Coupe du monde : la fiche de la Grèce

* L’équipe typeKarnezis – Holebas, Papastathopoulos, Manolas, Torosidis – Tziolis, Maniatis, Karagounis – Samaras, Mitroglou, Salpingidis. Sélectionneur : Fernando Santos

* Comment ils devraient jouerComme à son habitude, la Grèce présente une sélection mixte. Une partie de son effectif provient des terres locales, l’autre joue les utilitaires dans de bonnes équipes européennes. Le tout évoluera dans un système peu ambitieux, quelque part entre le parcage de bus et l’espoir d’un coup de boule en fin de match. Après tout, c’est un peu comme ça que ça a marché en 2004. Coté individualités, Torosidis vient de faire sa vingtaine de matchs à la Roma en testant tous les postes en défense. Maniatis, l’arrière droit reconverti milieu fera parler sa science du pressing. Devant, Mitroglou ne joue pas autrement qu’avec la bave aux lèvres quand il revêt la tunique nationale. De quoi rendre encore un peu plus nerveux les supporters de Fulham…

* Portrait robot– 70% défense
– 25% chance- 5% sauce blanche

* La statLa Grèce a dû attendre 1994 pour participer à sa première Coupe du monde. Ça n’existait pas du temps des Chevaliers du zodiaque.

* Trois bonnes raisons de les supporter– Ils sont marrants, tous leurs noms finissent en s.
– Ils ont inspiré Mourinho.- Ils n’ont pas grand-chose d’autre pour sourire en ce moment.

* Trois bonnes raisons de les détester– Ils ont volé la création du kebab aux Turcs.
– Tu es riche.- Ils ont été méchants avec les Portugais.

* Ce que Pelé dirait de l’équipe « Mon joueur préféré ? Papadopoulos et son instinct de tueur. »

* Il aurait pu être brésilienGiorgios Samaras. Il aurait pu naître à Rio, mais il a vu le jour à Héraklion. Il est grand, brun, et porte la barbe. Pourtant, quand il caresse le cuir avec sa paire de 48, il ne ressemble pas au reste de son équipe. Malgré sa taille, il évolue sur un côté et distribue les passes décisives comme les petits pains. Pas franchement adepte du crochet samba, Giorgios n’en demeure pas moins un esthète au petit toucher délicat. Giorgios Samarasinho.

* Mais pourquoi il n’est pas venu ?Kyriakos Papadopoulos. Le jeune défenseur central de Schalke est sûrement ce qui se fait de mieux à ce poste. Mais il ne fera pas partie de l’expédition. Une sombre rivalité avec son compatriote Papastathopoulos qui évolue chez le rival de Dortmund ? Pour le respect des quotas, ses homonymes Avraam et Dimitrios faisant déjà partie de l’équipe ? Même pas. Quatre pauvres apparitions en Bundesliga cette saison à cause de blessures auront eu raison de ses ambitions mondiales. Un peu short, Papa.

* Pourquoi ils vont passer en huitième avec un seul butAprès un 0-0 prometteur contre la Colombie, l’équipe hellène poursuit sur sa lancée en arrachant un second match nul vierge de buts et d’émotion contre le Japon. Solides et appliqués, les joueurs de Fernando Santos profitent d’un pénalty de Mitroglu pour se qualifier à la 90e face à la Côte d’Ivoire, qui n’aura jamais trouvé la faille malgré son attaque de feu. En huitième de finale, les valeureux Spartiates se farcissent l’Italie dans une rencontre étonnement cadenassée : le loupé de Karagounis lors de la séance de tirs au but sera fatale.

* Coefficient de résistance à la vie en favela70% : La dureté de la vie, le manque de moyens, la corruption, tout ça, tout ça, la Grèce connaît bien. Par contre pour le joga bonito, on repassera.

* Tube de l’étéParce que la Grèce, c’est aussi ça :

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