov, son capitaine, qui sort en boitillant.
Lewandowski est servi par Sahin à la limite de la surface, plein axe. Il se retourne et pose une frappe trop molle pour tromper Malafeev.
Nuri Sahin vient d’inventer le corner tiré comme une panenka. Ce qui n’a rien donné, mais c’est une belle innovation.
Grosse frappe à ras de terre de Witsel des 20 mètres. Weidenfeller relâche mais se couche sur le ballon dans un deuxième temps, devant un Danny de toute façon hors-jeu.
Centre fort de Schmelzer au premier poteau, coupé de la tête par Aubameyang, seul, qui loupe le cadre, après avoir loupé sa coupe de cheveux. Ça commence à faire beaucoup.
Rappelons, à toutes fins utiles, que pour renverser la tendance, le Zenit a remplacé Spalletti par un Sergueï Semak en interim. Les mecs y croient à mort.
C’est pas mal, le Mur Jaune. Le public est presque aussi bien fait que dans FIFA.
Allez hop, c’est parti. Coup d’envoi donné.
Les équipes entrent sur le terrain. Dans la Ruhr, les arbitres ont mis le maillot de Lens. La connexion minière se fait.
Salut la mif’. Ce soir, le Borussia Dortmund a 96% de chances de se qualifier. Comme le score du referendum en Crimée. La Russie tremble !
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