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Dorcel : « Beckham pourrait rejoindre l’équipe Dorcel sans problème »

Propos recueillis par Matthieu Rostac
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Malgré son statut de leader du porno européen, la société Marc Dorcel a gardé la solidarité des débuts, quand elle n'était qu'une petite entreprise familiale. La preuve : lorsque Grégory Dorcel, le grand manitou de la marque au toucan, s'attaque au foot, il le fait avec Olivier, son directeur commercial, et Adeline, son attachée de presse, sur les ailes. Le trio est catégorique : CR7 est taillé pour le X.

Le coup médiatique de France-Ukraine lors du barrage retour pour la Coupe du monde : spontané ou calculé ?Grégory Dorcel : C’était complètement spontané ! Il n’y avait rien de prévu et de décidé. En tout cas, pas ce buzz-là. On avait autre chose de prévu. Avec DorcelStore.com, on avait fait une offre particulière destinée aux filles pendant que les mecs regardaient le match de foot. On a une gamme de sextoys « fantasme » et qui sont la représentation type de mecs, dont le footballeur.

À quoi ressemble un « sextoy de footballeur » ? Grégory Dorcel : C’est plus une petite blague pour dire « Tiens, j’ai mon petit footballeur à la maison rien que pour moi » . Voilà : Enzo, 28 ans, dans le top trois de nos ventes. « Avec moi c’est droit au but ! »

Un joueur de Marseille, donc.Grégory Dorcel : Voilà, exactement ! Donc on avait cette opération de prévu de longue date. Et puis notre directeur de toutes les activités médias, qui gère également le compte Twitter de Dorcel, était en direct et s’apprêtait à voir le match France-Ukraine. En guise d’encouragement, dans l’engouement, il s’est dit « On va faire cette offre ! » Alors effectivement, je l’ai vu passer et je me suis dit qu’il était fou. Mais finalement, on a eu raison parce que Dorcel est une marque généreuse. En revanche, on a été très surpris par l’ampleur que ça a pris. On voyait le compte Twitter s’affoler et le message se répandre comme une traînée de poudre en France. Dès le premier but, nos téléphones ont commencé à exploser. Ensuite, les relais d’opinion comme Morandini ont retweeté l’info. Ça a fait un effet boule de neige.

Vous n’avez pas eu peur, à un moment ?Grégory Dorcel : À partir du deuxième but, si. On s’est dit que ça allait devenir très compliqué. À tous les coups, les serveurs allaient exploser. Mais on voulait pas faire le coup de la panne à nos clients. Pour Dorcel, c’était pas génial ! En trois heures, on a récupéré 40 000 adresses e-mail sur lesquelles on a envoyé des codes gratuits pour que les clients accèdent aux plate-formes le lendemain. Nous, on n’a pas le droit à la publicité, c’est le grand public qui nous soutient donc on ne peut pas se permettre de le décevoir.

Comment expliquer qu’en France, il y a finalement peu de porno à base de football ?Grégory Dorcel : Ah ! Le sexe et le foot, ça cohabite bien, c’est vrai. En tout cas, on sait qu’en matière d’audiovisuel, ça a fait le succès d’une certaine chaîne. Maintenant, les footballeuses sont certainement très mignonnes mais le maillot, le short et les crampons, c’est pas la tenue la plus sexy. Donc on préfère voir les filles en talons et porte-jarretelles pour l’exercice particulier que nous représentons.

Dans ce cas-là, pourquoi ne pas faire un film sur les WAG ?Grégory Dorcel : Vous avez tout à fait raison. Vous allez même pouvoir découvrir un très beau film qui sortira pour la Coupe du monde sur ce sujet. On aurait dû vous engager comme scénariste, d’ailleurs ! (rires) On s’est un peu cassé la tête là-dessus et c’est vrai qu’il y a une certaine dose d’érotisme qui s’en dégage. On commence le tournage la semaine prochaine, avec Hervé Bodilis à la réalisation. Il était d’ailleurs très inquiet concernant la « féminité » du sujet.

Si vous deviez choisir un club dans lequel se déroulerait un film porno, ce serait lequel ?Grégory Dorcel : Tout ce qu’on espère, c’est avoir des clubs imaginaires ! Parce qu’on nous a dit « Ohlala, attention à la prostitution, etc. » On ne va pas emprunter les voies faciles et éviter d’être racoleurs. Olivier : Disons plutôt l’équipe de France. Tout du moins, une équipe internationale. Mais il n’y a pas matière si l’on prend un club, je crois.

Pourtant, Mario Salieri, avec sa série des Salieri Football, avait choisi un club. Olivier : Ça, c’est le cinéma italien avec tout le vice de Salieri. Nous, ce n’est pas trop notre démarche. Chez Dorcel, on est plutôt sur les jolies femmes de footballeurs.

Vous n’avez jamais été tenté de faire tourner un footballeur, comme vous avez pu le faire avec Allan Théo dernièrement ?Grégory Dorcel : Je ne pourrais pas vous dire qui mais on a un ex-footballeur qui a postulé chez nous il y a deux ans. Chez Dorcel, on aime bien que la décision soit mûrement réfléchie donc on a préféré freiner les choses. Tourner un film X, c’est impliquant, surtout avec le digital, qui reste. Si les gens assument pleinement, on est ravis de tourner avec eux. Ce n’est pas juste un jeu qui se fait sur un coup de tête. Donc on n’a pas donné suite.

Je suppose que vous n’allez pas dire qui c’est. Le club, au moins ?Grégory Dorcel : Non ! (rires)C’est un joueur français, en tout cas. D’un club de la moitié sud de la France. Comme ça, vous en savez un peu plus…

Comment expliquez-vous, d’ailleurs, que les footballeurs, plus que n’importe quels autres sportifs, se retrouvent parfois à faire du hard ?Grégory Dorcel : Premièrement, il y a une question de condition physique. Deuxièmement, c’est un des sports qui mettent le plus en avant sous le feu des projecteurs. Les acteurs X, c’est quoi ? Des sportifs qui sont dans l’exhibition. Vous avez plein d’autres sports où cette exhibition n’existe pas parce qu’ils sont plus confidentiels et sur lequel il n’y a aucun fantasme. Aussi, eux-mêmes ont-ils peut-être un appétit pour cette image ?

Imaginons que vous pouvez choisir un seul footballeur qui pourrait finir hardeur. Lequel ?Grégory Dorcel : Je ne veux pas créer de polémique mais évidemment, Beckham. On aime bien avoir des hardeurs qui plaisent aux nanas. Je crois qu’il est assez emblématique pour ça. Et sa femme Victoria n’est pas non plus dénuée d’intérêt. Il pourrait rejoindre l’équipe Dorcel sans problème.Adeline : Alors… En tant que fille, je serais ravie que Cristiano Ronaldo devienne hardeur ! Je serais ravie de le voir à l’écran. Je le trouve de toute beauté et infiniment sexy, avec un charme très latin, très arrogant. Un côté petite frappe, macho. Je serais ravie de le voir sous la douche.Olivier : Là, il fait déjà des pubs pour les sous-vêtements. L’image du culte du corps du footballeur, qui la donne ? C’est Beckham et Ronaldo parce qu’ils font tous deux des pubs pour les sous-vêtements, avec une idée érotique de la chose.

Valbuena aussi a lancé sa ligne de sous-vêtements…Olivier : (il temporise) Oui. J’ai vu les photos. C’est pas… pareil que Beckham.

Vous avez sponsorisé le club de Lorient. Comment c’est arrivé ?Grégory Dorcel : On a une boutique Dorcel Store à Lorient qui marche bien donc on a tenté le coup. On a eu des retours surprenants de la part des spectateurs. C’est vrai qu’on n’a pas l’habitude de voir notre nom dans le stade. C’est marrant.

Comment a réagi le club de Lorient quand l’idée est venue ?Grégory Dorcel : C’est eux qui sont venus nous chercher ! Donc ils ont bien réagi !

Donc Loïc Féry est un coquin ?Grégory Dorcel : Peut-être ! (rires) C’est surtout qu’en général, ça n’est pas trop compliqué de convaincre les garçons que Dorcel, c’est sympa. C’est surtout en termes d’image que c’est difficile à gérer. On s’est aussi posé la question de savoir ce que ça donnerait si on devait sponsoriser une équipe.

C’est vrai, ça donnerait quoi ?Grégory Dorcel : C’est compliqué. Par exemple, un peu par hasard, on a sponsorisé un coureur du Dakar (Hugo Payen) et ça a eu un succès énorme alors qu’il n’y avait aucun plan de communication de notre part. On a trouvé l’histoire de ce motard super et on lui a donné un coup de pouce. Maintenant, est-ce que ça vaut le coup de rentrer dans un système de sponsoring d’équipe ? Il faudra en tout cas que ce soit un petit club.Olivier : On ne peut pas se payer ni le PSG ni Monaco, ni même Marseille. Même pas la Ligue 1, de toute façon. Un dirigeant de petit club qui venait de se créer nous avait fait une demande spontanée et on avait suivi : on leur avait envoyé des kits de maillot.Adeline : On a fait ça aussi avec une équipe de filles, encore dans la région bretonne.

Si la France venait à gagner en Coupe du monde : comment allez-vous faire ?Olivier : On a surveillé les cotes de la France pour le Mondial et on est à 20 contre 1, ce qui est élevé.Grégory Dorcel : Je ne sais pas encore ce qu’on peut faire, mais il va falloir être inventifs !

Retrouvez le Hors Série « Best of Culture » de So Foot, en kiosque depuis le 20 décembre.

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Propos recueillis par Matthieu Rostac

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