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Coupe du monde : la fiche de l’Angleterre

Par Ronan Boscher et Marc Hervez
Coupe du monde : la fiche de l’Angleterre

L'Angleterre a inventé le foot, mais pas la Coupe du monde. Hormis leur victoire en 1966 à la maison, les Anglais essuient déception sur déception. De préférence aux tirs au but. De quoi débarquer avec une certaine modestie au Brésil.

* Onze-type Hart – G. Johnson, G. Cahill, Jagielka, Baines – Gerrard, Lampard, Wilshere – Oxlade-Chamberlain, Rooney, Sturridge. Sélectionneur : Roy Hodgson

* Topo tactiqueRoy Hodgson a prévu large, de quoi pallier toute éventualité. En matière de types de joueurs déjà : on trouve des tauliers expérimentés (Lampard, Gerrard, Cahill ou Rooney), des jeunes foufous pour mettre le feu (Sterling, Chamberlain, Barkley) et, s’il faut revenir aux bonnes vieilles recettes du kick’n’rush, Rickie Lambert peut être envoyé au turbin devant, histoire de dévier tout ce qui bouge. Et en terme d’animation, le sélectionneur anglais a tout tenté ces derniers mois : du 4-5-1, du 4-4-2 des familles et même un 4-3-3 avec Rooney dans le trident du milieu de terrain (contre la Pologne). En clair, les essais d’Hodgson présentent les inconvénients de leurs avantages : le coach des Three Lions semble prêt à s’adapter à toutes les situations – les ayant testées pendant toute la saison – tout en n’ayant, apparemment, aucune certitude.

* Le portrait-robot– 5% WAGs, les vraies first ladies du royaume
– 10% taxe Tobin, une belle promesse pour pas grand-chose- 50% Microlax, lors des tirs au but
– 20% famille Kennedy, pour le côté poissard- 15% Casper, pour les buts fantômes qui changent le destin de l’équipe (Hurst 66, Maradona – 86, Campbell 98, Lampard 2010)

* La stat à la conSur les dix derniers buteurs anglais en Coupe du monde, un seul est du voyage au Brésil : Steven Gerrard. En même temps, il faut remonter à 2002 pour que le total des buts des Three Lions en phase finale atteigne la dizaine.

* Trois bonnes raisons de les aimer– Pour le chant du cygne de Gerrard et Lampard.
– On a envie de voir un gros Wayne Rooney en Coupe du monde. Enfin.- Le plus bel hymne du plateau, avec celui de la Russie.

* Trois bonnes raisons de des détester– Un afflux de gros avec des coups de soleil.
– Il date de quand le dernier grand match des Anglais dans un grand tournoi ?- C’est quoi ce pays où les gens sont bourrés à 23h et où les boîtes ferment à 2h ? Viva España.

* Ce que Pelé dirait de l’équipe « Wayne Rooney ? Celui qu’on appelait le nouveau Pelé quand il était ado ? Moi, à son âge, j’avais gagné deux Coupes du monde et je m’apprêtais à remporter ma troisième. »

* Il aurait pu être brésilien, mais il est né à Kingston…Kingston, capitale jamaïcaine. Raheem Sterling sera le joueur samba de la sélection anglaise pour cette Coupe du monde. « Ce qu’il adore, c’est jouer au chat et à la souris avec les défenseurs » , éclaire Jacques Crevoisier. À Liverpool, Raheem a d’ailleurs gagné le surnom brésilien de Heemio par ses coéquipiers. Au Brésil, il aimerait bien rencontrer son idole, Ronaldinho : « Si je le rencontre un jour, je lui demanderai de me faire quelques gestes techniques. Ronnie, il ne pourra jamais être rouillé. »

* Mais pourquoi il n’est pas venu ?Ashley Cole. L’un des 8 « centenaires » des Three Lions ne verra donc pas cette Coupe du monde au Brésil. Pas pour une raison extra-sportive. Plutôt une question de génération et aussi de niveau. Il n’aura échappé à personne qu’Ashley, à Chelsea, s’est fait piquer son poste d’arrière gauche par un ancien arrière-droit de l’OM, Azpilicueta. Cela fait un peu tache pour un joueur de sa trempe. Roy Hodgson a tenté, en vain, de l’inclure dans les réservistes. La page est définitivement tournée pour Ashley, qui a mis un terme à sa carrière internationale et laisse enfin Leighton Baines les pieds libres. Le prometteur Luke Shaw jouera le rôle de doublure.

* Pourquoi ils vont gagner (et que cela n’a rien à voir avec le niveau de l’équipe)En 1966, le Real Madrid avait soulevé la coupe aux grandes oreilles. La même année, l’Atlético Madrid enlevait le championnat d’Espagne, le Betis Séville descendait en seconde division et l’Autriche remportait l’Eurovision. Mais qui avait donc gagné le Mondial 1966 ?

* Coefficient de résistance à la vie en favelaCe ne sont pas des narcotrafiquants en short avec des appareils dentaires qui vont faire peur au pays des hooligans et de la veste Harrington. 100%.

* S’ils étaient un tube de l’étéSuperstition de Stevie Wonder, tube de l’été 1973.

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