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Djibril Cissé : « Je suis le gars qui avait le pire style vestimentaire »
Djibril Cissé, l'attaquant peroxydé le plus célèbre de l'Hexagone, revient sur les moments forts de sa carrière. De ses débuts tonitruants à l'AJ Auxerre, à une C1 remportée avec Liverpool lors d'une finale épique face à l'AC Milan, focus sur la carrière mouvementée de Djibril Cissé à travers d'un Best of/Worst of déjà cultissime.
La plus belle joie durant tes années en France ?Sûrement la victoire en Coupe de France avec Auxerre en 2003. C’était la victoire d’un groupe, de tout un collectif. On avait une superbe équipe, mais on n’avait rien gagné ensemble. Souvenez-vous à l’époque, Lyon dominait le championnat. Remporter la Coupe de France, c’était une vraie consécration et c’était tout à fait mérité pour notre groupe composé en majorité de jeunes extraordinaires.
Ta pire déception connue en France ?Justement, de ne pas avoir remporté le championnat sous le maillot de l’AJ Auxerre, avec les qualités que nous avions. Lyon était si dominateur, il ne laissait rien passer, sept fois titré d’affilée, c’était vraiment injouable.
Le pire style vestimentaire ?Le pire ?! Je respecte le look de chacun et, on ne va pas se mentir, j’ai fait des trucs assez cocasses, plutôt compliqués pour que les gens les comprennent. Je me mettrais en première position, celle du gars qui avait le pire style vestimentaire.
La pire coupe de cheveux ?Je suis mal placé pour en parler vraiment. Une fois, j’ai fait moitié blond, moitié brun. On va dire que c’était le plus compliqué à suivre, mais si c’était à refaire, je le referais.
Le défenseur que tu as le plus ennuyé lors d’un match durant ta carrière ?Contre Rennes (0-5 avec l’AJA, J1 2001-2002), c’était vraiment pas mal. Il y avait Arribagé et le second défenseur, je ne m’en souviens plus (Julien Escudé, NDLR). Je dirais ce match-là, parce que mettre quatre buts dans un match, c’est soit l’attaquant qui est très fort, soit les défenseurs qui étaient dans un mauvais jour.
Le joueur le plus sympa ?À Auxerre, on avait une équipe plutôt sympa. Je m’entendais très bien avec Olivier Kapo, Khalilou Fadiga, Jean-Alain Boumsong, Philippe Mexès. C’était également le cas avec les anciens, comme Johan Radet, Fabien Cool ou Stéphane Guivarc’h. Malgré l’écart de génération, ça se passait bien entre nous. Après, si je dois en sortir un, je dirais Olivier Kapo parce qu’on est vraiment très proches.
La pire célébration de but ?Non, vraiment, il n’y en a pas. Chacun célèbre ses buts comme bon lui semble, c’est un moment important. On va dire que je n’ai pas trop vu de catastrophes. Peut-être des acrobaties ratées ou des trucs synchronisés ratés, mais ça reste mignon.
Le plus beau souvenir de ton passage en Ligue 1 ?C’est un tout. D’abord d’avoir accompli mon rêve qui était de marquer un but en Ligue 1 avec Auxerre. Et j’en ai mis pas mal. D’ailleurs, je ne remercierai jamais assez le club pour tout ce qu’il a fait pour moi. Puis, mon second rêve qui était de jouer à l’Olympique de Marseille. Les deux sont réunis, et je pense que je peux être fier de ce que j’ai fait.
Pire enguelade de coach ? Coéquipier le plus fort ? Pire blague ? Meilleure stade ? Plus beau but ? Pire loupé ? Plus beau souvenir ?C’est parti pour ce ???? ?? / ????? ?? avec @DjibrilCisse et @sofoot ! #Ligue1Legends
— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) May 11, 2022
Propos recueillis par Habib Bensetti et Maxime Brigand