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« Dans la région, il n’y en a que pour l’OM »

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Avec trois points d'avance sur le quatrième, Metz, Arles-Avignon a son destin entre les mains pour réaliser l'impensable il y a encore un an, lorsque la DNCG avait refusé au club d'accéder à la L2 : rejoindre l'élite. Kaba Diawara, un des artisans de la saison, revient sur cette semaine folle pour la région...

Comment expliquer cette large défaite à Châteauroux, 3-0, mardi dernier ?

On se rend compte qu’on fait un truc de fou. Mais on peut se faire taper par n’importe quelle équipe. C’est ce qui fait le charme de ce championnat. Parfois on a du mal à terminer le boulot, on continue à s’adapter et on n’est pas taillé pour jouer la montée, mais là il reste deux matchs… Ca se joue au mental et physiquement, on a beaucoup donné. A la moindre défaillance, on se fait piquerau moindre écart.

Quelle est l’ambiance dans le groupe actuellement ?

On vit tous le rêve, c’est vraiment une pression de dingue. On sait que si on ne joue pas la montée cette année, la saison prochaine, il ne faudra même pas y penser… Même moi, à 34 ans, je n’ai jamais vécu de montée. Personnellement, je pense que passer de la Ligue 2 à Ligue 1, c’est le plus dur à faire. On essaie de trouver les mots et d’encadrer les jeunes mais ça reste difficile.

Vous n’avez pas peur de la DNCG ?

Nous joueurs, on essaie de faire notre boulot sur le terrain. On nous a dit que ça passait, je pense que la mairie d’Avignon est dans le coup, après ce n’est pas notre problème. Nous on doit gagner des matchs et être dans les trois le soir du 14 mai. Monter sportivement, c’est quand même le plus dur, après il faut trouver des sponsors…

Ou alors vous fusionnez de nouveau, avec Aix en Provence par exemple !

Nous voulons gagner le droit de jouer en Ligue 1, après c’est aux dirigeants de faire leur boulot.

C’est quoi la force d’Arles-Avignon ?

On a des valeurs de groupe. Ce qui fait la différence, c’est qu’on joue les uns pour les autres, on se tape à chaque match. Après, on a des individualités qui se démarquent notamment sur le plan offensif. Mais d’abord, il faut mettre le bleu de chauffe et que l’on travaille. Sans ça, on n’arrive à rien.

Comment as-tu vécu cette saison personnellement. C’est frustrant de ne pas toujours jouer ?

Comme tout joueur, tu veux jouer…Mais quand on commence à gagner et qu’à deux journées de la fin on se retrouve là, les états d’âmes, faut les mettre de côté et voir le projet. Si on monte, ce sera bien pour tout le monde.

T’as suivi le titre de l’OM, un de tes anciens clubs ?

C’est énorme ! Parce qu’un grand nom du foot français qui gagne rien pendant 18 ans, c’est grave. Maintenant, ce n’est pas tout de gagner, il faut aussi confirmer. Ce serait bien aussi de les voir en Ligue des Champions comme on a vu Lyon ou Bordeaux.

Vous allez peut-être les jouer l’année prochaine…

Moi, ça me toucherait de jouer au Vélodrome. Je dois avouer qu’à mon âge, ce genre de challenge, c’est rare, c’est une chance pour moi d’accompagner ce groupe de jeunes dans ce genre de matchs.

Quel joueur du groupe t’impressionne le plus ?

On a trois mecs devant, Psaume, N’Diaye ou Dalé … Moi je pense qu’ils ont largement le niveau, après au milieu et derrière on a aussi des mecs qui ne lâchent rien. Franchement, ce serait une juste récompense de monter. Avec les matchs qu’on a fait et le profil de joueurs qu’on a, nous pouvons faire la diff’. On a quand même le plus petit budget de Ligue 2….

Vous êtes un peu l’invité surprise…

On était bien jusqu’au mois de décembre et la coupure nous a fait du mal. Le fait de couper 10 jours et de se retrouver en famille, de se faire « gonfler le chou » , ça ne nous a peut-être pas aidés. Comme on était troisième, on s’est peut-être vu plus beau qu’on ne l’était, donc on est revenu, on a eu une période, janvier-février, catastrophique et après on s’est remis au boulot. N’oublions pas le fait que Metz et Le Havre se sont un peu écroulés, ça nous a permis d’être là. Quand on est reparti du Havre après les avoir battus, ça nous a remis dedans. Je ne vous parle même pas de la victoire à Metz…

Si vous montez, vous allez fêter ça comment ?

Les gens sont plus en train de fêter le titre de l’OM… Dans la région, il n’y en a que pour eux. On est des petits, si on arrive à monter à côté, ce serait bien. Franchement, si on reste avec ce genre de groupe, avec le même état d’esprit, on ajoute juste un peu d’expérience a chaque ligne, on peut faire quelque chose de bien j’en suis persuadé.

Quand même, plus on le dit, plus on s’en rend compte : Arles-Avignon en Ligue 1, ce serait incroyable…

Oui, ça l’est pour moi qui y ait déjà joué, alors pour mes coéquipers je n’imagine même pas… Tu vois les équipes de Ligue 1 à la télé, et tu peux jouer contre elles. Avec le contexte, les matchs à la TV, la possibilité de jouer dans des grands stades et l’envie de se montrer…

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