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Duarte : « Pitroipa me rappelle Ronaldo »

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Duarte : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Pitroipa me rappelle Ronaldo<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Qui mieux que Paulo Duarte, sélectionneur du Burkina-Faso, pour vendre les trois nouvelles stars de la Ligue 1 : Traoré, Koné et Pitroipa.

Comment ça se passe avec le Burkina ?

Tout va bien. Concernant mon avenir, tout est ouvert. Les gens de la Fédé, les joueurs et le Ministère du Burkina, veulent vraiment que je poursuive. Nous avons eu un tirage assez favorable pour les qualifications du prochain Mondial et la perspective de pouvoir disputer une Coupe du Monde est un rêve pour tout entraîneur. Mais tout est possible en football…

Quelle est votre volonté : partir ou de continuer ?

C’est un peu confus… Être à la tête d’une sélection nationale est ce qui me convient le mieux tant professionnellement qu’en rapport à ma vie privée. Mais j’aimerais plus. Une sélection plus grande. Ça fait quatre ans que je suis avec le Bukina. J’ai envie d’un projet d’une autre dimension. Je ne parle pas que de salaire mais des moyens mis en place. Nous sommes aujourd’hui la quatrième nation africaine et c’est une progression immense pour les Étalons. Le Burkina-Faso est un pays que j’aime, que j’adore. Il y a ce Mondial à portée de main… C’est pour ça que je suis en pleine réflexion.

Avez-vous reçu des propositions pour partir ?

Pas mal, oui. Notamment des pays du Golfe. Il y a eu aussi le Al-Ahly du Caire, le Rapid Bucarest, Marrakech.

Et un retour en France ?

Je n’ai eu aucun contact en France mais j’ai adoré mon passage au Mans. On n’a pas eu de réussite mais ça s’est très bien passé avec le président Legarda. La France possède deux ou trois fois plus de moyens que le Portugal. Je sais que je peux et que je veux y retourner.

Comment avez-vous propulsé le Burkina au rang de quatrième nation africaine ?

Rien ne se fait sans travail. Même si le football n’est pas une science exacte, si on travaille plus, on a plus de chances de gagner. Je suis très exigeant avec moi-même et mes adjoints. Mais parfois, ce sport est ingrat. Les résultats dépendent de beaucoup de choses souvent aléatoires. Cette quatrième place est le fruit du travail de l’équipe technique, des joueurs, qui fait que cette part d’inconnu est réduite. On a su imposer de la rigueur, de l’organisation et aujourd’hui, nous sommes devant le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Sénégal ou le Maroc.

Vous avez procédé à quelques naturalisations ces derniers temps. Pourquoi, vous manquez de joueurs ?

On ne manque pas de joueurs mais j’ai voulu renforcer certains postes. Nous devons penser comme une sélection du XXIe siècle, dans un cadre légal bien sûr, et toutes les sélections ont recours à ce type de pratiques. On a tenté Nilson, le gardien brésilien de Guimarães, mais nous nous sommes rendu compte que ce n’était pas possible.

En ce moment, en L1, on parle beaucoup de trois Burkinabès Koné (Lyon), Traoré (Auxerre) et Pitroipa. Êtes-vous étonné par les performances de vos joueurs ?

Je le suis un peu sur la rapide ascension de Koné. Mais c’est un joueur très bon au marquage, agressif. Il doit encore progresser au niveau technico-tactique. Et il est dans le club idéal pour évoluer. Pour Alain (Traoré), ça fait deux ans et demi que je lute pour qu’il atteigne ce niveau. Il a les qualités mais n’avait pas la maturité. A Auxerre, il jouait peu et se prenait pour une star en sélection, et il n’en était pas une. Son attitude lui a valu quatre matchs de suspension de par ma volonté. Sept mois plus tard, il est venu me trouver pour me dire qu’il avait compris. A partir de ce moment-là, j’ai découvert un autre joueur. C’est celui qu’on voit aujourd’hui.

Pensez-vous qu’il peut devenir une star ?

Traoré n’est pas un avant-centre, c’est un numéro 10. S’il marque dix buts sur une saison, ce sera déjà beaucoup. Je lui souhaite que cette réussite se poursuive mais je doute qu’il termine meilleur buteur. C’est un joueur d’attaque, c’est sûr. Face à la Gambie, on gagne 4-0 et il fait les quatre buts.

Et Pitroipa, le Rennais ?

Depuis que je le connais, je le dis et je le répète : s’il avait la capacité de souffrance d’un Cristiano Ronaldo, il aurait pu atteindre son niveau. Balle au pied, il est imparable et imprévisible. Il me rappelle Ronaldo. Hallucinant en un contre un. Il lui manque cette puissance qui ferait de lui un joueur qui récupérerait plus de ballons.

Propos recueillis par Nicolas Vilas

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