«Des tonnes de Portugais au Parc !»

Tu as pensé quoi du match aller ?

C’était un match très ouvert. Benfica a joué comme il le sait : offensif, sans se poser de questions. Ils prennent des buts mais savent aussi en marquer. Ils jouent pour en marquer plus que leur adversaire. Ils ont su réagir après une bonne première période du PSG.

On s’attendait à mieux quand même côté portugais…

Quand Benfica a fait entrer ses remplaçants, on a tout de suite vu la différence. On voit qu’ils ont un banc et que ça peut faire du bien. Leur entraîneur a fait les bons choix au bon moment. Ils étaient un peu décevants avant ça mais il faut dire que le Paris-SG était bien en place. Antoine gère bien son groupe cette saison. Faire tourner les joueurs comme ça dans des matches aussi importants, ça passe ou ça casse. Jusqu’ici c’est passé mais je pense qu’au Parc, il va aligner l’équipe-type.

On imagine que ton cœur balance pour le PSG…

Je suis Parisien, bien sûr. J’aime beaucoup Paris. Après, c’est un problème ou pas mais j’aime avant tout le beau football. Les équipes qui n’ont pas peur de se projeter vers le but. Je n’ai pas vraiment de préférence mais ce serait bien que Paris gagne ! (rires) Le club a besoin d’une victoire. Il reste sur deux, trois matches avec des résultats moins positifs. Pour le public, ce serait une bonne chose.

Sauf que ce soir, Benfica risque de jouer à domicile, non ?

Il y aura des tonnes de Portugais au Parc, oui ! (rires) Ce sera une belle fête. Que la meilleure équipe gagne… en espérant que ce soit Paris.

Quel souvenir gardes-tu de ton passage à Lisbonne ?

Tout d’abord, j’ai été très, très bien accueilli. C’était quelque chose de très fort. Personnellement, ça se passait très bien. J’aurais bien voulu continuer là-bas mais les dirigeants en ont décidé autrement. Je suis parti pour ne pas poser de problèmes.

Il y a eu ce fameux but contre le FC Porto…

Tout le monde me parle de ce coup-franc ! Moi, ce que je retiens ce sont les joueurs. L’ambiance qu’il y avait entre nous. Mis à part deux ou trois joueurs dont je ne vais pas balancer les noms et qui ne voulaient pas me passer le ballon, ça se passait super bien. Luisão est hyper gentil, il y avait Manu dos Santos aussi qui est parti un mois après.

Il paraît que tu avais le plus gros salaire de l’histoire du championnat portugais. C’est vrai ?

Je peux t’assurer que c’est archi-faux. C’est toujours pareil, il y a des gens qui tentent de déstabiliser le groupe et qui sortent n’importe quoi pour ça. Je ne pense pas que j’avais un salaire plus gros que Simão, par exemple. Tout ça est un malentendu…

Le week-end dernier, Benfica fait complètement tourner contre Portimonense (1-1). Et l’increvable Nuno Gomes a marqué. Un mot sur cette légende qui est en partance de la Luz…

J’ai joué avec lui à Benfica. C’est un gentil garçon, un grand buteur, un mec irréprochable, un grand professionnel. Avec tout ce qu’il a fait pour le club, c’est dommage qu’il ne reste pas à Benfica. Et encore cette année, quand il entre, il marque. Il a les capacités pour jouer encore avec eux.

En tant que gaucher, tu es plus Nenê ou Fabio Coentrão ?

Ce n’est pas le même poste. Coentrão est un défenseur. Il est terrible celui-là. Mais ces montées pourraient bien profiter à un Giuly pour partir dans son dos. Quant à Nenê, il a été malade ces derniers temps. J’espère qu’il va réussir à marquer ou à faire marquer.

Le fameux but de Lolo contre le FC Porto

Propos recueillis par Nicolas Vilas

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