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Edgard Davids : « Gagner 4-1 contre Lyon, personne n’y croyait à l’Ajax »

Propos recueillis par Nicolas Jucha
3 minutes
Edgard Davids : « Gagner 4-1 contre Lyon, personne n’y croyait à l’Ajax »

Il a gagné la Coupe de l'UEFA 1992 et la Ligue des champions 1995 avec l'Ajax Amsterdam. Alors forcément, voir son club formateur en finale de la Ligue Europa 2017 contre Manchester United, cela a une saveur particulière pour Edgar Davids. Le Pitbull aux lunettes les plus cools de la planète football croit dur comme fer à un succès néerlandais à Stockholm.

On imagine que pour toi, l’Ajax Amsterdam en finale de la Ligue Europa face à Manchester United, cela a un goût spécial…Oui, je suis très excité par cette finale, car on ne s’y attendait pas vraiment. Aux Pays-Bas, c’est forcément un événement national. Le football a évolué depuis la dernière finale d’un club néerlandais, c’est ainsi, mais cela rend aussi cette performance d’un club modeste assez unique.

Tu penses qu’ils peuvent battre Manchester United ?Oui, ils en ont le potentiel car ils ont quatre ou cinq joueurs capables de faire basculer les matchs. Un seul joueur capable de faire basculer un match peut s’avérer suffisant, l’Ajax en a plusieurs dangereux offensivement comme Klaassen, Ziyech, Traoré, Dolberg… Ils ont plusieurs joueurs capables de faire la différence à défaut d’un buteur prolifique ou d’un joueur aux qualités vraiment extraordinaires. À côté de cela, collectivement, ils jouent très bien et, de part leur jeunesse, ils sont très enthousiastes. Ils n’ont pas les meilleurs joueurs de cette finale, mais peut-être la meilleure équipe.

À quel moment l’Ajax Amsterdam a réalisé qu’elle pouvait atteindre cette finale européenne ?Je crois que le seul moment où les gens ont vraiment pensé à la finale, c’est après la victoire 4-1 à domicile contre l’Olympique lyonnais en demi-finale. Gagner, c’était déjà très positif, mais s’imposer 4-1, personne ne l’avait imaginé. D’où la grande joie des supporters après ce match.

Les gens de ma génération ont grandi avec cette équipe de l’Ajax Amsterdam, ils ne peuvent donc pas l’oublier.

Tu as, toi aussi, gagné la Ligue Europa, alors Coupe de l’UEFA, en 1992 avec l’Ajax. C’était une autre époque ? Un autre football ?Oui, c’était différent, déjà il fallait jouer cette finale sur deux matchs. À l’époque aussi, nous n’étions pas les favoris face au Torino. Un match nul 2-2 à Turin, puis un 0-0 à domicile. C’était très difficile, mais on avait un joueur de classe mondiale, Dennis Bergkamp, qui était incroyable. Ils n’ont pas ce calibre de buteur prolifique aujourd’hui, mais ils ont un mélange de plusieurs vrais talents. Cette campagne est un excellent souvenir, car j’y ai fait mes débuts européens, en Suède, à Örebro (titulaire au premier tour retour, victoire 1-0 ndlr).

L’Ajax des années 1990 avec Louis van Gaal, c’est aussi et surtout la victoire en Ligue des champions 1995, contre l’AC Milan. C’était quoi la clé du succès ?Il y avait beaucoup de clés. Déjà, on avait quelques-uns des plus grands talents européens de l’époque. On avait aussi un entraîneur qui savait développer ces talents. Il savait faire ressortir le maximum du potentiel des joueurs à sa disposition. Et puis il y avait des joueurs comme Danny Blind, plus expérimenté, excellent tactiquement, qui savait comment réagir selon le scénario du match. Rester calme, ne pas courir n’importe comment dans tous les sens, adopter le rythme approprié et, surtout, assurer la mise en place des changements tactiques en cours de match. C’est ce que doivent faire les joueurs plus expérimentés, c’était comme un relais pour Louis van Gaal.

Aux Pays-Bas, les gens te parlent encore de cette finale contre l’AC Milan ?Toujours. Les gens de ma génération ont grandi avec cette équipe de l’Ajax Amsterdam, ils ne peuvent donc pas l’oublier.

Un an plus tard, tu as rejoué une finale de Ligue des champions contre la Juventus, perdue avec un tir au but manqué pendant la séance fatidique. Le moment le plus dur de ta carrière ?Non, pourquoi ? Un match ne se résume pas à la séance de tirs au but. Un match, c’est 90 minutes, voire 120. C’est beaucoup de temps sur le terrain, et dans ce laps de temps, manquer un penalty, cela n’a rien de honteux. Il ne faut pas s’arrêter à ça…

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Propos recueillis par Nicolas Jucha

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