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Doublé du LOSC en 2011 : Dix ans après, ils racontent

Propos recueillis par Adrien Hémard et Clément Brasy
Doublé du LOSC en 2011 : Dix ans après, ils racontent

En pole position pour soulever son quatrième titre de champion de France, le LOSC fête aussi en ce mois de mai 2021 les dix ans de son doublé coupe-championnat de 2011. Pour souffler les bougies, Rudi Garcia, Rio Mavuba et Jean-Michel Vandamme reviennent sur cette saison exceptionnelle.

Le casting :
Rudi Garcia, entraîneur Jean-Michel Vandamme, directeur sportif et ex-directeur du centre de formationRio Mavuba, capitaine exemplaire

Dix ans après, que reste-t-il de ce doublé historique ?Jean-Michel Vandamme : À part moi, pas grand-chose honnêtement. (Rires.) Si, Franck Béria est toujours au club, puisqu’il a intégré la cellule de recrutement du LOSC. D’ailleurs, même moi j’étais parti à un moment, mais Olivier Létang m’a demandé de revenir pour reprendre le centre de formation. Après, ce qu’il reste, c’est que le LOSC restera le LOSC, c’est-à-dire un merveilleux club avec des valeurs fortes, qui n’ont pas changé depuis ce titre 2011. Les mêmes valeurs qui font que dix ans plus tard, on joue de nouveau le titre. Sauf que cette fois-ci, ça ne fait pas plus de 50 ans qu’on attend cela.

C’est quelque chose d’exceptionnel qui nous lie à vie, toutes et tous, du vestiaire aux bureaux, tous ceux qui ont contribué à ce doublé. À cause de la Covid, on n’a pas encore fêté ça, mais je monterai à Lille avec plaisir pour retrouver tout ce beau monde.

Rudi Garcia : C’est quelque chose d’exceptionnel qui nous lie à vie, toutes et tous, du vestiaire aux bureaux, tous ceux qui ont contribué à ce doublé. C’était une grande et belle aventure, et c’est toujours un plaisir d’en parler. Malheureusement, à cause de la Covid, on n’a pas encore fêté ça, mais je monterai à Lille avec plaisir pour retrouver tout ce beau monde et fêter cet anniversaire. J’en garde des émotions énormes, et une grande fierté parce que c’étaient les premiers titres depuis ceux des années 1950. On a vécu une aventure magnifique, et puis faire un doublé, c’est assez rare.

Rio Mavuba : J’ai appris que Jean-Michel Vandamme était revenu. C’est une bonne nouvelle pour le club, sachant que c’est un amoureux du LOSC. Il y a aussi Mike Maignan que j’ai vu débuter. Les gens dans les bureaux, les intendants… c’est toujours avec grand plaisir que je les recroise.


À l’aube de la saison 2010-2011, quels sont les objectifs du LOSC, outsider du championnat derrière Marseille, Lyon et Bordeaux ?Rio Mavuba : On n’était pas programmés pour jouer le titre. L’objectif secret était de finir sur le podium. L’année d’avant, on était deuxièmes jusqu’à la dernière journée, et on finit quatrièmes. Je pense qu’on avait en nous cette frustration de la non-qualification en Ligue des champions. On voulait faire un truc.

Rudi Garcia : L’objectif officiel, c’est l’Europe. Comme le dit Rio, on sort d’une grosse désillusion, mais la grande force des dirigeants de l’époque a été de garder tous les joueurs importants. Personne n’est parti. On a bonifié l’équipe avec l’arrivée de Moussa Sow notamment. Comme on avait loupé la C1 d’un rien, à une heure près, l’objectif officieux avec les joueurs, c’était le podium. Après, quand ça a commencé à tourner, on s’est dit qu’on pouvait être champions, mais on ne le montrait pas, on a été bons là-dessus.

Comme on avait loupé la C1 d’un rien, à une heure près, l’objectif officieux avec les joueurs, c’était le podium. Après, quand ça a commencé à tourner, on s’est dit qu’on pouvait être champions.

Jean-Michel Vandamme : À ce moment-là, je suis directeur sportif depuis deux ans, après quinze années passées à la tête du centre de formation. J’accompagne l’essor d’une génération assez exceptionnelle, celle qui fait qu’on va être champions avec la moitié de l’effectif formé au club. Et en ce début de saison, je sens justement que cette génération est prête à faire des choses très intéressantes. Cela fait deux ans que Rudi Garcia a succédé à Claude Puel, les choses sont en place. On sent qu’un groupe est en train de prendre toute sa dimension. Rudi est bien dans sa peau, bien dans son staff, et les gamins ont pris de la maturité.


Des objectifs que ce groupe va pulvériser : comment ?Rudi Garcia : C’est le doublé d’un groupe, pas que d’un onze de départ, même si on avait un onze bien défini. (Il le cite.) Tout le monde était important, à l’image des remplaçants décisifs comme Dumont, Frau, De Melo, Obraniak et son coup franc magique en finale de coupe. Ou le but de Pierre-Alain à Marseille. Ensuite, évidemment, notre principale qualité était le jeu porté vers l’attaque. La saison précédente, on marquait déjà beaucoup. Cette équipe avait une force de frappe incroyable, en plus d’une grande force collective.

Rio Mavuba : Quand on gagne, c’est plus facile d’être « potes » . Mais nous, ça faisait quelques années que l’effectif se connaissait, réajusté par une ou deux touches. C’est vrai que ça y a beaucoup contribué. Ce qui était bien dans ce groupe, c’est qu’on était capable de faire pas mal de choses en dehors. On a fait pas mal de soirées ensemble, pas mal de restos.

La force, c’est cette ligne d’attaque extraordinaire et parfaitement complémentaire. Eden Hazard, Moussa Sow et l’avion de chasse Gervinho.

Jean-Michel Vandamme : La force, c’est cette ligne d’attaque extraordinaire et parfaitement complémentaire. Eden Hazard prend toute sa dimension. À chaque fois qu’il a le ballon, c’est le feu, il est extrêmement dangereux, un peu comme Mbappé à Paris aujourd’hui. En pointe, on a Moussa Sow arrivé libre de Rennes pendant l’été, qui plane. Tous les ballons devant le but, il les met au fond. Et quand l’équipe est un peu malmenée, qu’elle doit contrer, on a l’avion de chasse Gervinho sur le côté droit, qui va plus vite que tout le monde. Le tout alimenté par un milieu de terrain avec le quarterback Cabaye, Balmont qui récupère tous les ballons et Mavuba qui colmate les brèches. Sans parler des latéraux Debuchy et Béria, tellement offensifs que souvent l’un des deux est à la tombée du centre de l’autre…


Pourtant, la saison commence moyennement, notamment avec deux claques à Lyon (1-3) et contre l’OM (1-3).Jean-Michel Vandamme : Après ces deux défaites coup sur coup, on n’est pas du tout inquiets. Pourquoi ? Parce qu’on sait alors qui on est, ce qu’on veut faire, et comment le faire pour grandir et être au niveau de ces équipes qui sont alors les favoris de la Ligue 1. On sait qu’il y aura des moments durs. Plutôt que de s’apitoyer, le groupe se remet donc en question, et cherche à comprendre ce qu’il faut changer pour gagner sur la phase retour.

Rudi Garcia : On fait beaucoup de matchs nuls, au début, et on perd contre Lyon et Marseille. On part en mode diesel, mais on avait décidé d’étaler notre préparation en vue de la Coupe d’Europe. On savait qu’on ne serait pas prêts au début de la saison, mais on voulait éviter les trous d’air dans l’année. D’ailleurs, une des clés de ce doublé, c’est la fin de saison d’avant et son impact sur notre calendrier. On a joué la Ligue Europa à fond avant de sortir contre le PSV, ce qui nous a permis de concerner tout le monde. Puis on a pu souffler sur la fin de saison et être prêts pour le sprint final. Si on avait joué la C1, pas sûr qu’on aurait fait le doublé.


Vous prenez finalement les commandes à la quatorzième journée, puis vient le match fou, le 6-3 à domicile contre Lorient, qui vous installe en tête.Jean-Michel Vandamme : C’est le match déclic du début de saison, cette victoire folle contre Lorient fait partie des moments où on s’est dit : « Merde, si on joue ensemble, qu’on reste bien concentrés, cette équipe peut faire quelque chose cette saison. » Après, une équipe professionnelle, c’est fragile comme une F1. Quand les bons réglages ne sont pas faits, ça ne va pas. Il suffit d’un détail. Ce qui explique que des cylindrées plus puissantes que d’autres performent moins. Nous, on avait un moins gros moteur, mais on a mieux tenu la distance.

Après, une équipe professionnelle, c’est fragile comme une F1. Il suffit d’un détail. Nous, on avait un moins gros moteur, mais on a mieux tenu la distance.

Rio Mavuba : On finit champions d’automne. Et c’est vrai que là, tu te dis qu’il y a peut-être un truc à faire. Je n’ai pas la stat exacte, mais le champion d’automne gagne souvent le titre. Je pense que le moment déclic, c’était peut-être contre Lorient. On gagne 6-3, ça démontrait tout de même notre force offensive.

Rudi Garcia : On commence entre nous à se dire « Pourquoi pas ? » Ce match de Lorient, avec la frustration du match de la fin de saison précédente, qu’ils avaient célébré comme s’ils avaient gagné un trophée, on ne l’a jamais digérée. On s’était donné rendez-vous contre Lorient avec les gars, même si la météo a repoussé la rencontre d’une journée. Finalement, ça donne un match incroyable, un set de tennis. Et là, on commence à y croire, surtout qu’on termine devant l’OM, le PSG et Lyon à la trêve.


Le titre de champion d’automne, c’est le début des ambitions ?Jean-Michel Vandamme : C’est un déclic, mais pas pour le titre. Quand on vire en tête à la mi-saison, on se dit qu’on peut aller chercher la qualification en Ligue des champions, pourquoi pas. Puis l’appétit vient en mangeant. Chez tout le monde, les joueurs, le staff, les dirigeants, il y a des choses qui nous font croire qu’on peut faire une grande saison. Mais on restait des outsiders derrière Marseille, Lyon et Bordeaux.

On se disait que si moi j’avais marqué, il ne pouvait plus rien nous arriver, qu’on était obligés d’aller au bout.

Rudi Garcia : Le match à Marseille a été important, tout comme celui à Saint-Étienne où l’on fait une prestation XXL sur le plan collectif. C’est incroyable, à la fin du match, les joueurs se rassemblent et vont voir les supporters, et je me rappelle que tout le kop stéphanois reste pour nous applaudir. C’était une belle reconnaissance. Et puis ce soir-là, Rio Mavuba marque, ça veut tout dire… C’est un vrai tournant. Son rôle, c’était de colmater notre folie offensive, pas de marquer.

Rio Mavuba : À partir de là, dans le vestiaire, on s’est dit qu’il ne pouvait plus rien nous arriver. On se disait que si moi, j’avais marqué, il ne pouvait plus rien nous arriver, qu’on était obligés d’aller au bout.


À la 32e journée, vous perdez la première place au profit de l’OM. C’est la fin des rêves de titre ?
Jean-Michel Vandamme : Au moment où l’on commence vraiment à y croire et à parler de titre, on perd notre fauteuil de leader. Comme quoi, il faut mieux ne pas parler trop vite. Quand l’OM nous passe devant, c’est un coup dur. Mais on se dit qu’on va travailler pour rester au contact. On reste humbles dans ce sprint final, mais ambitieux quand même. Une nouvelle fois, plutôt que de douter, le groupe se remet en question et c’est le début d’un sprint final magnifique.

Rudi Garcia : Bien évidemment, et je le vis encore cette saison à Lyon, ou à Marseille en 2018, il vaut mieux être devant, être chassé que chasseur parce qu’on n’est jamais sûr de rattraper les autres. Mais quand Marseille nous passe devant à six journées de la fin, tout d’un coup, cette pression qu’on avait d’être premiers, elle s’enlève de nos épaules. Psychologiquement, perdre cette première place nous a paradoxalement aidés à bien finir.

Quand Marseille nous passe devant à six journées de la fin, tout d’un coup, cette pression qu’on avait d’être premiers s’enlève de nos épaules.

Rio Mavuba : Au-delà du titre, il y avait la Coupe de France aussi. On savait qu’en dix jours, on pouvait tout perdre. Mais il y a eu un soulagement après la victoire en Coupe de France. On savait que l’OM n’allait rien lâcher, et comme avec le calendrier, ils avaient parfois un match d’avance, on savait que derrière, il fallait assurer. Il y avait de la pression, mais on l’a gérée assez sereinement finalement.


Vous réalisez un sprint final monumental. Quand avez-vous commencé à y croire ?Jean-Michel Vandamme : Quand on repasse devant Marseille, on se dit que c’est bon parce qu’on a merdé, mais qu’on a réussi à vite revenir et à repasser devant le champion en titre, dans le sprint final. Ça voulait tout dire. Honnêtement, les trois ou quatre dernières journées, j’avais une confiance absolue et inébranlable. Je me suis dit que plus rien ne pouvait nous arriver. En 44 ans de ma longue carrière, c’est la seule fois où je m’asseyais en tribune en me disant qu’il ne pouvait rien nous arriver. L’équipe était tellement forte et cohérente. On pouvait jouer contre n’importe qui, on était sereins. La pression, c’est l’OM qui l’avait.

Rudi Garcia : On a gagné un match à l’arrache chez nous après la finale de Coupe. Mais ensuite, on était bizarrement très sereins, alors qu’on n’avait pas l’habitude de gagner, qu’on était inexpérimentés. Mais on avait une telle joie de vivre, une qualité de travail, une osmose entre les joueurs… Même ceux qui jouaient moins ont su occuper leur place, sans trop de jalousies, sans faire la gueule. Il y avait une vraie sérénité, beaucoup de confiance en nous et certainement une insouciance, en réalité.


Dans ce LOSC de 2011, la formation était centrale (Debuchy, Cabaye, Hazard…). Rio Mavuba : Ce n’était pas un hasard. C’était le fruit du travail des dirigeants et de Claude Puel. On était entouré de gens du cru qui nous ont fait comprendre notamment l’importance du derby, qui était notre première victoire l’année du titre, le point de départ. C’était super important d’avoir ces joueurs du centre de formation. Le club s’appuyait sur cette belle génération. Je trouve que c’est important pour les clubs d’avoir une identité. Pour avoir gagné un titre avec Bordeaux (une Coupe de la Ligue en 2007, NDLR), j’imagine ce qu’ils ont ressenti en devenant champions avec Lille.

On était entouré de gens du cru qui nous ont fait comprendre notamment l’importance du derby, qui était notre première victoire l’année du titre, le point de départ. C’était super important d’avoir ces joueurs du centre de formation.

Rudi Garcia : On peut difficilement faire mieux. Après, je suis allé à Rome et j’ai vu l’importance des joueurs du cru avec De Rossi, Totti, Pellegrini. Des joueurs du cru, ça donne une autre dimension, surtout pour les derbys. Ils sont dans un état second ces jours-là. C’est une force supplémentaire, cette identité locale.

Jean-Michel Vandamme : La formation a toujours été dans l’ADN du LOSC. À ce moment-là, le club doit avoir 50 millions d’euros de budget et on est champions. C’est remarquable. Quand on est directeur du centre de formation, on est heureux, fier de voir une équipe au sommet avec 50% de joueurs formés au club, évidemment, mais heureux et fier pour tous les gens qui ont œuvré pour en arriver là : les formateurs, les délégués etc. C’est une immense fierté oui, encore aujourd’hui, comme celle d’appartenir au LOSC. J’en mesure toute l’importance, le Dogue est tatoué dans mon cœur.


Ce titre de 2011, on a aussi beaucoup dit que c’était la récompense du beau jeu.Jean-Michel Vandamme : C’était merveilleux, ça basculait même parfois dans la folie. J’ai vu Aurélien Chedjou cette semaine, il expliquait que cette saison-là, le groupe était naturellement rigoureux et combattant, mais que le coach leur a permis de s’exprimer sans retenue, sans calcul. Rudi ne les a pas enfermés dans quelque chose qui ne leur correspondait pas. Il leur a permis de s’exprimer librement, ce qui a insufflé une folie dans cette équipe. Ça jouait tout pour l’attaque, c’était même parfois trop audacieux, trop fou. C’est ce qui a fait le charme de ce champion.

Rudi Garcia : Je leur laissais beaucoup de libertés offensives. Je voulais des couloirs percutants, les latéraux étaient importants offensivement, c’est aussi pour ça qu’aujourd’hui, je reconvertis beaucoup d’attaquants ou milieux en défenseurs comme Debuchy, Florenzi, Sarr… On avait une équipe équilibrée, avec un tireur de coup franc hors pair qu’était Cabaye. Même Landreau, c’était notre premier attaquant avec son jeu au pied extraordinaire. Il aimait tellement ça qu’à son premier entraînement, il insiste pour participer à la conservation de balle, on dit oui et il se fait les croisés…

Ces années lilloises, c’est la période où j’ai pris le plus de plaisir. Il y avait un style, une vraie patte de Rudi Garcia. La preuve en est, c’est que lorsqu’il est parti à l’AS Rome, j’avais l’impression de nous voir jouer.

Rio Mavuba : Ces années lilloises, c’est la période où j’ai pris le plus de plaisir. Évidemment, on était performants en contre-attaque, mais la base de notre de jeu restait quand même la possession de balle. C’était souvent « conserver-progresser » . C’était une de nos forces. Je pense qu’il y avait un style, une vraie patte de Rudi Garcia. La preuve en est, c’est que lorsqu’il est parti à l’AS Rome, surtout la première année, j’avais l’impression de nous voir jouer. Il y avait vraiment un style avec l’un des trois milieux, généralement moi, qui redescendait pour ressortir le ballon à trois. Ça pouvait aussi être Cabaye ou Balmont. Nos excentrés étaient capables de revenir à l’intérieur et de combiner.


Dans le Nord, on sait faire la fête. Après 55 ans de disette, ça devait être quelque chose…Rio Mavuba : On était au courant de l’histoire du club. Certains étaient nés supporters du LOSC, mais n’avaient jamais vu le LOSC gagner. D’autres avaient connu le titre des années 1950 et redevenaient champions. On savait qu’il y avait quelque chose d’exceptionnel à faire, pour nous sur le terrain, mais aussi pour nos supporters. Forcément, c’était un truc qui allait marquer l’histoire après 50 ans sans titre.

Jean-Michel Vandamme : C’est inoubliable ce qu’on a engendré au niveau du bonheur des gens, lors de la réception à la mairie, du défilé en bus à impériale. Tout ce bonheur dans le regard des gens, c’était magnifique.

Rio Mavuba : Mon plaisir, c’était avant tout de voir la joie et le bonheur des gens. Je me souviens de la parade avec le bus. Au Champ de Mars, il y avait tout le peuple lillois qui était là. Après la victoire en Coupe de France, on a été reçus à la mairie par Martine Aubry devant une foule pas possible.

On a fait une fête terrible, oui. Faut dire qu’on avait quelques clients dans le groupe, avec Mavuba, Hazard, Rami…

Rudi Garcia : On a fait une fête terrible, oui. Faut dire qu’on avait quelques clients dans le groupe, avec Mavuba, Hazard, Rami… Le problème, c’est qu’on gagne la coupe avant la fin du championnat. Je savais que j’allais retrouver des gars pas très frais, qui auraient peu dormi et qui n’avaient pas tourné à l’eau toute la soirée. La fête avec le peuple lillois derrière, en bus à impériale, ça a été un grand moment, avec Mavuba et Hazard en animateurs principaux. J’ai eu d’autres très beaux moments dans ma carrière depuis, que ce soit la finale de C3 avec l’OM, la demie de C1 avec Lyon ou la lutte en Serie A face à la Juve avec la Roma. Mais faire le doublé dans votre ville et votre club de cœur, c’est au-dessus de tout.

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Propos recueillis par Adrien Hémard et Clément Brasy

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