Eire–France : les notes

France (-0,5 pour le nouveau maillot dégueulasse)

Lloris (8) : C’est bon là ? Y’en a encore qui ont des doutes ? Parce que là, Hugo a sorti le grand jeu. Impérial dans les airs, monstrueux sur deux arrêts réflexes, un jeu au pied correct, son match référence, le voilà. Mandanda peut aller se rhabiller, le patron des bois, c’est Lloris.

Sagna (4,5) : Merci à François Clerc, Rod Fanni, le vieux corps de Willy Sagnol, le pied droit de Bernard Mendy et à la calvitie de Laurent Bonnart. Sans ça, le panier en osier humain n’aurait pas le droit de cité. Moyen plus. Ne saura jamais centrer de son vivant.

Gallas (3) : C’est lui le mec qui flambe avec Arsenal ? Terriblement fébrile, notamment dans les airs, le défenseur le plus expérimenté des Bleus a semblé disputer son premier match international.

Abidal (3,5) : Moins laid que son compère de la défense centrale, quoique. Le Barcelonais a plutôt fait le boulot… jusqu’à cette relance immonde qui a failli coûter cher aux Français. Et la concentration bordel !!

Evra (5) : Le meilleur défenseur français. Pourtant, le Mancunien n’a pas été flamboyant. Peu enclin à monter, le latéral à moustache n’a pas trop été pris en défaut par les attaques irlandaises. Il est resté sur sa faim, nous aussi.

L. Diarra (7) : S’impose de plus en plus comme le véritable patron de l’entrejeu des Bleus. A l’image de sa saison avec le Real, l’homme à la tête d’ampoule enterre tout le monde. Si en plus, le mec envoie des frappes titiller les lucarnes adverses…

A. Diarra (5,5) : A souffert de la comparaison avec son homonyme. La tige bordelaise devait se coltiner le sale boulot, notamment aérien, il l’a fait, et bien fait. Ses grands compas lui ont permis de gratter pas mal de ballons. Dès qu’il s’agissait de relancer, c’était déjà plus dur.

Gourcuff (4) : C’est officiel, Yoann Gourcuff est dans le dur. Imprécis, mou, le Bordelais n’a jamais réussi à prendre le jeu à son compte, confirmant qu’il est moins bien depuis quelques semaines. Faudrait penser à arrêter avec les talonnades façon Sylvain Armand.

Anelka (7) : Cet homme est une feinte à lui tout seul. Très reculé en première période, la caution technique des Bleus a parfaitement récité sa partition : crochets, râteaux, accélérations. Le Londonien a planté son petit pion (bien aidé par St Ledger). Un but qui vaut de l’or.

Henry (6) : Le capitaine s’est montré à la hauteur. Placé sur son côté gauche, le Blaugrana n’a pas marqué, mais il aura pesé. Dans un match où les occasions se sont faites rares, il aura eu le mérite d’être la bonne réponse à la question M6 du jour, c’est toujours ça de pris.

Gignac (6) : Son cul rembourré a semé le trouble dans la défense écolo. Moins en réussite que lors de ses dernières sorties internationales (étonnant !), APG aura envoyé une reprise de volée en touche. Mazel Tov. Gignac, le Guivarc’h de 2010 ?

Malouda (2) : Change de coupe Flo’.

Domenech (1 ou 9) : On s’est fait chier, comme d’hab. On a joué avec deux milieux défensifs, as usual. Un coaching en termes de remplacements plutôt bizarre. La France va se qualifier, normal. Estelle n’a toujours pas dit « oui » , cet homme est un incompris.

Eire (-1 pour toute l’équipe. Pas un roux dans les titulaires, une honte nationale)

Given (5) : Ne peut rien faire sur le but. Il n’a pas eu de nombreux ballons chauds à se mettre sous la dent. Le meilleur gardien de la Premier League aura des regrets. Notamment celui d’être né du mauvais côté du Royaume-Uni.

O’Shea (5) : Le joueur le plus expérimenté des locaux a passé son match à pioncer. Il avait promis l’enfer à son pote Evra. On a vu. On cherche toujours le ballon envoyé par son pied gauche alors qu’il était en position de marquer.

Dunne (6) : Ses parents devaient sûrement être de la même famille, sinon, comment expliquer cette dégaine. Cela étant dit, le bûcheron a fait le boulot. Rarement pris en défaut, Richard avait même rangé la machine à fautes. Une relance de PH.

St Ledger (5) : Tutoyer Didier Digard dans la vie laisse forcément des traces. Le défenseur de Middlesbrough a confirmé la thèse qui tend à démontrer que la deuxième division anglaise, c’est de la merde. Dès que le ballon quittait l’espace aérien, Sean était perdu, comme sur la frappe d’Anelka qu’il détourne dans son but.

Kilbane (3) : Un milieu de terrain reconverti en latéral, ça sent toujours l’arnaque. Quand en plus, le bonhomme joue à Hull City, ça respire l’embrouille. Chose confirmée, Kevin Kilbane est en préretraite.

Whelan (5) : « Moi j’ai dit non » disait Wallen. Glenn Whelan a fait mieux, il a allié le geste à la parole. A l’image de son pote de club, Liam Lawrence, le milieu défensif est passé à côté de sa rencontre. Il a gâché l’une des rares occasion irish. Tout en négation.

Andrews (5) : Voir Whelan. Synonyme : Benjamin Gavanon.

Lawrence (5,5) : A l’image de son raté face au but lors de la première période, le milieu de terrain a tout foiré. Jouer à Stoke City n’explique pas tout.

Duff (7) : Quel régal de le voir prendre son côté gauche. Très tôt comparé à Ryan Giggs quand il débutait à Blackburn, par moment, on a compris pourquoi. Un amour de dribble sur Sagna en seconde période. Sur la pelouse, Damian ressemblait à de la confiture donnée à des cochons.

Doyle (6,5) : Dire que le blondinet a pour habitude de jouer avec Ronald Zubar. Forcément, quand on se retrouve face à William Gallas, on n’est pas trop dépaysé. Remuant et percutant, dommage qu’il n’ait aucune technique.

Best (9) : Avec un tel nom, on ne peut que s’agenouiller. On lui pardonne son prénom, sa ganache et son inutilité.

Mc Geady (3) : L’Eire attend toujours le premier but international de la merveille du Celtic. Encore raté.

Keane (5,5) : Fidèle à sa réputation, le capitaine irlandais aura couru comme un dératé. Très peu de ballons touchés, forcément, pas un match extraordinaire. On n’affronte pas Burnley tous les jours.

Hunt (4) : Le milieu de terrain de Hull ressemble à Sirieix. Son entrée ? Aucune idée, on avait basculé sur Les Experts.

Trapattoni (5) : La classe italienne n’a pas payé. Défensivement solides, les Irlandais du Trap’ ont manqué de poids devant les buts français. « Allo ? M. Ireland, c’est Gio’, c’est toujours non pour le 18 novembre ? » .

Le Stade (7) : Blindé de rouquins en manque de sensations, Croke Park a vibré à l’irlandaise (comprendre par intermittence). On reste sur notre faim. Clément d’Antibes ne ressemble à rien.

Jean-Marc Ferreri (1) : A passé son match à voir la chanteuse Wallen ratisser le milieu de terrain. Et les fiches, c’est pour les chiens Jean-Marc ?

Laurent Blanc (2) : On croit que bon il est aussi nul en tant que consultant qu’il était classe sur le pré.

Thierry Roland (3) : Les commentaires du siècle dernier au service de la technologie d’aujourd’hui. L’expérience de vie a augmenté, ça se voit.

Ben Old, un Néo-Zélandais sur le green