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Diego Costa, la grosse fringale

Par Antoine Donnarieix
4 minutes
Diego Costa, la grosse fringale

Muet depuis le début de la saison en Liga, Diego Costa traverse une période de disette avec l’Atlético de Madrid. À l’heure de recevoir le FC Barcelone pour le choc de la journée, les Colchoneros souhaitent voir à nouveau leur buteur à l’œuvre. À n’en pas douter, le moment serait opportun.

« Quand tu n’es pas en confiance, tu dois uniquement te focaliser sur la balle. Et au moment où tu la touches, tu te concentres sur ce moment précis et rien d’autre. Là, tu dois être convaincu que tu vas faire entrer ce ballon dans le but. » Ces mots, Giovanni Simeone les avait entendus de son modèle à suivre, au moment de rendre une visite à son père à Madrid. L’exemple n’était pas issu du paternel, mais de Diego Costa. Une armoire de 186 centimètres pour 86 kilos, prête à tout dégommer sur son passage et génératrice d’inspiration pour Gio. Le souci, c’est que cette fameuse référence possède elle aussi des moments de doute, comme tout être humain. Et actuellement, son doute pose un problème certain à l’Atlético de papa Simeone.

Un but en 2018-2019

Hélas pour El Cholo, l’amour sans frontière pour son poulain semblait lui flouter les yeux sur ce passage à vide certain. « Quand je l’ai vu s’entraîner avec le groupe, j’ai eu envie de pleurer de joie, expliquait Simeone dans son livre Creer. « Quel barbare ! Il va tous les massacrer ! Ce type est imparable ! » me suis-je dit. Ce que tout le monde a vu plus tard sur les terrains, moi, je le voyais aux entraînements. » Mais depuis le début de la saison 2018-2019, le constat est pourtant criant : le bulldozer Costa est en panne sèche. Un seul but inscrit en douze matchs toutes compétitions confondues, inscrit contre l’AS Monaco à Louis-II le 18 septembre dernier (1-2). Pas un seul but en neuf matchs de Liga. Et autant le dire tout de suite : marquer contre une équipe qui trône actuellement à la dix-neuvième place de Ligue 1 n’a rien de bien glorieux.

Malgré toute la clémence de son entraîneur, le temps passe et rien ne s’arrange. La mort dans l’âme, Simeone s’est donc finalement décidé à sévir. Mené 1-0 contre l’Athletic Club à la pause dans un Wanda Metropolitano médusé, Diego Costa sortait du onze pour laisser sa place à Vitolo. Résultat final ? 3-2 pour l’Atlético, au terme d’un match héroïque et d’un but de la tête du vétéran Diego Godín. Depuis son siège de remplaçant, l’international espagnol devait avoir les sentiments partagés entre la joie pour la victoire de son équipe et la déception pour sa prestation insipide. Mais comment expliquer un tel manque de confiance ? Le 7 octobre dernier, Costa fêtait son trentième anniversaire. Un âge souvent redouté au moment de son approche, car soi-disant annonciateur de la fin définitive de la vingtaine insouciante, et une sorte de passage vers un âge plus mâture.

La blessure de trop ?

Une crise de la trentaine pour El Animal ? Sans doute, mais là n’est pas le seul mal de l’Hispano-Brésilien. À vrai dire, les vrais ennuis ont débuté au moment où le buteur faisait son retour dans les étoiles de la C1. Blessé contre Bruges alors que son équipe était tenue en échec, El Viejoven constate que l’Atlético trouve l’ouverture sans son aide pour remporter la rencontre (3-1). Une sensation bien lointaine de son rôle prépondérant l’été dernier, quand il plantait trois buts en quatre matchs avec la Roja, échangeait à cœur ouvert avec Fernando Hierro sous les yeux des caméras durant les tirs au but contre la Russie ou régalait l’Atlético d’un doublé en Supercoupe d’Europe contre le Real Madrid (4-2).

Désormais, Costa n’est plus appelé par Luis Enrique pour distribuer des coups d’épaule. Tombé sous le charme de Iago Aspas, l’Asturien place Diego Costa au second plan et contraint ce dernier à renouveler des performances de très haut niveau en club. Sans plus attendre, une prestation XXL contre le Barça apparaîtrait comme un oasis au milieu du désert. Et vu la soif actuelle de la bête, il y aurait matière à aspirer le point d’eau en entier.

L’Atlético enchaîne à Majorque, dans son style caractéristique

Par Antoine Donnarieix

Propos de Giovanni Simeone issus du So Foot Club n°45.

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