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Dortmund respire encore

Par Ali Farhat
Dortmund respire encore

En s’imposant sur le plus petit des scores face à l’Olympiakos, le Borussia Dortmund conserve encore une infime chance de se qualifier pour les huitièmes de finale. Infime, car Arsenal ne s’est pas imposé face à Marseille (0-0) et fera pour tout pour ne pas rééditer une telle contre-performance. Les joueurs de Dortmund sont prévenus. En attendant, ils savourent leur première victoire obtenue dans la compétition.

Dortmund/Olympiakos: 1-0 But: Grosskreutz (7e) pour le BVB

Pour ce qui constitue sans doute le match de la dernière chance, Jürgen Klopp a mis toutes les chances de son côté. Sven Bender absent, le coach du Borussia décide de ne pas aligner Ilkay Gündogan, qui pédale dans le tzatziki depuis… bah depuis son arrivée, en fait. Il fait donc appel au jeune Moritz Leitner, 18 ans, titularisé pour la première fois de la saison. Côté grec, pas beaucoup de changements par rapport au match aller, si ce n’est la présence de Megyeri à la place de Costanzo (oui, le goal qui avait des 20 partout à L’Entraîneur III 2001/2002) et Fejsa à la place de Jean II Makoun.

Dès le début de la rencontre, Marcel Schmelzer pose une première banderille, une cacahuète de 28 mètres qui passe à côté des buts grecs (2è). Le message est clair: Dortmund veut sa première victoire en C1 dans son stade. Le public pousse et le natif de la ville se réveille. Götze combine avec Perisic et se rend compte que ça marche pas (3è). Götze tente alors de combiner avec Grosskreutz, l’enfant chéri de Dortmund, qui lui ne se pose pas de questions: il envoie un cachou de l’entrée de la surface, cachou qui finit dans les filets de Megyeri (7è). 1-0, le Signal Iduna Park est libéré.

L’effet Benjamin Button

L’ambiance a beau être chaude, les Grecs ont l’habitude. Faire les fous dans une enceinte, ils connaissent depuis l’Antiquité. Alors ils ne se laissent pas déconcentrer, et Mirallas sonne la charge, mais Weidenfeller veille (15è). Le match est rythmé, le ballon vit bien, merci pour lui. Dortmund domine globalement les débats, garde le ballon plus longtemps, court plus que l’Olympiakos. Les maîtres à penser du Borussia se nomment Mario Götze, 19 ans, et Moritz Leitner, 18 ans, donc: l’effet Benjamin Button, sans doute. Toutefois, on n’est jamais à l’abri d’une connerie en défense du côté des Jaune et Noir: suite à un coup franc consécutif à une faute bête de Perisic, c’est le bordel dans la surface de Weidenfeller, mais heureusement pour lui, Modesto reprend mal de volée (29è). Ouf, croient pouvoir souffler les jeunes du Borussia. Mais comme ils sont toujours un peu naïfs, ils se font avoir une deuxième fois, Weidenfeller rentre dans un attaquant adverse, la joue à l’ancienne « attaque au goal » alors qu’il n’y a rien. L’essentiel est ailleurs, en fait: Hummels claque la balle de la main, les Hellènes réclament un pénalty. L’arbitre ne bronche pas. A croire que c’est dans l’air du temps de ne pas vouloir donner aux Grecs.

Lewandowski, l’anti-Ravanelli

Au retour des vestiaires, le Borussia attaque comme à son habitude devant la tribune que le monde entier lui envie, la Südtribüne. Excité à l’idée de s’approcher du « Gelbe Wand » (Mur Jaune), Moritz Leitner enchaîne double contact et frappe de poussin (48è). Dortmund est une maternelle, le Signal Iduna Park une cour de récré. Si la première période a été animée, la seconde est plus poussive. Les joueurs s’endorment un peu, surtout les Grecs, la preuve avec cette passe en retrait de Holebas le Germano-Grec, trop courte pour son gardien, Lewandowski surgit, se fait faucher par Megyeri, se relève à toute vitesse en addict du but qu’il est (alors que s’il était resté au sol, il y aurait eu pénalty, ndlr), frappe et touche le poteau (60è). Rien à signaler par la suite, chacune des équipes essayant de profiter des lacunes de l’autre, sans succès. Seule image notable en fin de partie, le jeune Leitner qui s’effondre suite à une passe en profondeur: le petit avait des crampes, faut dire que la Ligue des Champions, il y jouait encore sur console il y a quelques jours.

Dortmund remporte donc sa première victoire en Ligue des Champions cette saison. Pas la plus belle de toutes, mais quand c’est un enfant du pays qui marque et qu’elle est obtenue dans la difficulté et dans la sueur, on peut difficilement faire plus local.

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