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Coupe du monde : la fiche du Ghana
Les Black Stars ont réalisé le meilleur parcours d'une équipe africaine lors des deux dernières Coupes du monde. Avec le Portugal, l'Allemagne et les États-Unis dans leur poule, cela risque d'être une autre musique cette fois-ci.
* Le onze typeKwarasey – Inkoom, Boye, Sumaila, Afful – Essien, Muntari – Asamoah, A. Ayew, Gyan – J. Ayew. Sélectionneur : James Kwasi Appiah
* Comment ils devraient jouerDevant, le plus possible. Si les frangins Ayew, le Juventino Asamoah et le capitaine Gyan devraient tenir la route aux avant-postes, et les tauliers Essien et Muntari gratter quelques ballons au milieu, l’arrière-garde des Black Stars inquiète. On parle quand même d’une défense qui présentera soit le Rennais Boye, soit Johnathan Mensah, de l’ETG. Avec à droite Inkoom, qui fait le bonheur du sémillant club grec de Platanias, et à gauche, Afful, de l’ES Tunis. Un peu léger pour tenir en respect les attaquants allemands et portugais dès le premier tour, non ?
* Le portrait-robot– 10% Mos Def & Talib Kweli aka Black Star
– 10% Dark Vador- 20% de crêtes
– 20% de tirs au but- 20% Brésil d’Afrique
– 20% Allemagne d’Afrique
* La stat à la con : 100C’était, en dollars, le salaire hebdomadaire de Carlos Alberto Parreira, actuel directeur technique du Brésil, lorsqu’il était sélectionneur du Ghana. C’était son premier job, et c’était en 1967. Le futur vainqueur du Mondial 94 avait 23 ans.
* Trois bonnes raisons de les supporter– Pour pouvoir titrer « CopacaGhana » . – Parce que malgré leur groupe injouable, ils restent la seule équipe africaine à pouvoir faire quelque chose.- Parce que cette fois-ci Michael Essien n’est pas blessé.
* Trois bonnes raisons de les détester– Parce que Jonathan Mensah n’est pas John Mensah.
– S’ils vont loin, Marcel Desailly rappellerait qu’il est né à Accra.- Est-ce bien raisonnable de se faire sortir de la CAN par le Burkina Faso ?
* Ce que Pelé dirait de l’équipe « Je ne tenais pas spécialement à vous parler de cette équipe d’escrocs, mais puisque vous me sollicitez, laissez-moi simplement vous dire qu’un pays qui surnomme « Pelé » un joueur à queue de rat passé par les Chamois niortais et le FC Mulhouse, et qui n’est pas capable de transformer un penalty, ne rend pas service au football. »
* Il aurait pu être brésilien, mais il est né à Wedding, Berlin, RFAKevin-Prince Boateng a peut-être rendu un fier service à l’Allemagne en dézinguant la jambe de Michael Ballack lors de la finale de FA Cup 2010, mais la Mannschaft n’en a pas décidé ainsi, repoussant la première sélection du jeune prodige et le poussant dans les bras de ses origines ghanéennes. Mais lorsque l’on sait que, selon une étude récente, Kevin-Prince réussit plus de 75% de ses dribbles, et qu’il a en février dernier été pris en photo avec une clope et une bière dans les mains lors d’un contrôle antidopage, on le verrait bien faire son pèlerinage au carnaval de Rio chaque année.
* Mais pourquoi il n’est pas venu ?Titulaire lors des deux premiers matchs de préparation, Jerry Akaminko avait gagné sa place de titulaire au sein de la défense ghanéenne. Jusqu’aux arrêts de jeu de la rencontre face aux Pays-Bas, qui voient la cheville gauche du stoppeur se fracturer à la réception d’un banal duel aérien. À la place du joueur d’Eskişehirspor, le Rennais John Boye et l’Évianais Jonathan Mensah sont en balance pour prendre place aux côtés de Sumaila. Autant dire que c’est un vrai coup dur pour les Black Stars.
* Pourquoi ils vont revivre 2010À la 93e minute du dernier match de poule face au Portugal, il suffirait d’un but au Ghana pour se qualifier lorsque Pepe met la main sur la ligne de but pour sauver son équipe. Traumatisé par ses déconvenues passées, Asamoah Gyan a promis de ne plus jamais tirer de penalty. C’est donc Jordan Ayew qui doit s’en charger. Il prend son élan, mais est déconcentré par un éternuement de Gyan, qui n’a pas prévu de petite laine au moment de faire sa valise en pensant qu’il faisait « toujours chaud au Brésil » . Ayew envoie la gonfle sur le toit de l’Estadio Nacional de Brasilia et est rebaptisé « Air Jordan » . Gyan, de son côté, décide d’arrêter le football et de rester à Brasilia pour se consacrer à sa carrière dans le jiu-jitsu brésilien.
* Coefficient de résistance à la vie en favelaDepuis quelques années, les Ghanéens ont diffusé à peu près partout dans le monde l’Azonto, cette danse popularisée par Gyan quand il réussit ses penaltys. Faite de mouvements destinés à raconter sa journée, elle a tout pour faire fureur dans les baile funk de Natal, Fortaleza ou Brasilia. Surtout si les Black Stars s’y pointent avec des hyènes en laisse. 83%
* S’ils étaient un tubeNever Ghana Give You Up, bien sûr.
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Par Thomas Pitrel et Mathias Edwards