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Dall’Oglio : « C’est bien de rejouer trois jours après »

Propos recueillis par Alexis Billebault, à Dijon
4 minutes
Dall’Oglio : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>C’est bien de rejouer trois jours après<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

« C’est la première fois de ma carrière que je prends un 8-0 ! » Depuis mercredi soir, Olivier Dall’Oglio passe une partie de son temps à revenir sur la branlée – parce qu’il n’y a pas d’autre mot – encaissée par Dijon au parc des Princes face au Paris-SG. L’entraîneur dijonnais a retenu la leçon, loué le professionnalisme des Parisiens et s’est aussi vite projeté sur le déplacement à Strasbourg. Où une réaction d’orgueil est fortement espérée...

Après la défaite à Paris, vous êtes rentrés en bus dans la nuit de mercredi à jeudi. La route a dû être longue, non ?Mais même après le match, je n’ai pas voulu trop en rajouter ! J’avais haussé le ton à la mi-temps, alors que le score était de 4-0. Que voulez-vous dire à chaud, après une telle défaite ? Cela fait déjà assez mal de prendre un 8-0 dans la gueule… On a pu revenir sur le match lors de l’entraînement de jeudi après-midi, mais comme le calendrier est chargé, et que nous avions un déplacement à Strasbourg à préparer, nous avons dû nous projeter sur cela. Dans un sens, c’est bien de rejouer trois jours après avoir perdu 8-0. Au moins, on ne cogite pas pendant toute la semaine…

C’est la première fois que le DFCO, qui n’a que vingt ans d’existence, perd sur un tel score. Et vous ?Pareil. J’avais pris un 6-0 une fois. Cela fait bizarre, mais dans une carrière d’entraîneur ou de joueur, cela peut arriver à n’importe qui. Ce n’est vraiment pas agréable. Jeudi, on a fait le buzz… Tout le monde savait que ce serait compliqué à Paris. Mais je pense que nous pouvions faire mieux, comme la saison dernière. Le PSG avait gagné (3-0, ndlr), mais au moins, Dijon avait proposé des choses intéressantes. Là, rien n’a marché, on prend trois buts en vingt minutes, les consignes n’ont pas été respectées…

Comment ont réagi vos joueurs depuis ?Cela dépend des personnalités de chacun. Certains vont avoir du mal à encaisser le truc. Ils vont cogiter. D’autres auront envie de se révolter. Mais de manière générale, un footballeur évacue assez vite. Maintenant, il est clair que j’attends une réaction à Strasbourg. Il faut que cette défaite serve à quelque chose. Perdre à Paris, c’est normal. C’est la manière qui ne l’est pas. À Strasbourg, une équipe qui reste sur deux défaites en Ligue 1 (0-2 face à Guingamp et 0-2 à Marseille, ndlr), mais qui s’est qualifiée contre nous en Coupe de France il y a quinze jours (3-2 après prolongation, ndlr), je veux voir autre chose.

J’avais pris un 6-0 une fois. Cela fait bizarre, mais dans une carrière d’entraîneur ou de joueur, cela peut arriver à n’importe qui. Jeudi, on a fait le buzz…

Le problème, c’est qu’à l’extérieur, votre équipe n’a pris que cinq points…Et il faut changer cela. Trop d’erreurs sont commises, dans la concentration, la rigueur, le replacement, le travail défensif. Autant, à la maison, l’équipe est à l’aise, mais, loin de chez nous, trop de choses ne fonctionnent pas. On perd trop de points. Il faut faire beaucoup d’efforts. On en a les moyens.

Certains de vos joueurs ne sont-ils pas un peu fatigués ? Oui. Depuis quelques semaines, des joueurs comme Wesley Saïd, Chang-hoon Kwon, Benjamin Jeannot, Jordan Marié semblent accuser le coup. Pour certains, c’est surtout physique. Pour d’autres, c’est plus au niveau mental.

Pour en revenir au match de Paris, on a eu l’impression que votre équipe a vite été résignée…C’est exactement ça ! On les a trop regardés jouer. Et contre ce genre d’équipe, ça ne pardonne pas. Les Parisiens ont d’ailleurs été très professionnels. Ils ont continué à attaquer. Et je pense que s’ils avaient senti un peu plus de résistance de notre part, ils auraient encore plus été dangereux ! Ils ont fait une vraie démonstration, et ce que j’ai trouvé remarquable, c’est ce comportement d’équipe, avec un vrai sens collectif. Il y a bien sûr une grande différence entre le PSG et nous, mais du début à la fin, il y a eu chez leurs joueurs une volonté de respecter les consignes de l’entraîneur, de rester sérieux. À 4-0 à la mi-temps, certaines équipes auraient pu lever le pied. Le PSG ne l’a pas fait et c’est une attitude très professionnelle, même si nous l’avons payé cher. C’est incontestablement une des meilleures équipes d’Europe…

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