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Cristiano Ronaldo, c’est quoi le malaise ?
Sitôt la victoire face à Grenade acquise, Cristiano Ronaldo, qui n'a pas célébré ses buts, a mis le feu aux poudres : selon les médias, le Portugais souhaiterait partir du Real Madrid ! Il n’en fallait pas plus pour enclencher la folle machine à rumeurs.
Cristiano Ronaldo devrait être un homme comblé. Ce dimanche, sa mire s’est réglée après deux premiers rounds de Liga vierges. Un doublé qui permet à son Real de récolter ses premiers points domestiques, et au natif de Funchal de débloquer son compteur en championnat. Ses deux banderilles, il ne les a pourtant pas fêtées. Et il a dû céder sa place à l’heure de jeu. Pour une foutue lésion, officiellement. Jusqu’ici rien de vraiment extravagant. Au vrai, le show CR7 a eu lieu en zone mixte, après le match. Avec une seule et unique salve, le Ballon d’Or 2008 a mis le feu : « Je suis triste pour un motif professionnel, c’est pour cela que je ne fête pas mes buts » . Bim bam boum, l’incendie est déclaré dans une Casa Blanca qui n’en demandait pas tant. Dans cette fin de soirée dominicale, c’est toute la blogosphère et Twitter qui se mettent à bouillir. Selon la Cadena Ser, Cristiano aurait demandé le divorce à son patron Florentino Perez.
L’enfant gâté
Cette sortie inattendue a donc ouvert la foire aux rumeurs. En quelques heures, toutes les éventualités, ou presque, ont été envisagées. Des plus farfelues, aux plus vraisemblables, le tout dans une pagaille difficilement déchiffrable. Ainsi, l’une des thèses revenant le plus souvent sur le devant de la scène relève de l’égocentrisme du Portugais. Depuis le retour de l’Euro ukraino-polonais, C.Ronaldo entretiendrait des relations exécrables avec une partie de ses collègues. Ainsi, une déclaration de Marcelo aurait mis la starlette dans tous ses états. Pour avoir publiquement soutenu Iker Casillas dans la course au Ballon d’Or, Cristiano ferait la guerre à son comparse du couloir gauche. Melon toujours, le numéro sept merengue n’aurait pas vraiment digéré la consécration d’Andres Iniesta lors du gala monégasque de l’UEFA. Le pot de gel le plus cher du monde a beau répéter que « ce qui s’est passé avec Iniesta n’a rien à voir. Je ne vais plus parler de cela et me concentrer uniquement sur mes matchs de sélection avec le Portugal. Des choses plus importantes » , tout-un-chacun se doute que sa fierté en a pris un coup.
Les alternatives les plus folles sont donc avancées. Primo, peu sont les clubs qui peuvent s’offrir un joueur ayant l’étiquette de plus gros transfert de l’histoire du ballon pied – 94 millions d’euros tout de même. Et on le voit mal rejoindre l’Anzhi Makhachkala ou le PSG. Quoique, sa belle d’Irina Shayk est actuellement à Paris. Sur Twitter, elle a d’ailleurs posté une photo de la Tour Eiffel suivie d’un délicieux « Je suis amoureuse de Paris » . De quoi lancer la machine à rêves chez les fans, mais qui devrait bien entendu en rester là. Faut pas déconner, non plus. Pour rappel, Cristiano Ronaldo avait révélé à la fin du millésime dernier vouloir terminer sa carrière au Bernabeu.
Un coup de Mourinho ?
L’option la plus fiable reste celle de l’argent. Du salaire plus précisément. Actuellement, le malheureux Cristiano Ronaldo ne pointe « qu’à » dix millions d’euros annuels auxquels peuvent s’ajouter six millions de bonus – avec tous ses contrats publicitaires, la somme s’élève à trente millions. Toujours selon la même radio Cadena Ser, accessoirement plus grosse station de la FM ibérique, le poulain de Jorge Mendes souhaiterait revaloriser ce joli magot. Une tactique mourinhesque : pour rappel, au cœur de la saison dernière, le tacticien lusitanien avait clamé son désir de changer d’air. Et quelques semaines plus tard, les billets violets s’entassaient un peu plus sur son compte en banque. Si cette théorie se révélait authentique, elle frôlerait l’indécence : dans un pays où près de cinq millions de chômeurs squattent le pôle emploi, un tel caprice aurait demandé un iota plus de discrétion. Mais cela est acté, Cristiano Ronaldo aime tout ce qui brille. Et déteste encore plus se faire voler la vedette.
Par Robin Delorme