- Ligue 1
- J29
- Reims-Lyon (1-1)
Dans le temps additionnel, Lyon sauve les meubles à Reims
Mené au score jusqu'à la 92e minute, l'Olympique lyonnais a arraché un match nul mérité sur la pelouse de Reims grâce à un coup de casque tardif de Tino Kadewere. Dans la cité des sacres, les Lyonnais espéraient sûrement mieux dans la course au titre, mais ils s'en contenteront.
Stade de Reims 1-1 Olympique lyonnais
Buts : Cafaro (34e) pour les Rémois // Kadewere (90e+2) pour les Lyonnais.
Espoir de gain diminue la peine. Alors que l’Olympique lyonnais avait une belle occasion de mettre la pression sur ses concurrents parisien et lillois dans la course au titre, il a décidé de ralentir lors du passage au stand. Dans une rencontre où ils ont indéniablement fait la pluie et le beau temps, les Lyonnais se sont longtemps pété les dents sur un Stade de Reims toujours aussi solide, et qui a su profiter de son seul temps fort en première période. Mais en prenant un point dans les arrêts de jeu après un nombre incalculable d’opportunités manquées en deuxième période, les Lyonnais repartent satisfaits, ou en tout cas soulagés. Les Gones reviennent à hauteur du PSG, 2es avec 60 points, pendant que Reims se rapproche lentement, mais sûrement du maintien.
Cafaro, basic instinct
Avec son statut d’outsider, Reims a décidé de mettre Lyon dans les cordes dès le coup d’envoi. Le combo bloc haut et sérénité défensive a fait son petit effet, mais le bon pressing lyonnais en retour aussi. Résultat : un premier quart d’heure dans lequel personne n’a véritablement réussi à dépasser le milieu de terrain. Les Lyonnais se sont mis à leur tour à jouer haut, ce qui a eu le mérite d’obtenir les encouragements, mais pas encore les félicitations de Rudi Garcia. De Sciglio a été le premier à se mettre en évidence avec un pétard à l’entrée de la surface, boxé par Rajković (14e). Berisha a répondu dans la foulée par une frappe similaire, mais trop axée sur Lopes (15e). La roue tourne n’en finissait plus de tourner, et les locaux ont pris le contrôle de la fin de la première période. Les tirs timides se sont enchaînés de part et d’autre, mais dans une nouvelle accalmie, Cafaro est venu rappeler à tout le monde qu’il ne faut jamais piquer du nez. Pour secourir ce beau monde, l’ancien Toulousain a armé une demi-volée à l’instinct sur un caviar de Foket (1-0, 34e). Limpide.
Le réveil de Depay
De quoi agacer le staff lyonnais. Or, Rudi Garcia pas content égale Rudi Garcia triple changement après la mi-temps. Ce qui fonctionne puisque l’OL s’est de suite procuré une double grosse occasion avec un face-à-face de Paquetá que Rajković a écarté d’un arrêt réflexe (49e), puis une belle incursion de Toko Ekambi à nouveau repoussée par le mur serbe (50e). Les Rémois, acculés par le regain d’énergie lyonnais, ont alors décidé de calfeutrer à onze derrière, tout en inquiétant Lopes après un petit numéro de Munetsi (59e). Alors qu’ils mitraillent la surface de centres, les Gones réclament un penalty évident à vitesse réelle, mais perçu comme une simulation de Paquetá (65e). Remonté comme un coucou, Depay a alors pris les choses en mains, mais sa frappe croisée a fleurté avec le poteau (68e). Rajković a ensuite achevé sa mutation en Navas sur une belle tentative lointaine de Cornet (82e). Depay s’est encore essayé avec un tir enroulé tel un swing de golfeur, mais à nouveau à quelques centimètres du trou. Mais l’espoir fait vivre, et c’est finalement Kadewere qui a soulagé les siens sur un coup de casque parfait après un énième centre de Depay (1-1, 90e+2).
Lyon préfère jouer le titre face à Paris le week-end prochain. Logique.
Stade de Reims (4-3-3) : Rajković – Foket, Faes, Abdelhamid, Konan – Berisha (Touré, 67e), Munetsi, Chavalerin – Cafaro (Doucouré, 74e), Dia (Zeneli, 74e), Mbuku. Entraîneur : David Guion.
Olympique lyonnais (4-3-3) : Lopes – Dubois, Marcelo, Denayer, De Sciglio (Cornet, 46e, Bard, 90e+4) – Paquetá (Slimani, 68e), Mendes, Aouar (Caqueret, 46e) – Cherki (Kadewere, 46e), Depay, Toko Ekambi. Entraîneur : Rudi Garcia.
Résultats et classement de la Ligue 1Par Alexandre Delfau, au stade Auguste-Delaune