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Edinson Cavani, le faux débat

Par Mathieu Faure
Edinson Cavani, le faux débat

L’Uruguayen n’a pas l’aura ni le même traitement médiatique que Zlatan Ibrahimović. On le dit ennuyé de jouer sur un côté, agacé par l’omniprésence d’Ibra ou encore dubitatif sur la Ligue 1. Pourtant, le Matador livre une saison de haut niveau. Au calme.

Un attaquant se juge avant tout sur ses statistiques. Celles de Zlatan Ibrahimović sont connues de tous car rabâchées au moins cinq fois par jour par tous les médias. Dans le sillage du Suédois, Edinson Cavani facture quand même 21 buts en 33 matchs. Pourtant, on cherche à faire passer la saison du numéro 9 parisien pour un fiasco. Bon courage. Depuis peu, certains titres de presse parlent même d’un transfert vers Manchester United, Chelsea ou autre. Edinson, lui, s’est confié dans les colonnes du mensuel du club sur ces différentes rumeurs. « Un malaise Cavani ? Je ne sais pas de quoi on parle. Ce n’est pas vrai. Dans le foot, les choses dont on parle dans le vestiaire doivent rester dans le vestiaire et la vie privée doit rester la vie privée. Mais je me sens bien au PSG et à Paris. Regarder jouer le PSG à la télévision a été dur. » Autrement dit, Edinson Cavani se sent bien à Paris. Et pour cause, il touche un gros salaire, dispute la Ligue des champions et squatte la tête du championnat de France. Bref, sportivement, tout baigne, même si les réflexions autour de son positionnement à droite appellent au débat. À vrai dire, tout est matière à débat quand il s’agit de Cavani.

Au vrai, le seul problème actuellement dans la vie du joueur, c’est son cœur. Son amour de jeunesse, Maria Soledad, est en train de finaliser leur divorce à Montevideo. Edinson Cavani a d’ailleurs dû se rendre deux fois au tribunal (en décembre et en mars) afin de régler les derniers détails. Deux voyages éprouvant pour son organisme, mais également son moral. Il faut dire que l’homme avait sacrément déconné avec sa chère et tendre. Lui, l’homme de foi et d’une seule femme, avait trompé sa promise avec une jeune femme napolitaine. La tromperie avait fait la Une des journaux. Avec Maria Soledad, Cavani a eu deux mouflets : Bautista et Lucas. On sait l’importance de l’équilibre familial dans la carrière d’un joueur. Installé au cœur de Neuilly-sur-Seine auprès de Camara, Pastore et son pote Lavezzi, Edinson Cavani ne s’autorise pas de folies loin de ses enfants. Ce n’est pas le genre de la maison. Évangéliste convaincu – il appartient aux Athlètes du Christ -, le buteur compte ses passions sur les doigts d’une seule main : le Christ, le football, ses cheveux et la pêche. Un homme simple, quoi.

Bon partout et quasiment tout le temps

Un homme simple, mais un joueur exceptionnel. Officiellement, Cavani est un avant-centre. Un pur numéro 9. Joueur moderne, Edi ne passe pas son temps à attendre les ballons dans la surface comme un vulgaire renard des surfaces. Lui, il se replie, couvre les montées de ses latéraux, joue dos au but, fait le pressing, colmate les brèches. Bref, dans l’investissement, c’est un régal et un élément indispensable. Même aligné sur un côté droit (comme avec la Céleste où Suárez fait office d’avant-centre), il donne de la profondeur au collectif. Bizarrement, Cavani n’a pas vraiment d’idole dans le football, sauf une : Filippo Inzaghi. Un mec dont le registre est opposé au sien. Durant son apprentissage, Cavani s’est énormément inspiré du placement et du jeu dos au bus de l’Italien. Rien d’anormal pour un Uruguayen dont le grand-père venait de Modène.

Il y a de l’Italie en Cavani, c’est indéniable. Autrement dit, c’est un homme de rendez-vous. Avec un titre à aller chercher, un quart de finale de Ligue des champions à jouer, une finale de Coupe de la Ligue et une Coupe du monde en point de mire, le Matador sait qu’il va avoir du boulot avant les vacances. Malgré tout, dans la dernière ligne droite de la saison, le deuxième meilleur buteur du championnat est encore en phase d’apprentissage. Cette équipe parisienne n’est pas la sienne. Pas encore. Ibrahimović a mis un an avant d’en devenir le patron incontesté. À tout juste 27 ans, Cavani est le futur du PSG. C’est peut-être moins solide médiatiquement que le Suédois, mais, sur le pré, c’est sûrement aussi fort. On en oublierait presque qu’en 2010, Cavani portait des bagues sur les ratiches et devait convaincre le monde du football de son talent dans son corps d’adolescent. C’était hier…

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Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »
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Par Mathieu Faure

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