- Coupe des confédérations
- Groupe A
- Brésil/Japon (3-0)
Début en or pour le Brésil
Les Auriverdes n'ont pas fait dans le détail en ouverture de la compétition, en s'imposant nettement (3-0) face au champion d'Asie. Un joli coup pour le pays organisateur et un message à l'intention de ses futurs rivaux.
Ils étaient attendus. Et lui tout particulièrement. Lui, c’est évidemment Neymar. L’idole des jeunes n’a pas tardé à répondre à ceux qui prennent un malin plaisir à répéter qu’il n’a jamais rien fait au niveau international. Sur une belle remise de Fred, le néo-Barcelonais claque d’entrée de jeu une reprise fulgurante (chronométrée à près de 100km/h) dans la lucarne gauche du portier nippon (3e). La réplique japonaise ne se fait pas attendre, Keisuke Honda se fendant d’un coup franc repoussé tant bien que mal par Júlio César. Dani Alves se la joue facile et manque une série de centres, ratant même un ballon, parce qu’il est en train… de discuter avec Scolari !
Neymar, l’homme pressé
La suite de la première mi-temps est à sens unique. À gauche, le trio Neymar, Oscar et Marcelo offre de belles combinaisons, tandis qu’à droite, les centres se succèdent et se ressemblent. Hulk en balance un, dévié sur le poteau droit d’Eija Kawashima par un de ses défenseurs (22e). Une dizaine de minutes plus tard, le monstre physique déclenche une frappe enroulée du gauche qui vient flirter avec la lucarne. Avant la pause, Neymar s’illustre par une frappe croisée, sortie par le gardien japonais (42e), dans la foulée d’une interception du… bas ventre de Marcelo. Le début de la deuxième mi-temps est un calque de la première, avec un but qui ne se fait guère attendre. Paulinho reçoit un centre de Dani Alves dans la surface, prend le temps de contrôler et expédie une frappe en pivot dans les filets (48e). La suite est aussi ennuyeuse qu’une mauvaise telenovela.
Merci la France !
Le Brésil déroule, tandis que le Japon ne se montre dangereux que sur une frappe de Ryoichi Maeda (73e). Il faut attendre les ultimes secondes des arrêts de jeu pour voir le dernier but de la partie. Oscar remonte le terrain sans être enquiquiné et délivre une passe dans l’intervalle pour Jo, qui trompe Kawashima d’un tir rasant (90e+3). 3-0, comme la semaine dernière contre les Bleus. « Ce match nous a mis en confiance » , confie Paulinho, tout heureux d’avoir apporté sa pierre à l’édifice. Le Brésil a fait le job. Sans fioriture, les locaux assument leur statut de favori, mais on attend de les voir se frotter à un plus gros morceau. Sa confrontation face à l’Italie, vice-champion d’Europe, dans une semaine tout rond, devrait donner lieu à un duel sans conteste plus relevé.
Par Florent Torchut, au Brésil