- Joyeux Noël
Edouard Cissé : « Môme, je n’étais pas gâté »
Ni une ni deux, Édouard Cissé a sauté dans sa voiture pour quitter Auxerre et rejoindre sa petite famille afin de préparer les fêtes. Un Noël classique et efficace chez les Cissé, comme si vous y étiez.
Ça se passe comment un Noël chez les Cissé ?
Ça dépend des années, en fait. Là, ma petite dernière a six mois, du coup, on va faire ça tranquillement à la maison, avec de la famille et des amis. Ça se passe toujours chez moi quand c’est comme ça. Mais sinon, je suis très montagne, très ski. Dès que c’est possible, j’aime bien faire ça là-bas. C’est cliché, mais c’est agréable.
Tu vas offrir quoi comme cadeau ?
Ça se passe toujours pareil, et je crois que c’est la même chose pour beaucoup de mecs : je fais tout au dernier moment. Je vais m’occuper de ça dès que possible, il faut que je me grouille…
Ça paraît compliqué d’offrir un cadeau à un footballeur. Qu’est-ce qui te fait plaisir, toi ?
Honnêtement, je ne suis pas très difficile. Je pense que les meilleurs cadeaux ne sont pas forcément ceux qui ont coûté le plus cher. Notamment parce que les gens de ma famille savent très bien ce qui me met en joie. En ce qui concerne la période de Noël, je suis un romantique. J’attache de l’importance à la fête, aux retrouvailles avec la famille. Mais je m’attends aussi à ce qu’on se foute un peu de ma gueule, qu’on ressorte les vieux dossiers, les albums photos… La totale quoi ! C’est l’occasion de rire, de couper un peu avec le football, de bien manger et de bien boire, en famille, pépère.
C’est quoi le pire cadeau que tu aies reçu ?
(Rires) Non, et je ne dis pas ça pour faire pleurer dans les chaumières, mais quand j’étais môme, je n’étais pas gâté. Alors depuis, j’ai appris à apprécier la moindre attention. Je suis super gêné quand je reçois un cadeau.
Le meilleur ?
Tu ne vas pas me croire, mais je crois que c’était ce lot de paire de chaussettes (rires). Je te jure, c’était des chaussettes de ville de différentes couleurs, avec les caleçons qui allaient avec. Typiquement le genre de cadeau qui me fait plaisir, tout simplement parce que ça me vient pas à l’idée de foutre les pieds dans un magasin pour acheter une paire de chaussettes. Même un petit lot de t-shirts pour mettre sous les chemises, ça me fait plaisir.
Tu as cru au Père Noël jusqu’à quel âge ?
Vers huit ans je crois ! L’âge de ma grande fille aujourd’hui. Elle, elle sait pertinemment que le Père Noël n’existe pas. La moyenne a cinq ans, du coup, on bluffe encore un peu. De toute façon quand tu commences à être avec des grands de CM2, tu sais que c’est foutu, tu sais qu’il n’existe pas. Aujourd’hui, ce qui l’intéresse, c’est la symbolique de Noël. Comme elle me le disait encore tout à l’heure, ce qui compte, c’est qu’on soit tous ensemble. On fait le sapin, tu vois la famille, et bien sûr, il y a le petit cadeau en bonus.
Il est comment le sapin des Cissé d’ailleurs ?
C’est un gros, gros sapin. On n’a pas fait les choses à moitié. J’ai regardé les petites le préparer, mettre les guirlandes, les boules… Le travail manuel, ce n’est pas ma tasse de thé ! Tu sais, quand tu vois tes puces s’amuser à décorer le sapin avec le sourire, c’est génial pour un papa.
Tu me parlais de bonne bouffe et de boissons. C’est quoi le repas de Noël parfait ?
Le classique. Foie gras, avec un bon petit vin blanc moelleux. Puis dinde aux marrons. Et une bonne buche glacée. Je ne suis pas très fruits de mer. Là, je te donne un menu classique, mais efficace. Avec ça, plus un petit cadeau, tu kiffes vraiment ! Je n’ai pas ramené de vin d’Auxerre, je vais aller faire un petit tour chez mon petit caviste pour prendre mon pinard de Noël !
Propos recueillis par Swann Borsellino