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EDF, c’est pas gagné

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EDF, c’est pas gagné

Après le match contre l'Argentine, et avant la double confrontation décisive avec la Lituanie, l'Equipe de France n'est pas au top. Pas de résultats, et pire, pas de style. Les Bleus ne sont pas vraiment une équipe, mais une somme des meilleurs joueurs français, ce qui n'est pas suffisant.

L’Equipe de France s’est toujours avant tout construite sur sa défense. C’est d’abord une destructrice, qui a donc toutes les peines du monde contre les formations plus faibles qu’elle (les débuts de grande compétition), mais se régale contre les adversaires plus huppés qui prennent le jeu à leur compte (la suite). Une équipe défensive en clair. Les défenseurs ne sont pas là pour apporter le surnombre mais avant tout pour défendre, au même titre que les attaquants. L’attaque n’est pas la priorité et l’équipe se repose sur un bloc de six, les 4 défenseurs et les 2 milieux défensifs dont la mission première est de sécuriser le tout. C’est comme ça, ça lui donne au moins un certain style.

En ce moment, la défense n’est pas au mieux mais semble sur la bonne voie. On n’est plus très loin d’une ligne type. Abidal Gallas Méxès Sagna, avec Evra et Clichy qui ont leur gros mot à dire pour le poste de latéral gauche. Et donc, pour verrouiller à double tour, Lassana Diarra et Toulalan, ou le fameux problème des deux milieux centraux au profil trop similaire. Sauf que le problème n’est pas le choix des deux joueurs en question, mais leur utilisation et les possibilités qui leur sont offertes.

En soi, Diarra et Toulalan, ce n’est pas moins bon que Mascherano et Gago, ou en tout cas pas bien loin. Pourtant, voyez la différence. Elle vient du collectif, du mouvement, des propositions, de l’animation. De la tactique. Certes, par sa puissance et sa percussion, Vieira décalait les lignes adverses à lui seul et ouvrait des espaces au sein de la défense adverse, l’obligeant à faire des choix. Mais cela n’explique pas tout. Chacun leur tour, chacun dans leur style, Diarra et Toulalan sont capables d’avancer dans l’axe. Mais il n’y a pas de mouvement autour d’eux, rien ne se déclenche, l’équipe n’est pas assez animée.

Contrer l’EDF est assez simple. Il faut marquer à la culotte Gourcuff, le seul joueur capable de frapper de loin, voire doubler sur lui, qui est le véritable déclencheur des offensives françaises, ce qu’ont bien fait les Argentins par exemple. Ensuite, c’est tout le jeu tricolore qui est perturbé. Il repose sur Henry à gauche, qui n’est plus capable de faire la différence, et Ribéry à droite, pas si difficile à contrôler, tant qu’on le maintient à distance et isolé. Devant, le neuf, que ce soit Anelka, Benzéma ou ma grand-mère est trop seul. Il faudrait lui permettre de décrocher et par ce mouvement permettre toute une série de permutations. Avec Anelka soutenu par une ligne Henry Gourcuff Ribéry, c’est largement possible. Henry peut venir en pointe, Ribéry passer dans l’axe ou à gauche, Gourcuff sur un côté, Anelka à droite etc… Dommage que Wiltord ne soit plus au top du hip-hop.

Il faut créer du mouvement et décaler les lignes, ce qui permet alors de jouer dans les intervalles par des passes à terre courtes, à l’image de ce que peuvent faire les Argentins, encore eux. Parce qu’en soi, l’équipe alignée est cohérente. LE onze aligné contre les Argentins peut être considéré comme une équipe type. Domenech doit être content. Toujours critiqué à ce sujet, à la merci des circonstances ou des compos de Pierre Menez, il a passé son temps à la recherche du onze perdu depuis quatre ans. Du coup, il n’a jamais eu le temps de s’attabler à la tactique et à l’animation, toujours occupé qu’il était par la composition. Il a maintenant un schéma défini, le 4231 et même, à deux trois détails près (Anelka ou Benzema, le latéral gauche) un onze type. Il doit maintenant trouver comment lui donner vie.

Domenech a quinze mois à terme et deux matchs contre la Lituanie pour ne pas voir à nouveau sa tête mise à prix. Ensuite, une fois que ce sera fait, une fois que le jeu sera bien défini, bien assimilé par tous, que chacun saura ce qu’il a à faire et connaisse les mouvements propres à chaque position, que le jeu de l’équipe ressemblera à celui d’un club qui tourne et non plus d’une sélection qui aligne, Raymond pourra changer ses compositions comme il veut. Et tout le monde sera content.

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