La liste des 23
Gardiens : Pedro Gallese (Veracruz), Carlos Cáceda (Deportivo Municipal), José Carvallo (UTC)
Défenseurs : Alberto Rodríguez (Junior), Aldo Corzo (Universitario), Anderson Santamaría (Puebla), Miguel Araujo (Alianza Lima), Miguel Trauco (Flamengo), Christian Ramos (Veracruz), Luis Advíncula (Lobos BUAP), Nilson Loyola (FBC Melgar)
Milieux : Paolo Hurtado (Vitória Guimarães), Christian Cueva (São Paulo), Renato Tapia (Feyenoord), Yoshimar Yotún (Orlando City), Edison Flores (Aalborg), Pedro Aquino (Lobos BUAP), Wilder Cartagena (Veracruz)
Attaquants : Jefferson Farfán (Lokomotiv Moscou), André Carrillo (Watford), Raúl Ruidíaz (Monarcas Morelia), Paolo Guerrero cap. (Flamengo), Andy Polo (Portland Timbers).
Le onze typeGallese – Advíncula, Ramos, Rodríguez, Trauco – Tapia, Yotún – Carrillo, Cueva, Flores – Guerrero.
L’analyse tactiqueOrphelin de son capitaine et meilleur buteur jusqu’à la semaine dernière, Ricardo Gareca peut à nouveau bâtir une lance de combat avec sa plus belle pointe : Paolo Guerrero. Et, sinon, à quoi ressemblera le Pérou ? «
Il jouera sans peur, sans limite, à l’image de son peuple » , prévient le sélectionneur. Une équipe soudée, des passes rapides et des lutins toniques sur les côtés ont permis à la
Blanquirroja de réaliser une phase retour fracassante lors des éliminatoires de la zone AmSud (alors que la sélection n’avait pris que quatre points sur les sept premiers matchs). Trente-six ans après sa dernière participation au Mondial, le Pérou a le profil du poil à gratter. D’ailleurs, il reste sur quatorze matchs sans défaite. Pas mal.
La stat à la con : 1Alerte de détecteur sismique déclenchée après le but de Farfán contre la Nouvelle-Zélande en barrage.
Ce que Poutine dirait de cette équipe : «
Attention, talent chez Jefferson Farfán. Au vu de ses états de service (dix buts cette saison en championnat), le prolifique conducteur du Lokomotiv Moscou peut compter sur le soutien du peuple russe. »
Il aurait pu être russe, mais il est né à… LimaJefferson Farfán,
lanceur de fusée. Le buteur péruvien a mis toutes ses forces dans le tir à bout portant qui a délivré le Pérou lors du barrage retour contre la Nouvelle-Zélande (0-0, 2-0). Et son cœur aussi. Sur le coup, Farfán a complètement fondu en larmes sur le terrain. Submergé par l’émotion d’entrevoir une qualification inespérée au début des qualifications, mais aussi de marquer pour son coéquipier, capitaine et pote d’enfance, Paolo Guerrero, suspendu. À 33 ans, Farfán vient de claquer son meilleur total sur une saison en championnat en étant le grand artisan du titre de champion du Lokomotiv Moscou (attendu depuis 2004). Un agent infiltré précieux pour la mission péruvienne.
Le joueur frisson : Paolo GuerreroC’est le capitaine, le leader, le meilleur buteur péruvien des éliminatoires (à égalité avec Edison Flores) et surtout celui qui a eu le cran de rentrer un coup franc direct contre la Colombie, à un quart d’heure de la fin du dernier match qualificatif, quand le Pérou était virtuellement éliminé. Il a un regard de
killer. Il est
capable de découper des genoux au hachoir. Il se relève
quand il pisse un bol de sang. Et il s’en est fallu d’un
ultime recours auprès du Tribunal fédéral suisse pour annuler sa suspension à la suite d’un contrôle positif à un métabolite de cocaïne en octobre dernier. Le Guerriero est dans la place !
Le joueur qu’on n’a pas du tout envie de voir : Nilson LoyolaUn sale petit con qui fout en l’air des appareils photo.
Le grand absent qui n’en est pas un : Claudio PizarroMeilleur buteur étranger de l’histoire de la Bundesliga (192 buts depuis son arrivée au Werder en 1999), une Ligue des champions au palmarès et même
une pige chez Disney pour le doublage du film Coco : le CV a de l’allure. Mais à 39 ans, force est de constater que « Le Blanc » , comme on le surnomme au Pérou, se fait vieux. D’ailleurs, son compteur reste bloqué à 85 sélections depuis mars 2016. En vérité, le grand absent pourrait s’appeler Cristian Benavente, auteur d’une belle saison avec Charleroi. Il a été convoqué pour des matchs amicaux du mois de mars, mais son profil de dribbleur soliste
ne semble pas convenir au projet de Ricardo Gareca.
S’ils étaient un tube de l’été…Survivor –
Eye Of The Tiger, parce qu’il cartonnait déjà lors de la dernière apparition du Pérou à la Coupe du monde.
Pourquoi ils vont… battre les BleusOn rembobine : en 1982, la sélection péruvienne s’impose face à la France au Parc des Princes à quelques semaines du Mondial espagnol, grâce à un but de Juan Carlos Oblitas. Et ce remake a déjà une bande-annonce.
Arriba Péru carajo !
Le programme :
Pérou – Danemark
Samedi 16 juin, à 18h, à Saransk
France – Pérou
Jeudi 21 juin, à 17h, à Iekaterinbourg
Australie – Pérou
Mardi 26 juin, à16h, à Sotchi
Chili : une question de Vidal ou de mort