- Europa League
- Groupe H
- Inter Milan/Rubin Kazan (2-2)
Débuts difficiles pour l’Inter Milan
Après une grosse entame du Rubin Kazan, l'Inter arrache le nul au bout du temps additionnel. Les joueurs de Stramaccioni se sont fait peur et courent toujours après un succès à San Siro.
Inter Milan/Rubin Kazan : 2-2Buts : Livaja (39e) et Nagatomo (92e) pour l’Inter. Ryazantsev (17e), Rondón (84e) pour Kazan.
Andrea Stramaccioni déclarait hier qu’il considérait le Rubin Kazan comme son adversaire numéro 1 dans le groupe H. Ce qui ne l’a pas empêché d’aligner une espèce d’équipe A’ avec Sneijder et Milito sur le banc, mais le jeune Livaja en pointe de son 4-3-3. Le but du jeune Croate reste la seule satisfaction intériste ce soir. Menée deux fois au score, l’Inter a bien failli quitter le stade la tête très basse…
L’Inter subit
Les Intéristes entament mal la rencontre. Il y a bien ce coup franc botté par Cassano dès la 2e minute, mais après plus rien. Coutinho est remuant, mais trop brouillon. Pendant ce temps-là, les Russes contrôlent la partie tout en ne s’aventurant pas trop loin de Ryzhikov, leur gardien. José Salomon Rondón, le Vénézuélien passé par Málaga, place une tête au-dessus sur un centre de Karadeniz. L’international turc met au supplice Jonathan, le latéral droit. Après plusieurs débordements et une frappe lointaine, Karadeniz finit par obtenir un penalty sur un tacle mal maîtrisé du même Jonathan. Le péno tout naze de Natcho est repoussé par Handanović, mais Ryazantsev suit et marque. 0-1, logique. Après une première demi-heure plutôt contrôlée par le Rubin Kazan, l’Inter sort de l’ombre. Sur un contre, Roman Eremenko croise trop sa frappe au bout d’un joli rush côté droit. Après un centre de Cambiasso qui passe au travers de la défense, le ballon arrive dans les pieds de Jonathan au second poteau qui tarde trop et voit sa frappe repoussée par un tacle. Cassano récupère le cuir et adresse un centre pour Livaja qui place une tête juste au-dessus. L’occasion suivante est la bonne. Sur une inspiration de Cassano, Cambiasso devance la sortie de Ryzhikov et parvient à servir Livaja qui gagne son duel de la tête et marque dans le but vide. 1-1, aux forceps. La dernière occasion de la première période sonne comme une piqûre de rappel. À l’entrée de la surface, Ryazantsev décoche une frappe qui trouve le poteau gauche d’Handanović.
Un nul mérité
Jonathan ne revient pas sur le terrain, remplacé par l’ancien Stéphanois Fredy Guarín. Le toujours impeccable Samir Handanović s’emploie de nouveau en ce début de seconde mi-temps. Il sort dans les pieds de Karadeniz, lancé plein axe, et capte la reprise de Boccheti sur corner. Dans cette seconde période débridée, c’est pourtant l’Inter qui se montre la plus dangereuse. Décalé par Cassano, encore lui, Livaja enroule le ballon vers la lucarne opposée. Au-dessus. Quand l’ambitieux Guarín ne tente pas de faire parler la poudre des 35 mètres, il s’essaie au coup franc en force, mais c’est à côté. Milito et Álvaro Pereira sont entrés, et le club du Tatarstan ne se montre plus dangereux que sur coups de pied arrêtés. Alors que l’Inter pousse, Samuel est battu sur une déviation, Rondón récupère le ballon, résiste à la charge de Ranocchia et trompe Handanović du gauche. 1-2, stupeur. Asphyxié, le Rubin Kazan finit par craquer dans les arrêts de jeu. Nagatomo perce dans l’axe et s’appuie sur Samuel qui décale Milito d’une pichenette délicate. Le centre de l’Argentin retrouve le Japonais qui reprend du droit au point de penalty et bat Ryzhikov. 2-2, score final. L’Inter courait après son premier succès à domicile cette saison, mais nul doute que, ce soir, vu le scénario, ils se contenteront de ne pas avoir perdu.
Par Arnaud Di Stasio