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Des titres en jeu partout dans le monde
De l'Écosse à l'Australie en passant par la Russie ou le Maghreb, quantité de championnats terminent ou sont sur le point d'en terminer avec cette saison 2012-2013. C'est donc l'occasion de faire le point sur les titres déjà conquis, ceux pour lesquels il ne reste plus beaucoup de suspense et ceux pour lesquels ça pourrait se bagarrer jusqu'au bout.
Ils sont sacrés
Dans la zone Europe, c’est en Grèce que le suspense a duré le moins longtemps, avec le sacre très facilement obtenu depuis pas mal de semaines déjà par l’Olympiakos, le 40e de son histoire et le troisième consécutif. La saison a surtout été marquée par la chute des autres traditionnels concurrents du club du Pirée : le Panathinaikos, qui a échoué dans sa quête d’un ticket européen, et l’AEK, relégué. Les deux formations athéniennes sont en grosse galère financière, ceci expliquant cela… Peu de suspense aussi en Croatie, où le Dinamo Zagreb l’emporte pour la huitième fois de rang. Même scénario en Écosse, où le Celtic est sans rival depuis la chute des Rangers. Sans forcer, les Bhoys ont officiellement été titrés dimanche en dominant Inverness Caledonian 4-1. En Israël, le Maccabi Tel Aviv l’a officiellement emporté en gagnant 2-0 lundi soir sur la pelouse de l’Ironi Ramat Hasharon. C’est le 19e titre de leur histoire, le premier depuis dix ans. Dans les pays du Golfe, non loin, les trois principaux championnats de football en terminent aussi de cette saison 2012-2013. Et l’on connaît déjà les trois vainqueurs : Al-Sadd au Qatar (le club de Raul), Al-Ain aux Émirats arabes unis (des anciens Rennais Gyan et Jirès Kembo) et Al-Fateh en Arabie Saoudite (premier titre de son histoire). Enfin en Australie, où Alessandro Del Piero a échoué à qualifier Sydney FC pour les play-offs, les Central Coast Mariners l’ont emporté 2-0 en finale face aux Western Sydney Wanderers, match disputé à Sydney devant plus de 40 000 spectateurs. C’est le premier titre des Mariners, après trois échecs en finale en 2006, 2008 et 2011.
Ils y sont presque
En Ukraine, le Shakhtar Donetsk fait durer le suspense en concédant le nul 1-1 à Dniepropetrovsk dimanche, alors qu’une victoire leur aurait permis d’officialiser définitivement l’obtention de leur 8e titre, le quatrième de suite. Il reste donc un dernier effort à accomplir dimanche lors du match au sommet face à l’actuel dauphin Metalist Kharkov. Troisième, le Dynamo Kiev compte en profiter pour gagner une place et choper le deuxième ticket qualificatif pour la prochaine Ligue des champions. Un paquet d’autres championnats européens en sont quasi au happy end attendu et au générique de fin de saison. C’est le cas du Danemark, où le FC Copenhague va logiquement reprendre son bien aux dépens du vainqueur surprise de l’an dernier, Nordsjaelland. C’est le cas en Roumanie aussi, où le Steaua Bucarest a dominé toute la saison, en Slovaquie, où le Slovan Bratislava termine en roue libre sa saison mais garde encore une bonne petite marge, ou encore en Hongrie, où Győr ETO devrait être sacré pour la 4e fois de son histoire, le premier en trente ans. Plus au Sud, en Turquie, on voit mal comment Galatasaray pourrait lâcher une première place occupée depuis la 3e journée de championnat, d’autant que le concurrent Fenerbahçe a chuté dimanche à Genclerbirligi. Ça fera une ligne de plus au palmarès de Drogba, encore double buteur ce week-end, et de Sneijder. En Afrique, la D1 algérienne n’a jamais été aussi proche de rendre son verdict. Leader depuis octobre dernier, l’ES Sétif garde encore une avance relativement confortable sur son nouveau dauphin le MC d’Alger, alors qu’il ne reste qu’une poignée de journées à disputer. Scénario identique à l’autre bout du continent, en Afrique du Sud, où les mythiques Kaiser Chiefs gardent une avance suffisante pour espérer pouvoir conquérir un premier titre depuis la saison 2004-2005.
Ils vont se bagarrer jusqu’au bout
Rassurez-vous : il y a encore de bonnes bagarres à suivre d’ici la fin de saison dans pas mal de championnats. Au Portugal, il reste quatre journées à disputer et 4 points séparent le leader Benfica de son dauphin le FC Porto, qui doivent encore s’affronter le 12 mai à Porto. Donc sait-on jamais… En Belgique, les play-offs sont très indécis, avec Zulte-Waregem qui continue de surprendre mais reste à la merci de la meute : Anderlecht, Standard, Genk et Bruges. Seul Lokeren semble hors course. Aux Pays-Bas, l’Ajax a concédé le nul face à Heerenveen vendredi et a donné l’opportunité au PSV et à Feyenoord de gratter 2 points. Il en reste 4 d’avance, à 3 journées du terme… En Autriche, l’Austria de Vienne, qui avait championnat quasi gagné, enchaîne en ce moment les contre-performances et laisse revenir le rival Salzbourg. En Suisse, Grasshopper reste au contact du FC Bâle, à l’affût du moindre coup de fatigue d’un adversaire toujours en lice en Ligue Europa. Plus à l’Est de l’Europe, c’est serré aussi en Pologne entre le Legia et Lech Poznan, en République Tchèque entre Plzen et le Sparta Prague, et même en Russie où le Zénith vient de récupérer 4 points sur le CSKA Moscou lors des deux dernières journées. L’avance du club de la capitale a fondu de 8 à 4 points. En Serbie aussi, le Partizan Belgrade subit la grosse fin de saison de son grand rival l’Etoile Rouge et n’a pas encore championnat gagné. En Bulgarie, la lutte à distance entre Ludogorets et le Levski Sofia continue et à Chypre, les play-offs actuellement en cours opposent l’Omonia, l’APOEL, Larnaka et Anorthosis. Enfin au Maroc, le FAR de Rabat compte 8 points de retard sur le leader Raja Casablanca, mais il a deux matchs en retard et peut donc encore revenir quasi à hauteur, pour une possible fin de saison à suspense.
Par Régis Delanoë