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  • Coupe du monde 2014
  • Groupe F

En direct : Argentine – Iran (1 – 0)

Swann Borsellino
En direct : Argentine – Iran (1 – 0)
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À jouer

C’est terminé ! Leo Messi vient de sauver son pays et un bon paquet de parieurs. L’Argentine s’impose 1-0 au terme d’une rencontre lors de laquelle les Iraniens ont fait plus que résister. L’Albiceleste devra clairement hausser son niveau de jeu pour espérer triompher en terre brésilienne.

Au fait, personne ne l’a entendu à cause du cri d’Omar Da Fonseca, mais il y a quatre minutes de temps additionnel.

Que c’est cruel pour les Iraniens… Leo Messi, d’une frappe enroulée parfaite de l’extérieur de la surface, vient de sauver la peau des siens. C’est ce qu’on appelle prendre ses responsabilités.

QUEL BUT DE MESSI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les contres de tarés de l’Iran!!! Deux passes et l’attaquant se retrouve devant le but. Romero, auteur d’un bon match, est encore à la parade.

Très bon centre de Di Maria a destination de Lavezzi. La défense iranienne résiste. Prouve qu’elle existe.

Il est là, Haghighi ! Sollicité par une frappe de la queue de rat de Palacios, le portier iranien sort un nouvel arrêt.

Oh la minasse de Rojo. Ca finit comme sa soeur, la Roja: dehors.

Très « fête de la musique » en tout cas, la coupe de cheveux de Palacio. Oui on s’attarde un peu sur les errements capillaires parce que ceux qui concernent le football sont beaucoup trop évidents.

Ca y est: après avoir longtemps imité Elie Baup, Sabella a décidé de mettre un peu de sang neuf dans une équipe qui n’y arrive pas. Le but du Pocho va arriver.

Changement pour Argentine. Rodrigo Palacio remplace Gonzalo Higuaín.

Changement pour l’Argentine. Ezequiel Lavezzi remplace Sergio Agüero.

Changement pour l’Iran. Khosro Heydari remplace Shojaei Masoud.

Messi botte la sentence mais sa frappe échoue dans le petit filet extérieur de Haghighi.

D’ailleurs, Masoud prend son petit jaune.

Encore une fois, c’est Di Maria qui crée une occasion tout seul. Le Madrilène endort Masoud d’un amour de crochet et gagne un coup-franc très dangereux à l’entrée de la surface.

L’Albiceleste n’y arrive pas. On dirait l’OM 2013-2014. Omar Da Fonseca est en train de devenir complètement fou. On va le perdre.

ROMERO SAUVE L’ARGENTINE !!! Sur un nouveau centre parfait, Reza envoie un coup de boule parfait. Le portier de Monaco, un peu avancé, sort une parade superbe pour retarder l’échéance. Quelle folie cette deuxième mi-temps de l’Iran !

Ca paraît totalement fou mais c’est bel et bien cette équipe iranienne qui prend le dessus dans cette rencontre. Ce sont eux qui sont en confiance…

Oh le cafouillage dans la surface sud-américaine. On n’était pas loin de l’ouverture du score iranienne…

Frappe lointaine du gauche de Hajsafi, c’est contré par la défense argentine. Corner pour les rouges.

Bon, ce n’est pas avec ce genre de match que vous allez convaincre madame de regarder plus de match avec vous, mais il faut reconnaître que dans son registre, l’Iran se débrouille bien. Défensivement, c’est compact et solide. Une équipe smecta.

MESSIIIII ! La Pulga dégaine sa spéciale. Accélération folle avec le ballon qui colle au pied, choix de l’un des deux poteaux et frappe de l’intérieur du pied. C’est juste à côté du but de Haghighi…

Sur son banc, Rémy Sabella se demande bien ce qu’il va pouvoir faire pour que son équipe s’impose ce soir. A part convoquer le groupe de mecs qui jouent un mauvais Seven Nations Army ce soir, en bas de chez vous, on voit mal comment ils vont se débarrasser des Iraniens.

Quel bonheur qu’Uhlsport soit présent au Mondial. Ca donne envie de voir des mines de Djibril Cissé avec le maillot Kappa de l’AJA.

Quelle occase pour les Iraniens ! En bon commandant du jeu, Masoud lance une bonne contre-attaque sur la droite d’où part un centre parfait pour la tête de Rza. L’attaquant break his neck pour pouvoir toucher le ballon, mais Romero est à la parade. On n’était pas loin de l’exploit !

Il suffisait de le pointer du doigt ! Centre parfait en demi-volée de Rojo, mais Higuain juge mal la trajectoire. Il va falloir faire entrer Batistuta pour planter un pion, les mecs.

Bon, il ne sait pas centrer, mais Zabaleta vient de tenter une belle frappe enroulée du gauche. On n’était pas loin de la petite lucarne opposée. Premier frisson argentin du second acte.

Cet échec de l’Argentine, c’est un peu l’échec du football moderne: plus personne ne sait centrer.

C’est reparti les titis !

Les joueurs font leur retour sur la pelouse. Nouvel épisode de The Expendables qui commence pour les onze iraniens.

C’est la mi-temps les cocos. 0-0 entre une Argentine à la ramasse et un onze iranien plus défensif qu’un Fennec. On se retrouve dans un quart d’heure pour le deuxième acte de cet attaque-défense.

Mi-temps très compliquée pour Gonzalo Higuain. La conduite de balle de Souleymane Diawara sur ce contre.

Pour l’Argentine, la mi-temps se termine sur un grand classique: la tête au-dessus du but. Il va falloir appeler la fourrière pour virer ce bus iranien de la pelouse.

Oh la tête de Hosseini !!! Bien servi sur le coup de pied de coin, le défenseur central voit son coup de boule passer à quelques centimètres du poteau gauche de Romero.

Boom le corner pour l’Iran! C’est un peu comme un but, pour eux.

Di Maria est seul à passer en un contre un du côté argentin. Les coéquipiers de Leo Messi ne trouvent pas le moyen de faire la différence dans cette partie, face au bloc extrêmement bas des Iraniens.

Un bon coup-franc de Messi trouve la tête de Garay. La tentative du central argentin passe au dessus du but de Haghighi.

Le bus iranien est parfaitement garé. Reza, leur avant-centre, sert de chien de garde à l’entrée de la surface. Une surface de réparation dont la densité de population est égale à celle de Monaco.

Frappe puissante de Messi, mais comme le disait le pubard de chez Pirelli, sans maîtrise, la puissance n’est rien.

Faute sur Messi juste à l’entrée de la surface. Très bon coup-franc pour les Argentins. Avec la bombe de mousse à raser, ça devrait le faire.

On ne va pas vous mentir, il y a beau avoir Messi, le seul qui peut permettre à l’Argentine de passer le bloc iranien pour le moment, c’est Moïse.

Ce sont les petites erreurs techniques qui empêchent l’Albiceleste d’ouvrir le score jusqu’ici. Bien lancé en profondeur, Di Maria dégaine un contrôle un peu long qui l’empêche de se présenter dans les meilleures dispositions face à Haghighi. C’était encore chaud pour l’Iran.

Le coup de tête de Rojo ! Sur un corner parfaitement frappé par Di Maria, le défenseur argentin vient mettre sa crête. Ca passe à quelques centimètres du but d’Haghighi. Alireza, de son prénom, un membre du Wu Tang Iranien.

Encore une parade de Haghighi ! Parfaitement servi par Higuain, Agüero enroule une bonne frappe. Le portier iranien sort un arrêt sublime de la main opposée.

Quel bonheur, n’empêche, de voir l’Iran ailleurs qu’en Coupe Konami. C’était quelque chose, d’aller chercher son titre avec eux dans les vieux PES.

Sympa, Higuain rend la politesse à ses partenaires. Malheureusement pour l’Albiceleste, la frappe enroulée de Di Maria s’envole dans le ciel. 20 minutes et 0-0, on est déjà sur une petite réussite pour l’Iran.

Le contrôle de Higuain… Lancés en contre par la fusée Di Maria, les Argentins pensaient ouvrir le score sur un caviar de Messi pour Pipita, mais celle ci est moins à l’aise sur le terrain que sur le plateau de Pyramide. Dommage.

Oui la mini-incursion iranienne dans la surface argentine ! Premier corner de la partie pour les types qui jouent avec le maillot d’entraînement du Portugal.

Cette passion de Maradona pour la boucle d’oreille.

Quel boucan dans le stade ! Au rythme des « qui ne saute pas est Brésilien », les Argentins confirment qu’ils ont fait du pays le leur depuis le début de la compétition.

Merci Rio et désolé pour ce détour par les studios. Ici Swann. C’est parti pour la fête de la musique. Dans ce domaine, les Iraniens sont des esthètes.

Question tribunes, les Argentins mettent la misère à toutes les autres équipes dans cette Coupe du monde. Brésil compris. On ne parle même pas des supporters français. Mais disait l’un d’eux hier à Bahia: « On n’a peut-être qu’une chanson, mais on boit beaucoup plus que tout le monde ».

En plus j’ai pas révisé mon Iran. Il joue toujours Ali Daei?

On ne va se mentir, je suis en difficulté technique sur ce début de live. Presque autant que la défense iranienne qui a déjà pris deux, trois danses de Di Maria

Ola. Non, je ne suis pas Swann. En attendant son retour, je vous live cet Argentine – Iran depuis Rio.

Swann Borsellino

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