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Dortmund repousse la crise

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Dortmund repousse la crise

Le Borussia Dortmund se rend à Marseille avec l'étiquette de champion d'Allemagne qui a du mal à défendre son titre. Pourtant, du côté des Schwarzgelben, on se refuse à parler de crise. Oui, il y a eu des changements par rapport à l'année dernière, mais l'équipe n'en est pas pour autant affaiblie. Explications.

« Le Bayern est favori pour remporter le titre cette saison. » Lorsqu’il prononce cette phrase mi-juillet, Jürgen Klopp sait de quoi il parle. Les Bavarois sont allés débaucher (pour la troisième fois) Jupp Heynckes à Leverkusen et sont en plein recrutement bling-bling (Neuer, Boateng, Rafinha…) dans un seul et unique but : reprendre leur bien domestique, le Meisterschale. Certes, l’an dernier, Dortmund a gagné le titre avec 7 points d’avance sur le Bayer (et 10 sur le Bayern), mais la donne a changé. Des joueurs sont partis, d’autres sont arrivés, Jürgen Klopp sait qu’il faut laisser du temps à ces jeunes pour qu’ils prennent leurs marques sur le terrain. Pas la peine donc de lui prendre le chou pour quelques mauvaises contre-performances. Selon Bild, le boss Hans-Joachim Watzke a déjà tiré la sonnette d’alarme, mais en vérité, tout le monde sait dans la Ruhr qu’il n’en est rien.

L’après-Sahin se met en place

Au rayon des départs, outre la fin de l’idylle amoureuse entre Dedê et le BVB, c’est surtout la vente de Nuri Sahin au Real qui fait mal, pour le moment. Sahin, plus qu’un joueur, c’était l’âme de cette équipe. Un placement irréprochable, des passes millimétrées à la pelle, des coups de pied arrêtés déposés pile sur sa paire de défenseurs centraux Hummels-Subotic… Pas un hasard si le Turc a été élu joueur de l’année par ses pairs en Bundesliga (Neuer, lui, a été élu joueur de l’année par Kicker). Sur le terrain, il a été remplacé par Ilkay Gündogan, qui peine pour l’instant à confirmer tout le bien que l’on peut penser de lui après sa saison réussie à Nuremberg. Mais Jürgen Klopp y croit, et l’aligne constamment. Il sait qu’avec Ilkay, il dispose d’un joueur plein de sang-froid.

Outre Gündogan, un autre joueur appelé à devenir un membre important du groupe est arrivé cet été : Ivan Perisic. Le Croate, élu joueur de l’année en Jupiler League, est tranquillement en train de conquérir le cœur du public du Signal Iduna Park. Dernier exemple en date : son but fabuleux (reprise de volée du gauche) face à Arsenal en Ligue des Champions dans les dernières minutes de la rencontre. D’ailleurs, heureusement qu’il est là, Perisic, parce qu’en ce moment, il est un joueur qui figure aux abonnés absents. Il est où, le Kevin Grosskreutz de l’an dernier, celui qui courait jusqu’à 14 kilomètres par match et qui avait déclaré la guerre au Bayern à l’intersaison ?

Götze, le porte-bonheur

Qu’importe, Klopp sait qu’il s’agit d’une mauvaise phase et que ça passera. En revanche, ce que le coach à la barbe de trois jours n’a pas supporté, c’est qu’on le prive de son talisman. Un porte-bonheur d’1m70 nommé Mario Götze. « Un joueur comme il y en a un par siècle » , dixit la légende du Borussia, Ballon d’Or 1996, Matthias Sammer. « Le Messi allemand » , renchérit le Kaiser. Quoi qu’il en soit, un joueur capable de retourner des matchs à lui tout seul. Injustement suspendu suite à un rouge non justifié face au Bayer Leverkusen, Super Mario a dû regarder ses camarades perdre deux fois de suite, face au Hertha Berlin à domicile (2-1), puis à Hanovre (2-1, encore). De retour face à Mayence, sa présence a rassuré ses partenaires, le Borussia s’est imposé sur le fil (2-1, toujours), et le petit génie a encore une fois réalisé un gros match.

Pour son troisième match consécutif à l’extérieur (toutes compétitions confondues), le Meister allemand se rend donc en terres marseillaises, certes pas avec la confiance que pourrait avoir un champion en titre, mais certainement pas en mode victime non plus. Car, d’une saison à l’autre, le Borussia n’a pas tout perdu. Il lui reste quand même son fonds de commerce : son jeu. A Hanovre, le BVB a bouffé du local toute la rencontre durant, avant de voir deux joueurs (Schmelzer puis Hummels) sortir sur blessure et d’encaisser deux buts dans les dernières minutes. A Mayence, les locaux ont galéré face aux Schwarzgelben, et la victoire à la dernière minute est entièrement méritée. Que le peuple marseillais soit averti : le Bayern a beau avoir 8 points d’avance sur son principal concurrent, la petite entreprise de Dortmund ne connaît pas la crise.

Ali Farhat

Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »

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