- Premier League
- J1
- Bournemouth-Man U (1-3)
Démarrage tonitruant pour le Manchester de Mourinho
Encore en rodage, Manchester United n’a pas raté son entrée en scène et s’est imposé à Bournemouth (1-3). Une première réussie en Premier League qui permet aux Red Devils de Zlatan et Mourinho de lancer leur saison.
Bournemouth 1-3 Manchester United
Buts : Smith (69e) pour Bournemouth // Mata (40e), Rooney (59e) et Ibrahimović (64e) pour Manchester United
C’est à croire qu’il est un homme qui affectionne tout particulièrement les premiers rendez-vous. Ces premiers rencards où les promesses laissent présager de grands desseins tout comme d’hypothétiques rêves de grandeur. Après la Serie A, la Liga et la Ligue 1, Zlatan Ibrahimović a, pour sa première fois en Angleterre, dompté un nouveau royaume. Comme à son habitude, le Suédois a marché. Beaucoup marché. Le port altier et la démarche sûre. Mais l’ancien Parisien a aussi rempli son job avec aisance, en marquant son premier but et en participant au premier succès du Manchester United de José Mourinho. De retour sur les bancs depuis son éviction avec Chelsea en décembre 2015, le manager portugais – qui n’a, par ailleurs, jamais perdu une rencontre d’ouverture en Premier League – a vécu une rentrée des classes satisfaisante face à Bournemouth (3-2), sans être néanmoins totalement aboutie. Qu’importe, la croisade du Mou et du Z est lancée de la meilleure des manières.
Apathie et poisse de Francis
Une semaine après avoir offert le 21e Community Shield à Manchester United, José Mourinho change de décor et passe de Wembley à la modeste enceinte de Dean Court pour honorer sa première mancunienne en Premier League. Une entrée en scène qui s’accompagne de quelques surprises. Pour son premier onze dessiné en 4-2-3-1, The Special One ose une paire inédite Herrera-Fellaini au milieu de terrain en attendant que Paul Pogba, suspendu en raison de deux cartons jaunes reçus en Coupe d’Italie avec la Juve, ne vienne s’installer. Devant, c’est Mata qui est titularisé à droite à la place de Mkhitaryan, afin d’animer l’attaque mancunienne aux côtés de Rooney, Martial et Zlatan. En face, Eddie Howe aligne son traditionnel 4-4-2 avec la présence de Jordan Ibe et Lewis Cook, deux des recrues arrivées cet été. Habitués à bien appréhender les matchs d’ouverture (quinze succès en vingt-quatre matchs depuis 1992), les Red Devils démarrent pourtant la partie plus que timidement. Pertes de balle rapides, construction du jeu haché et un milieu de terrain qui peine à donner de l’élan. Telle se veut la partition récitée par les hommes du Mou. Si Ibra est envoyé au casse-pipe face à Francis et découvre les charmes abrupts du championnat anglais, il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir Rooney envoyer la première frappe cadrée (27e). Le spectacle offert sur la pelouse étant peu réjouissant, les supporters de United s’animent en tribunes et se gaussent de leurs homologues locaux en entonnant : « We’ve got one stand bigger than your ground. » Véridique, mais ce sont les Cherries, plus disciplinés et plus fluides balle au pied, qui livrent la prestation la plus cohérente. Très en jambes sur son flanc droit, Ibe, transfert le plus cher de l’histoire de Bournemouth, déstabilise l’arrière-garde adverse à coups de passements de jambes et de débordements. Sans toutefois parvenir à réellement inquiéter David de Gea, plutôt serein dans ses cages. Jusqu’ici inoffensif, United s’en remet à la chance et, surtout, à la scoumoune du Captain Francis pour ouvrir la marque. Profitant d’une relance hasardeuse pour le gardien Boruc et, dans la foulée, d’une bévue du latéral britannique, un Juan Mata opportuniste en profite et inscrit le premier but de l’ère Mourinho (40e, 0-1). Une réalisation plus que bienvenue juste avant la pause pour des Red Devils loin d’être convaincants.
Zlatan time
Visiblement quelque peu revigoré par la mi-temps, United a au moins le mérite de revenir sur le terrain ensoleillé du Vitaly Stadium avec un visage davantage conquérant, à défaut d’être pleinement rassurant. Sur une aile de pigeon subtile d’Ibrahimović, Rooney se présente face à Boruc, mais négocie mal son duel dès l’entame du second acte (51e). Ce n’est que partie remise pour le capitaine mancunien qui, huit minutes plus tard, trompe le portier des Cherries d’une tête rageuse après un débordement pétaradant de Valencia, à droite, et d’une reprise manquée de Martial qui s’est transformée en assist. Manchester va mieux. L’heure, donc, pour Zlatan de s’inviter à la fête. Après un coup franc aux abords de la surface repoussé difficilement par Boruc, le géant suédois soigne sa venue au pays de Sa Majesté d’une frappe croisée victorieuse (64e, 3-0). Devant plus de 11 000 spectateurs, la troupe de Mourinho a déjà tué tout semblant de suspense. Ce qui n’empêche pas Adam Smith de réduire la marque d’une lourde frappe dans la lucarne de De Gea (3-1, 69e). Un sursaut vain et trop tardif face à un Manchester qui se contente de gérer son avance jusqu’au coup de sifflet final. Zlatan a soigné son entrée. Mourinho, lui, a montré qu’il était bel et bien de retour.
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Par Romain Duchâteau